Extraits

"Seul un démon connaît la façon d'opérer du sorcier", songea-t-il. 'SI elle ne le sait même pas, ce n'est peut-être pas elle, en fin de compte..."

-Avoue, c'est toi qui a fait ça ! lança-t-il à la médium.

-Pas du tout. Ca ne fait même pas partie de mes pouvoirs.

-Quoi ? Tu m'enseignes quelque chose que tu ne sais même pas faire !

-L'élève dépasse souvent le maître, c'est connu.

-Tu te paies de ma tête ou quoi ?

-Pas du tout. Je sais que tu peux faire des choses incroyables, mais je dois t'en persuader d'abord. Remets le piano à sa place et mets ton manteau.

Matthieu fit le tour du comptoir et vont se blottir dans els bras de son père.

-Est-ce que je t'ai déjà dit à quel point je suis fier de toi, fiston ?

-Oui, souvent, mais j'aime bien l'entendre encore et encore.

-Maintenant, demandez quelque chose de simple, comme ce qui se passera ce soir ou demain, par exemple, de façon à pouvoir vérifier vos progrès

-Allons-y pour demain.

-Ne vous concentrez que sur ce mot et laissez-vous envahir par les vibrations que vous enverra l'univers.

-Je ne suis pas certain de comprendre ce que ça comporte, mais advienne que pourra.

-Pendant que tu te penches là-dessus, j'aimerais que les autres me dressent un tableau complet de la catastrophe planétaire qui vient de se produire, lança la Huronne. Je veux particulièrement savoir si il y a eu des explosions dans la province.

"Il nous faudra passer par toutes les souffrances de l'univers avant de connaître enfin le bonheur", songea-t-elle en remontant l'escalier.

Tout en marchant vers la porte, elle s'ouvrit aux informations que lui renvoyait l'univers. C'est alors qu'elle vie une jeune femme d'origine asiatique habillée en infirmière, qui descendait de sa voiture. Subtilement, Sachiko la suivit à l'intérieur, dans une salle réservée au personnel. Sans bruit, elle verrouilla la porte derrière elle pour que personne ne la surprenne, puis elle s'approcha de la proie.

-Les ninjas modernes savent ce qu'ils sont et ce qu'ils font. Je sais que vous aimez tous Christian et que vous êtes prêts à risquer vis vies pour l'arracher aux griffes de ses ennemis, mais la présence d'un trop grand nombre d'entre nous ne ferait qu'attirer l'attention du personnel soignant.

-Est-ce en rapport avec ses histoires de sorciers et de démon et de ses rêve prémonitoires ?

-Vous êtes au courant ? s'étonna Mélissa.

-Nous n'avons pas de secrets l'un pour l'autre. Il m'a dit que si la police apprenait qu'il pouvait prédire des catastrophes, elle le jetterait en prison. Est-ce là qu'il se trouve ?

-J'ai bien peur que ce soit pire encore. Il a été enfermé dans un hôpital psychiatrique sur recommandation de mon patron et d'un médecin dont il a refusé ses traitements.

-Le chef t'as demandé d venir m'en parler et quand tu es arrivé devant la porte de mon bureau, tu t'es évanoui.

-On ne ligote pas les gens parce qu'ils perdent connaissance.

-Tu t'es mis à délirer dans l'ambulance, alors les médecins des urgences ont décidé de t'envoyer à l'aile psychiatrique de l'hôpital Sacré-Coeur?

-Quoi ? Je ne suis pas fou. Libère-moi tout de suite !

-Tu sais bien que je n'ai pas l'autorité de faire ça.

-Je suis parfaitement sain d'esprit, Mel.

-Tu viens de me dire que tu m'as tuée. Or, je suis bel et bien debout devant toi et je n'ai pas une seule égratignure.