Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 957
Membres
1 014 552

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Eylia 2016-01-25T13:49:06+01:00

Partie I, Chapitre 9

Il regarda alors Franck et tous deux l’attaquèrent conjointement. En une fraction de seconde, Héléna fit un bond de près de deux mètres et tournoya sur elle-même en écartant les jambes, quasiment en grand écart, ce qui eut pour effet de toucher les deux attaquants en même temps, le tout avec assez de force pour les envoyer chacun sur les murs opposés. Héléna retomba sur ses pieds, debout, exactement dans la même position qu’avant leur attaque. Elle commençait à trouver cet exercice très drôle. Rudy, James et Philippe regardaient la scène, assez admiratifs mais aussi très intéressés, puis Rudy dit :

- James, je crois qu’il est temps…

James acquiesça. Mais Philippe n’avait pas l’air d’accord. Rudy continua :

- Tu vois bien comment elle bouge. Nous devons la tester davantage, pour en avoir le cœur net.

- C’est trop tôt, nous venons à peine de commencer, dit Philippe, anxieux.

- Trop tôt pour faire quoi ? dit Héléna qui comprenait alors que quelque chose allait se passer.

Rudy exposa alors son idée.

- Nous voudrions faire un test. Tu as une façon de bouger très singulière et nous voudrions vérifier une hypothèse.

- Une hypothèse sur quoi ? questionna Héléna qui n’aimait pas du tout le ton enjoué que prenait la voix de Rudy et encore moins le sourire narquois de James.

.- Sur ce que tu es...

- Je sais déjà ce que je suis, je ne vois pas très bien où vous voulez en venir…

James intervint alors.

- Non, tu ne sais pas. Par exemple, qui sont tes parents, je veux dire tes parents biologiques ?

- Qu’est-ce que cela peut te faire ? répliqua-t-elle sur la défensive.

- S’il te plaît, fais-nous confiance.

- Excuse-moi James, mais c’est toi qui ne voulais pas que je vive avec vous, et tu me demandes d’avoir confiance en toi ? C’est un peu gros. Je veux des explications.

- C’est vrai, tu as raison : j’étais sceptique au début. Mais maintenant que je te connais mieux, je pense que Philippe a eu raison. Je ne peux pas te donner des explications maintenant, c’est trop tôt. Tu veux bien me laisser faire ? S’il te plaît…

James s’avança vers elle avec un foulard. Héléna regarda Philippe qui n’avait encore rien dit. Voyant qu’elle était sur la défensive, il dit alors :

- Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer. Tu vas comprendre. Laisse-le faire. Il va te bander les yeux, alors Mathieu et Franck t’attaqueront et tu auras simplement à les éviter.

- Avec les yeux bandés ? Tu es drôle !

- Laisse tes sens et ton instinct te guider. Aie confiance en toi !

James banda les yeux d’Héléna, la plaça au centre de la pièce et recula.

- Quand tu es prête, tu nous le dis, lui dit-il.

Héléna respira à fond et fit signe qu’elle était prête. Elle était très concentrée, au point qu’elle ressentait tous les éléments de la pièce. Les seuls qu’elle percevait en mouvement avaient les odeurs de Mathieu et de Franck. Ils tournaient autour d’elle. L’un après l’autre, avec quelques secondes de décalage, ils bondirent sur elles. Elle esquiva le premier coup venant de devant, c’était Mathieu. Puis en un éclair, elle se retourna et attrapa le bras de celui qu’elle savait être Franck, fit un mouvement de bascule et l’envoya au tapis. Elle se redressa et donna un coup de pied dans le ventre de Mathieu qui lui aussi se retrouva par terre. En un bond, ils se relevèrent. Ils l’attaquèrent de nouveau et cette fois en même temps, un de chaque côté. Héléna sauta et s’accrocha au plafond telle une chauve-souris, si vite que les deux garçons n’eurent pas le temps de stopper leur élan et se heurtèrent lourdement en tombant au sol. Rudy, James et Philippe riaient et ce dernier dit alors à Héléna :

- Tu peux enlever le bandeau, je crois que nous avons notre réponse.

Elle l’enleva et constata avec surprise qu’elle était au plafond.

- Tu peux descendre maintenant, ils ne viendront pas te chercher là-haut, lui dit Philippe.

Héléna lâcha sa prise et se retrouva sur ses deux pieds, à la manière d’un chat.

- Alors ?

- Eh bien, c’est très intéressant. Tu bouges très vite, tu es très agile, lui répondit James.

- Comme vous, non ?

- En fait, tu es beaucoup plus agile que nous. Ça ressemble beaucoup à la façon dont les vampires se déplacent. De plus, nous n’avons pas la capacité de nous accrocher au plafond ! Eux si, et visiblement … toi aussi !

- Le père Maussard m’a dit que j’avais des caractéristiques des deux, c’est normal.

- Oui, on peut voir ça comme ça.

Sans ménagement, James lui lança deux saïs et prit une épée.

- Essayons autre chose. Tu es prête ?

- Euh… Je n’ai pas trop le choix, je crois !

James l’attaqua alors avec force et rapidité. Héléna n’eut aucun problème pour le contrer et le faire reculer. Il répéta l’opération plusieurs fois de manière différente, mais Héléna arrivait toujours à prendre le dessus. Il arrêta alors et regarda ses amis. Il n’en revenait pas.

- Eh bien, Héléna, il faut que tu saches que personne n’arrive à battre James à l’épée, c’est la première fois, chuchota Philippe, visiblement content.

Ensemble, ils la regardèrent et tous furent frappés d’étonnement. Héléna voyant leur surprise demanda.

- Ça va, qu’est-ce qu’il y a ? On dirait que vous avez vu un fantôme…

Aucun des garçons ne répondit. Elle insista :

- Eh ! Oh ! Vous m’entendez ?

Philippe revint enfin à lui. :

- Oui, ça va. C’est juste tes yeux… ils ont changé…

- Quoi ? Comment ça « changé » ?

Philippe attrapa un miroir et le donna à Héléna. Elle l’approcha de son visage et regarda ses yeux. Elle ne bougeait plus, étonnée et stupéfaite de ce qu’elle voyait. Elle avait les yeux dorés comme les loups.

- Ils sont dorés, comme les vôtres, parvint-elle à articuler.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Eylia 2016-04-18T11:05:19+02:00

Partie I, extrait chapitre 6

Tout à coup le téléphone sonna. Héléna se leva pour répondre et devint toute blanche Sa main faillit lâcher le téléphone. Quand elle raccrocha, elle resta figée, livide. Philippe dut presque crier pour qu’elle lui réponde.

- Qu’y a-t-il ?

- Tu avais raison : c’était le père Maussard. L’Ordre m’a retrouvée, il sera ici dans quinze minutes. Qu’est-ce que je vais faire ? Où vais-je aller ? Le père Maussard m’a dit de ne pas aller à l’église, ils y sont déjà. Oh ! Mon dieu !...

- Calme-toi ! Quinze minutes, ça nous laisse le temps de partir d’ici ! Prépare-toi un sac en vitesse, ma voiture est garée dans l’avenue, nous serons partis avant qu’ils n’arrivent : je t’emmène chez moi !

- Quoi ? Non, tu es fou !

- Fais ce que je te dis et arrête de discuter, le dernier endroit où ils te chercheront c’est bien chez des loups, non ?

- Oui, mais tes amis…

- Ils comprendront !

En vitesse, Héléna attrapa un sac de voyage, y jeta quelques affaires pour se changer, une paire de chaussures, sa trousse de toilette et ses deux saïs, les seules armes qu’elle avait dans son appartement. Elle enfila ses chaussures et son manteau. Ils sortirent de l’appartement dix minutes après le coup de téléphone du père Maussard, remontèrent la rue et l’avenue jusqu’à la DS3 sport orange et noir de Philippe. Il démarra. Dans le rétroviseur, ils virent une voiture se garer. Quatre hommes en descendirent et rentrèrent dans la rue d’Héléna. Elle regarda Philippe d’un air anxieux :

- Ce sont des gens de l’Ordre ?

- C’est probable, mais je ne pense pas qu’il soit judicieux d’aller le leur demander. Filons, lui répondit-il calmement tout en accélérant.

Ils étaient sortis de l’appartement juste à temps.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode