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Y'a rien a dire: Marine Carteron c'est une RÉ-VÉ-LA-TION !!!!!

Une histoire pationnante et pleine d'humour...Pour les adorateurs de Césarine, dites vous que le livre sur l'art de la guerre existe VRAIMENT!!!!et en plus il est lui meme super sympa, drole, et très instructif.

C'est une série jeunesse qui s'est plantée comme étant une ref pour la litt. jeunesse francophone et, ne l'ayant pas lue plus jeune, j'avais quand même bien envie de découvrir cette série dont j'ai entendu beaucoup de bien. Malheureusement, je crois que je suis quand même un peu trop grande pour ce genre de récit, car, autant j'ai retrouvé le peps et les rebondissements que j'aime tant dans les romans d'action pour ados, autant d'autres aspects m'ont tellement énervée. Le récit est parsemé de schémas familiaux toxiques et/ou dépassés (sexisme, possessivité maladive et jalouse du fils envers sa mère, infantilisation et passivité de la mère, héroïsme du père, etc) qui m'ont sortie de la lecture. Je ne comprends pas l'intérêt d'avoir choisi un héros qui devient quelqu'un de décent au 3e tome seulement ? Il est évident que son histoire, la perte de son quotidien et d'une partie de sa famille, puissent le chambouler. Mais de là à faire des remarques sexistes à tout va, à dénigrer les autres, à avoir un comportement exécrable envers sa mère (ha, un jour j'aimerais parler des daronnes en littérature jeunesse, surtout confrontées à la figure du père, y'en a des choses à dire sur le bon sexisme intériorisé), je n'ai pas compris. Je vois bien que l'autrice a choisi un héros "cool, ado de tout les jours", mais pouah, il était imbuvable 2/3 du temps. Heureusement que Césarine, l'autre protagoniste de l'histoire, rattrape le tout. Je crois que je suis allée au bout du série pour elle hehe. C'est une jeune fille autiste et j'ai trouvé génial que M. Carteron mette un personnage autiste en scène, sans masquer son handicap ni en faire un don pour se sortir des passes difficiles (même si ça sert l'histoire à plusieurs reprises, on va pas se mentir).

En termes de scénario, ça alterne entre les passages plus sérieux, vifs de l'histoire principale et des moments plus détente du quotidien des héros. Cette 2e partie m'a moins intéressée, car les histoires de collèges, bon. Mais sinon, je trouve qu'il y a globalement de bonnes idées autour de l'Histoire, de la littérature, de la Mémoire (je mets des majuscules volontairement), de la censure, de la culture, etc. Des pentes qui peuvent rapidement devenir glissantes, mais qui restent ici plutôt sages pour rester dans l'adn jeunesse de la série. La fin du T3 m'a franchement plu ! C'était osé et un peu abusé, mais j'ai bien aimé haha. En plus, ça créé un lien avec son autre série et le concept me plaît.

C'est une trilogie qui se dévore toute seule, avec les chapitres courts, l'humour rafraîchissant qui contrebalance la noirceur et le suspense de certaines scènes ! Y avait des moments assez violents qui m'avaient pas mal déroutée !

La partie finale était un poil trop longue pour moi, tout en bâclant certains éléments mais sinon ça restait suffisamment addictif pour que j'y sois plongée sans relever la tête avant longtemps !

L'un des protagonistes, Auguste, est un jeune ado doté d'un sarcasme explosif qui m'a beaucoup fait rire, j'ai aussi été attendrie par sa douceur envers ses proches ainsi que les tourments qui l'assaillent souvent...Il a quand même des moments et des réfléxions qui m'ont ennuyée maaaiis bon, c'est un ado quoi...

L'autre protagoniste est sa soeur, Césarine, une autiste qui bloque ses sentiments, une surdouée qui prend tout au 1er degré, bref c'était un perso super touchant et surprenant dans sa vision des choses et surtout son évolution, qui se fait progressivement et de manière pertinente !

Concernant les autres persos, j'ai adoré les découvrir dans le T1 mais je trouve que par la suite, ils sont assez négligés et on se contente de la surface...En même temps, plus le récit avançait, plus il se focalisait sur l'action et l'intrigue centrale: une guerre entre les protecteurs de la vérité à travers les livres, et les autodafeurs.

C'était chouette de voir l'Histoire exploitée pour nourrir les enjeux du présent, les évènements étaient imprévisibles, ça s'enchainait bien malgré les temps morts qui n'étaient heureusement pas trop lourds.

Et c'était parfois frustrant car on aurait pu avancer plus vite si les persos communiquaient mieux entre eux !!

Par ailleurs, les relations entre eux m'avaient touchée dans le T1 mais ça passe un peu en arrière plan vers la fin, c'est dommage :/

Bref, c'était une aventure vachement cool, une belle découverte !

J'ai fini cet intégrale il y a quelques heures, et à vrai dire mon avis était très bon jusqu'aux dernières pages. Mais commençons par le début:

Le tome 1 m'a enchantée, j'ai été tout de suite prise dans l'histoire, je me suis attachée très rapidement aux personnages et en particulier à la petite Césarine, si intelligente et directe mais ne saisissant que très mal le concept de second degré. Les extraits du journal de Césarine dans l'histoire vue par Auguste nous donne une ouverture sur l'histoire et la façon dont évolue les choses, cela m'a énormément plu et m'as permis d'accrocher encore plus facilement au livre. Cela reste un premier tome basique si je puis dire, où l'intrigue nous est doucement amenée et où le complot des Autodafeurs se dévoile petit à petit.

Le second tome est pour moi clairement un tome de transition, Spoiler(cliquez pour révéler)le fait que Auguste ne puisse pas sortir apporte peu d'actions, mais ici encore une fois le point de vue alterné avec Césarine nous permet d'avoir une plus grande vision des choses et d'avoir connaissance de ce qui se passe à l'extérieur, ce qui nous permet de ne pas décrocher. Dès le moment où Auguste est libéré on entre enfin dans l'action, et toute la partie finale de ce tome est haletante et pleine de suspense, et donc pour le moins très appréciable. Les révélations se succèdent aux questions, et cette deuxième partie s'achève sur une sortie théâtrale et une remise en question d'Auguste, tout cela incroyablement bien décrit.

Et pour finir, le tome 3. Ce dernier tome nous plonge dans le Spoiler(cliquez pour révéler) quotidien quelque peu morne des enfants de la Confrérie sur l'île de Redonda, alors que les Autodafeurs assurent petit à petit leur domination. Je me répète mais au début du tome c'est encore une fois le journal de Césarine qui nous apporte la plupart des infos Spoiler(cliquez pour révéler)puisqu'Auguste, en pleine dépression, refuse de sortir de sa chambre. L'entrée fracassante du personnage d'Inès va mettre fin à ça, et c'est tant mieux parce que sinon, ça n'en finirait jamais. Pour le coup, Inès est un personnage que j'ai beaucoup aimé, elle me paraît moins superficielle qu'Isabelle. Avec elle, commence la recherche afin de comprendre où se trouve ce fichu livre qu'on ne peut pas lire, et les révélations, encore une fois. Ce qui m'a le plus gêné dans toute cette fin de tome, c'est justement ce livre qu'on ne peut pas lire. J'avoue que je ne m'attendais tellement pas à ça que j'ai été déçue de cette "justification" si je puis dire. Cependant, l'épilogue et la petite référence à "Génération K" m'a beaucoup plu, et m'a même donné envie de relire l'autre trilogie de Marine Carteron afin de trouver les concordances, alors même que ma PAL est déjà bien remplie ^^'

Enfin bref, j'ai essayé de ne pas m'étaler et pourtant c'est encore hyper long, je n'ai pas vraiment parlé des personnages... Tous ceux qui m'auront lu jusqu'ici, merci, et si vous avez des remarques n'hésitez pas à m'en faire part!

Super roman qui ne manque pas d'humour ! Les personnages sont très attachants ( j'aime baucoup Néné ! ). Ce roman est très captivant ! Je le conseille vraiment !

Un roman tout simplement CAPTIVANT.

Un père assassiné

Un prof particulièrement sympa

Un proviseur qui le déteste

Une confrérie dont il fait apparemment partie

Une petite soeur autiste vraiment intelligente

Augustus doit choisir amis et ennemis et ne doit pas s'effondrer au premier malheur, et pour ça, il se sert de beaucoup d'HUMOUR.