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Nouvel extrait :

— C’est quoi cette tenue ?! Allez en changer sur-le-champ ! Et toi ?! Ton Gouno est l’extension de ton corps, respecte-le et nettoie-le correctement ! – là le capitaine lança un regard furieux à chacun des soldats alignés – déguerpissez tous ! hurla le militaire.

— Je ne sais pas ce qui s’est passé… mais le capitaine est de très mauvaise humeur, chuchota l’un de ses hommes à son compagnon, en sortant de la rangée.

— Je ne l’ai jamais vu comme ça… y’a sûrement une femme là-dessous, répliqua l'autre sur le ton de la confidence.

Kyaan qui avait surpris leur conversation les assassina du regard et lorsqu’il commença à se diriger vers eux, les gardes déguerpirent tels des lapins pourchassés par un loup.

— Eh bien, eh bien… lança Myun Swok en s’approchant de son ami.

— Quoi ?! aboya le fils du ministre des armées en lui faisant volte-face.

Mais au lieu de le calmer, la réaction du militaire déclencha son hilarité.

— Je ne savais pas qu’une annulation de séance d’entraînement pouvait te mettre dans un tel état de nerfs… susurra Myun, un brin perfide.

Les prunelles de Kyaan flamboyèrent.

— Cela n’a strictement rien à voir… mes hommes sont des bons à rien, voilà ce qui me rend dingue, expliqua le capitaine, les dents serrées.

— Si tu le dis… fit son ami, un air faussement angélique sur le visage.

Un sourire féroce étira la bouche du fils du ministre des armées puis il dégaina son épée.

— Un petit duel… ça te mettrait en forme… proposa-t-il, fielleux.

Myun secoua négativement la tête.

— Je n’éprouve absolument pas l’envie de me retrouver découpé en tranches, merci.

— Tranche de quoi ? les interrompit Hoon en débarquant la bouche pleine d’un morceau de brioche.

Kyaan se tourna vivement vers lui, et la rage froide qui déformait les traits du visage de son cousin le figèrent sur place. Gilben en avala avec difficulté sa bouchée.

Le militaire le désigna de la pointe de son sabre.

— Sur le terrain ! lui ordonna-t-il d’une voix autoritaire et grondante.

Kyaan partit en premier tout en fulminant.

Hoon jeta un regard désespéré à Myun Swok qui rit de nouveau.

— Mais pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai encore fait ? se plaignit Gilben avant d’engloutir le reste de la pâtisserie.

Le fils du trésorier royal le suivit des yeux, traîner des pieds jusqu’au terrain d’entraînement.

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Nouvel extrait :

– Kyaan et Myun –

Myun resta muet un court moment. Il préféra observer son ami qui gardait toujours le dos tourné, les mains sur les hanches et la tête basse.

— Pourquoi ? dit-il soudainement. Pourquoi je suis incapable de parler avec cette femme, et ce, depuis notre toute première rencontre ? Elle… Elle… ! Elle a le don de m’énerver à un point où ma langue réagit avant mon cerveau ! Je m’étais pourtant juré de m’excuser convenablement lorsque je la reverrais, d’être calme… insensé ! C'est vraiment insensé !

— Tu souhaites connaître mon opinion, ou ce petit discours n’est que pure rhétorique ? le questionna le fils du trésorier.

Kyaan fit volte-face puis lui adressa un long regard irrité.

— Je sais ce que tu vas me dire et ce n’est pas ça, lâcha-t-il sèchement.

— Ah. Alors si tu le sais… fit Myun en se retenant de rire.

— Je… commença le capitaine pour fermer brièvement les yeux et les rouvrir immédiatement. Je ne suis pas attiré par ce genre de femme, mon ami.

— C’est certain… heureusement que tu le précises parce que j’aurais pu en douter à la manière dont tu l’as dévorée des yeux. Moi-même, je ne suis pas indifférent à son charme, surtout dans cette tenue alors je ne risque pas de te jeter la pierre.

— Toi… tu aimes toutes les femmes. Nous ne sommes pas comparables !

L’aristocrate feignit d’être blessé puis cacha le bas de son visage derrière son éventail.

— Je ne suis pas aussi facile que j’en ai l’air ! objecta-t-il, la mine mélodramatique.

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Nouvel extrait :

En galant homme, le fils du trésorier la laissa entrer la première pour rapidement la suivre. La princesse se statufia en découvrant le capitaine Kyaan penché au-dessus de son bureau, tout au fond de la pièce principale du quartier général de la garde royale. Visiblement, il étudiait des rouleaux. Ses cheveux étaient noués en un chignon très serré et son bandeau aux couleurs de Koro lui ceignait le front. Il dut se sentir observé car le militaire releva vivement la tête après seulement quelques secondes. Le candidat du clan Zyr se figea en reconnaissant Aijee, son regard glissa furtivement sur les épaules dénudées de la fille du roi puis il afficha une expression légèrement ébranlée. Cependant, le soldat se reprit vivement en s’apercevant qu’elle l'observait attentivement.

— Hanla… que faites-vous ici ? s’enquit-il d’une voix qu’il voulait posée.

— Nous étions en plein rendez-vous lorsque tu as envoyé un messager, répondit le notable à la place de la princesse.

— Tu m’en vois désolé, Myun, fit le garde royal sans paraître navré.

Ce qui déclencha un petit rire chez son ami.

— Il n’en reste pas moins que ce n'est ni le moment, ni un endroit convenable pour une princesse, poursuivit Kyaan, d’un ton neutre. Surtout… dans cette tenue.

Aijee arqua un sourcil.

— Que reprochez-vous à ma tenue, capitaine ? susurra la jeune femme, hypocrite.

Le militaire plongea aussitôt son regard dans le sien.

— Dois-je vraiment vous énumérer les critiques ? répliqua-t-il froidement.

La jeune femme sourit, un brin provocante.

— Je vous en prie, j'en trépigne de curiosité !

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Nouvel extrait :

— Ahaaaaaa… !!

— Mais qu’est-ce qui t’arrive ?!

Lamyon fixa le jeune Gilben avec perplexicité. Celui-ci désigna de l’index les loupes rondes cerclées de fer posées sur le nez de l’érudit. Elles grossissaient de façon grotesque, limite effrayante, les yeux du Yan-ban.

— C’est quoi ce truc ?! s’écria Hoon, horrifié.

— Cela me permet de mieux voir les détails des pièces, ce sont des…

— C’est dégoûtant ! Je peux presque voir l’intérieur de ton œil !

Lamyon se redressa puis croisa les bras sur son torse, les lèvres pincées.

— Veux-tu cesser de faire l’idiot ?

Le guerrier détourna la tête tout en secouant les mains devant lui, une grimace écœurée sur le visage.

— Ne me regarde pas avec cette chose… je vais faire des cauchemars.

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Nouvel extrait :

— Je refuse !

— Hanla… je doute de plus en plus de votre féminité. Étiez-vous un homme dans une vie antérieure ?

— C’est… c’est… c’est trop ! s’écria la jeune femme, depuis le paravent de bois.

— Sortez de là afin que je puisse en juger par moi-même.

— Hors de question !

— Hanla… ne faites pas l’enfant… commença le fils du trésorier royal tout en s’avançant.

Il stoppa brutalement de parler et de se rapprocher simultanément.

La princesse apparut dans une robe dite « d’apparat »… ses cheveux détachés tombaient librement dans son dos et certaines mèches caressaient ses épaules dénudées. C’était un vêtement porté par les femmes issues de la noblesse lors des fêtes royales. Un bustier sans manches en soie sur une jupe de tissu identique qui couvrait plusieurs jupons.

Myun ne parvenait pas à détacher son regard des clavicules de la fille du roi.

Aijee n’osait pas l’affronter directement et ses doigts trituraient nerveusement l’habit, tirant parfois dessus.

— J’ai l’air ridicule… souffla-t-elle.

— Oui.

L’aristocrate avait parlé sans prendre la peine d’écouter la réflexion de la demoiselle qui se tenait devant lui. Ce mot avait fusé hors de sa bouche, répondant à une multitude de superlatifs élogieux qui surgissaient dans son esprit.

La princesse releva vivement la tête, la colère brillait au fond de ses yeux, mais trop subjugué, Myun n’y prêta pas attention… il préférait de loin laisser vagabonder son imagination sur le reste du corps de la jeune femme, chastement caché sous les vêtements.

— Votre délicatesse vous perdra, monsieur Swok ! grinça Aijee.

Les sourcils de Myun formèrent un accent circonflexe.

— Mhm ? fit-il comme s’il sortait d’un rêve particulièrement agréable, en croisant son regard.

Aijee capta ses prunelles voilées par une émotion qu’elle eut du mal à identifier et rougit légèrement en détournant une nouvelle fois les yeux.

— Rien, oubliez ça.

— Ça va être difficile, murmura-t-il, plus pour lui-même que pour la princesse.

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Nouvel extrait :

— Par le ciel ! s’écria un homme dont elle identifia rapidement la voix.

La jeune femme releva la tête dans sa direction, un sourire poli placardé sur les lèvres.

— Seigneur Myun… quel plaisir de vous revoir ! dit-elle avec une amabilité exagérée.

Il affichait un tel air consterné que cela en était presque comique !

— Êtes-vous une femme, Hanla ? s’enquit-il sérieusement.

Le sourire de la fille du roi s’écorna sous la réflexion, elle dut redoubler d’efforts afin de le maintenir en place.

— C’est ce qu’a affirmé l'aide-accoucheuse à mes parents lors de ma naissance, rétorqua Aijee en serrant les dents.

Myun agita un index vers elle.

— Votre teint effraierait un démon et je ne parle même pas de votre tenue. Ce qui vaut pour une séance d’entraînement au Gouno est rédhibitoire pour une leçon de courtoisie.

— Nous pouvons faire avec, insista la princesse sans desserrer la mâchoire.

— Non. Nous ne pouvons pas. Mais que faites-vous la nuit ? Le sommeil est vital pour garder fraîcheur et beauté !

La jeune femme bondit sur ses pieds, furieuse.

— Il se trouve que, hier soir, j’ai accompagné une amie témoigner auprès d’un enquêteur car on lui avait donné de la fausse monnaie sur le marché en fin d’après-midi. Elle redoutait de s’y rendre seule et voyez-vous, j’ai été témoin du meurtre de ce même notable ! Alors excusez mon teint défraîchi parce que j’ai eu – la princesse plaça son index au-dessus du pouce – un peu de mal à dormir !

— Je vois, se contenta de répondre le fils du trésorier royal.

— Non, vous n’avez pas vu ! C’est bien pour cela que vous avez meilleure mine que moi, seigneur Myun !

Le fils du trésorier royal déplia d’un geste sec son éventail. C’était là un accessoire que les hommes utilisaient parfois, surtout quand ils faisaient partie de la noblesse. Il cacha le bas de son visage derrière, mais les ridules au coin de ses yeux le trahirent.

Il osait en rire alors que la jeune femme avait cru mourir de peur ?!

— Vous n’imaginez pas à quel point je suis ravie de vous divertir, Swok Myun !

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Nouvel extrait :

La princesse fut dépitée lorsqu’elle comprit qu’elle manierait seulement les sabres destinés aux débutants ou aux enfants.

— C’était donc vous… la fille au sanglier, dit une voix masculine dans son dos.

La jeune femme sursauta tel un garnement pris en faute, puis, le sourire aux lèvres, elle fit volte-face à son interlocuteur dont elle avait immédiatement deviné l’identité.

— Surprise ! chantonna-t-elle. Comment allez-vous, monsieur de la garde royale ?

Kyaan eut une étrange mimique en réponse… comme s’il était contrarié ou amer.

— Les fantaisies du destin sont parfois… déstabilisantes, commenta-t-il d’une voix ténue pour se rapprocher ensuite, lui aussi, de la table où se trouvaient les épées.

Aijee imita la direction de son regard qui restait braqué sur les Gouno de bois.

— Étant donné que c’est plus cérémonial qu’un véritable cours de maniement du sabre… nous pourrions éviter l’étape des épées pour enfant… commença la princesse en essayant de papillonner des yeux dans l'espoir de l’attendrir ou le faire céder à son caprice.

Le faible sourire du militaire s’effaça dans la seconde afin de laisser la place à une expression plus dure et déterminée.

— Les bases sont essentielles, je ne prends pas votre enseignement à la légère, Hanla.

La jeune femme grimaça puis afficha une moue boudeuse.

— Vous n’êtes pas censé me faire du charme, me cirer les souliers et me dire ô combien je suis merveilleuse pour que je vous choisisse comme époux ?

— Impossible, lâcha Kyaan en lui tendant l'une des épées.

— En quel honneur ? Votre éthique de garde royal vous en empêche ? C'est ça ? demanda-t-elle en acceptant le Gouno du bout des doigts.

— Absolument pas, dit-il encore succinctement pour ensuite l'inviter à le suivre d'un signe de la main.

— Eh bien ? Quelle en est la raison ?

Le militaire lui adressa un long regard impassible.

— Vous tenez plus de la petite peste pourrie gâtée incontrôlable qui mérite une bonne fessée que de la femme à séduire. Ce qu’il vous faut, c’est une bonne leçon, pas un bouquet de fleurs et un poème.

Aijee s’étrangla avec sa propre salive.

— Vos bons points viennent de chuter au fin fond d’un volcan en éruption et brûlent dans la lave de ma colère !

— L’image est parlante… en garde.

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