Extraits

- Si vous pensez m’impressionner avec votre regard de vampires, vous êtes mal tomber.

- Qui tentez vous de convaincre en disant cela?

Moi, crétin.

Nous avons dansé et peut-être que nos bouches ont dérapé.

Je faisais semblant de ne rien comprendre pour voir s’il arriverait à me parler franchement . C’était à lui de faire tout le travail. Je m’étais toujours montrée sympa avec lui, sauf les fois où il me cherchait vraiment. Dake, en revanche, n’avait fait aucun effort.

- Tu fais exprès d’agir comme une idiote ?

Je me mordillai nerveusement la lèvre. Impossible de jouer la comédie avec lui, et de toute évidence, je n’étais pas assez bonne actrice puisqu’il avait très vite repéré ma tactique.

- Si je te disais qu’après l’épisode de la boîte de nuit, j’avais commencé à être véritablement attirée par toi, tu dirais quoi ?

- Que c’est réciproque.

- Alors, pourquoi t’obstines-tu à être aussi distant ?

- Il semble que tu ais oublié que c’est interdit. Je haussai les épaules. Je n’avais pas oublié

Mon cœur bondit dans ma poitrine lorsque Louis se mit à genoux devant moi en prenant ma main. Dake écarquilla les yeux. Lucas gronda et retint son ami pour ne pas qu’il s’interpose. C’est quoi cette mauvaise blague ! Pitié sortez-moi de ce cauchemar, pensai-je, paniquée. - Les membres du Conseil et moi-même nous sommes mis d’accord pour offrir un siège à Louis. Ton siège en l’occurrence. Et tu porteras son enfant pour continuer notre lignée. Louis leva les yeux vers moi et sourit. - Veux-tu devenir ma femme

Je sentis un corps se mettre contre moi, et Louis prit ma tête dans ses mains.

- Ne me touche pas !

Je me décalai contre la vitre, mais il me suivit et plaqua ses lèvres contre les miennes dans une étreinte possessive. Je me débattis, mais il piégea mes poignets dans ses mains et m’empêcha de bouger.

- Louis ! Ne me pousse pas à te détester, je t’en prie.

Les larmes coulèrent sur mes joues, et je m’efforçai à le regarder. Je ne le détestais pas encore totalement, mais s’il continuait à me traiter comme ça, ça n’allait pas tarder.

- Pourquoi ne veux-tu pas m’aimer ?

Je me pinçai les lèvres.

- Tes manières de faire laissent à désirer… Et c’est Dake. Personne d’autre. Je t’en prie. Renonce au mariage.

- Non.

- Mais pourquoi ? Réfléchis !

- Non. Toi réfléchis. (Il se mit à caresser ma joue et je fus prise d’un frisson désagréable.) Tu es une princesse. Et le rôle qu’il t’incombe c’est de donner un héritier. Avec ce vampire, tu ne pourras rien faire. Ton père n’aura personne pour lui succéder. Avec moi, tout sera plus simple.

- Je ne suis pas une poule pondeuse.

- Ce n’est pas ce que j’ai dit.

- Au contraire. (Je dégageai sa main et me collai contre la vitre.) Tu me demandes de te donner un enfant. C’est le rôle que l’on attend de moi. Je ne veux pas d’enfant. Je ne veux pas qu’un enfant vive dans cet environnement. Je ne t’aimerais jamais. Tu comprends ?

- Je veux un enfant de toi.

- Tu ne m’écoutes pas.

- Toi non plus. Tu n’as pas le choix.

- On a toujours le choix. Et j’ai choisi Dake.

- Non, tu m’as choisis moi.

Je fus prise d’un nouveau sanglot. Oui, je l’avais choisi. Pas parce que je l’aimais mais parce que je ne voulais pas que Dake meurt.

- Nous pouvons la tuer maintenant.

Non, non, non. Pitié !

Mick plaça ses mains de part et d’autre de ma tête, prêt à me briser le cou, mais avant qu’il n’y parvienne une explosion retentit dans l’ensemble de la pièce, et des hurlements se mirent à fuser de toute part. Mick jura et les vampires de la pièce reculèrent.

La porte s’ouvrit dans un grand fracas, laissant apparaitre trois hommes et d’autres silhouettes que je ne reconnus pas. Ils étaient environs cinq.

Merci mon Dieu !

- Je crois que le messager n’est pas arrivé à destination, dit Dake en lançant un collier sur le sol.

Je compris qu’il appartenait au messager lorsque Mick jura dans sa barbe. Son haleine fétide me caressa la joue et je tentai de me libérer de son emprise.

- Vous preniez le thé ou quoi ? lançai-je à Louis, Dake et Lucas en guise de salut.

« Puis, je me métamorphosai.

Le processus fut quelque peu douloureux mais je réussi à passer outre, ce qui n’était pas toujours le cas. Le fait que j’étais maître de mon esprit au moment du changement me permettait d’être à la fois, préparer à la douleur ainsi que de gérer la vitesse à laquelle je devenais une louve. Plus c’était lent et maîtrisé, moins j’avais mal. Mais lors d’un combat, ça risquait de me porter préjudice.

Je filai dans le jardin à quatre pattes, mes coussinets foulant l’herbe mouillée. C’était tellement bon de sentir, d’entendre, de voir tout ce que je ne pouvais pas distinguer sous forme humaine. Une part de moi-même redoutait le moment où j’apprendrais vraiment qui j’étais, mais une autre était heureuse de constater que je n’étais pas différente. Même après ça, même après la révélation de Louis, ma nature restait pour la même. J’étais une louve, peut-être que partiellement. Toutefois, j’en avais l’allure et les sentiments. »

« -  Louis ! Ne me pousse pas à te détester, je t’en prie.

Les larmes coulèrent sur mes joues, et je m’efforçai à le regarder. Je ne le détestais pas encore totalement, mais s’il continuait à me traiter comme ça, ça n’allait pas tarder.

-  Pourquoi ne veux-tu pas m’aimer ?

Je me pinçai les lèvres.

-  Tes manières de faire laissent à désirer… Et c’est Dake. Personne d’autre. Je t’en prie. Renonce au mariage.

-  Non.

-  Mais pourquoi ? Réfléchis !

-  Non. Toi réfléchis. (Il se mit à caresser ma joue et je fus prise d’un frisson désagréable.) Tu es une princesse. Et le rôle qu’il t’incombe c’est de donner un héritier. Avec ce vampire, tu ne pourras rien faire. Ton père n’aura personne pour lui succéder. Avec moi, tout sera plus simple.

-  Je ne suis pas une poule pondeuse.

-  Ce n’est pas ce que j’ai dit.

-  Au contraire. (Je dégageai sa main et me collai contre la vitre.) Tu me demandes de te donner un enfant. C’est le rôle que l’on attend de moi. Je ne veux pas d’enfant. Je ne veux pas qu’un enfant vive dans cet environnement. Je ne t’aimerais jamais. Tu comprends ?

-  Je veux un enfant de toi.

-  Tu ne m’écoutes pas.

-  Toi non plus. Tu n’as pas le choix.

-  On a toujours le choix. Et j’ai choisi Dake. »

Alors pourquoi n’essayes-tu jamais de discuter avec moi ? demandai-je doucement.

- Tu as vraiment envie d’en discuter maintenant ?

- Discuter de quoi ?

- Notre attirance.

Encore une fois, c’était on ne peut plus clair. Je déglutis, rivai mon regard sur la route et accélérai tandis que le feu passait au vert.

- Notre attirance, fis-je distraite.

- Ce qui s’est passé à l’Apocalypse

- Si vous pensez m’impressionner avec votre regard de vampire, vous êtes mal tombés.

- Qui tentez-vous de convaincre en disant cela ?

Moi, crétin.

- J’ai des années de pratique.

- En quoi ? En prétention ?