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«Hugo,
Aujourd’hui comme tu peux le constater, c’est une lettre que je t’envoie et non pas une simple carte, qui n’aurait pas été assez grande pour te dire combien j’ai été profondément émue par toute ton histoire que tu m’as racontée lors de ma dernière visite.
Je n’ai cessé d’y songer ces derniers jours en me disant qu’il avait certainement été d’autant plus difficile pour toi de me parler de toutes ces terribles épreuves auxquelles tu avais fait face.
Je te remercie d’avoir pris sur toi, d’avoir eu la force de le faire et de m’avoir dévoilé cette partie sombre de ton existence. Je le reçois et le perçois comme une marque de confiance inestimable.
Maintenant que je connais ta vie, ton passé, je suis encore plus déterminée à t’apporter mon aide et à te soutenir. Ne t’imagine pas pouvoir te débarrasser de moi comme ça !
Tu as suggéré que ton monde était infréquentable pour moi, sous-entendu qu’il était malsain. Mais rien ne m’oblige à y entrer, je peux tout simplement t’accueillir dans mon monde à moi. Mais sache que je regretterais énormément que cette différence de milieu soit le motif d’une rupture de contact. Mon but reste de t’apporter du réconfort.
…
Je te dis à dans quelques jours. Garde courage.
Cordialement
Laure»
Afficher en entierChapitre 1 :
«…Il avait l’air sonné et tentait de se relever tant bien que mal. Il était grand, une carrure de sportif, cheveux bruns rasés très courts et les yeux noirs. Son regard était sombre et dur à
la fois. De sa lèvre inférieure éclatée, s’écoulait un fin filet de sang.
— Ça va, lui demanda Laure en se penchant vers lui. Est-ce que vous êtes blessé ?
Elle se pinça les lèvres vivement aussitôt en prenant conscience de la stupidité de sa question. Évidemment non qu’il n’allait pas bien. Son air peu sympathique impressionnait la jeune femme qui n’osait pas s’adresser à lui, ou alors avec les plus grandes précautions.
— Je suis vraiment désolée. Vous êtes sorti là, de nulle part et je n’ai pas pu vous
éviter.
— Alors c’est vrai ce qu’on dit ! déclara-t-il plantant son regard perçant dans celui de
Laure.
Il s’était remis debout et bien que légèrement chancelant, il la dominait largement.
— Quoi donc ?
— Que les femmes au volant sont de vrais dangers publics !
…»
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