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La jalousie m'égarait et je repris entre deux hoquets nerveux :

- De l'amour ! Parlons en de l'amour ! Quand vous avez le toupet de me conduire chez.. chez.. votre maîtresse !

Il lâcha mes mains, recula et, les yeux arrondis par l'incompréhension, il répéta :

- Ma maîtresse ?

- Oui. Cette Gabrielle... ne me dites pas qu'elle ne vous est rien, je ne vous croirai pas !

Soudain, il éclata de rire. Un rire qui le secoua de la tête aux pieds.

Je ne ris pas. Je me renfrognai et croisai les bras sur ma poitrine dans un geste qui, je l'espérais, lui montrerait que je n'étais pas dupe facilement.

Enfin calmé, il me lança :

- Ma parole, vous êtes jalouse !

Piquée au vif, je pérorai :

- Non point, lucide.

- Mais si, vous êtes jalouse ! Et si vous êtes jalouse, c'est que vous m'aimez. Et si vous m'aimez, c'est que j'ai bien fait de vous enlever !

J'avais du mal à suivre son analyse. Il me prit dans ses bras, me serra contre lui. Je sentis son odeur et ses cheveux me caressèrent délicieusement la joue... Tout mon être s'affola. Son souffle chatouilla mon cou.

- Hortense, je vous aime comme un fou! Plus que ma vie puisque je la risque sans hésiter pour être avec vous ! Je vous aime...

Cet aveu si doux se rependit en moi comme une eau de fleurs... et se heurta au feu de ma jalousie.

- Mais... Cette Gabrielle ?

- Une amie. Une véritable amie et seulement une amie.

Je n'en croyais pas mes oreilles et je me jugeai bien misérable d'avoir pu douter un instant de ses sentiments.

- Ainsi donc, vous ne l'aimez pas ?

- Mais non, sotte, puisque c'est vous que j'aime !

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chapitre I : p.15

Simon était devenu fou. Comment osait-il me demander de fuir cette maison comme...comme une voleuse alors que j'y avais été accueillie, instruite et nourrie depuis de si nombreuses années ?

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Et puis un jour la lettre que je reçus m'affola au plus haut point. Il disait:

Ma mie,

Je ne peux demeurer plus longtemps loin de vous. Tenez-vous, demain après minuit, près de la porte sud, je viendrais vous y chercher. Nous nous marierons et pourrons enfin nous aimer. Simon.

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"J'espérais que mon indiscipline s'arrête là. Je n'était pas née pour la révolte et l'aventure.

Du moins, c'est ce que je croyais."

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Je me voyais bien passer le reste de ma vie dans l'inconfortable château avec mon père et Babeth.

Elle ne l'entendait probablement pas de cette oreille et, d'après ce qu'elle m'a raconté, elle remua ciel et terre pour que j'échappe à ma triste condition. A force de persuasion, elle réussit à sortir mon père de sa torpeur afin qu'il me cherchât un lieu susceptible d'accueillir une demoiselle bien née mais sans le sou pour parfaire son éducation. L'évêque avait entendu parler de l'institution fondée par Mme de

Maintenon. Il conseilla à mon père de faire une demande. J'ignore par quel miracle elle fut acceptée.

C'est ainsi qu'un jour Babeth m'accompagna jusqu'à la porte de la maison de Rueil où Mme de Brinon et Mme de Maintenon avaient regroupé une vingtaine de fillettes tout aussi misérables que moi.

Les premiers temps, l'enfermement me pesa. Il me manquait l'air de ma Bretagne, le vent sous les tuiles du toit, le patois, la voix de mon père, et la chambre de ma mère et de ma soeur où j'aimais me réfugier lorsque la nostalgie m'envahissait.

Rapidement pourtant, je mesurai la chance que j'avais eue d'être acceptée dans cette maison où j'étais vêtue correctement, où il ne pleuvait pas sur mon lit et où je mangeais à ma faim, ce qui n'était plus le cas depuis plusieurs mois.

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-Venez !m'ordonna-t-il en me tendant la main pour m'aider à me redresser.

Mon cœur se mit à tambouriner dans ma poitrine et m'envoya une dérage sanguine au visage. Je retrouvai tous mes esprits. Il ne m'avait pas oubliée.

-Enveloppez-vous dans ma cape et suivez-moi.

Soudain,je compris.Il tenait un cheval par la bride. Il venait me chercher. Tout ce que m'avait dit Isabeau me revint en mémoire. Il ne pouvait pas risquer les galères pour moi. Je tentai de le dissuader:

-Je...ne puis...

-M'aimez-vous?

-Oui.

-Alors fuyons.

Mille pensées mais je n'eus le temps d'en formuler aucune.Tout alla très vite.

Il s'accroupit, croisant les mains contre le flanc de son chevalet , sous les regards médusés des gentilhomme, des mousquetaires et de quelques dames restées dans leur calèche, nous franchîmes le portail sans que personne n’esquissât le moindre geste pour nous retenir.

J'eus à cette seconde une impression de légèreté et de liberté incroyable tandis qu'une douleur me crispait le ventre.

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Nous sortîmes enfin de cette forêt sombre et malaisée et nous marchâmes dans une terre meuble et douce à mes pieds endoloris. L'air était moins vif. Dans un geste de soulagement et d'espoir, je serrai la main de Simon. Dans l'autre, il tenait notre modeste baluchon.

Tout à coup, Jean-Jean s'arrêta net.

_ Quelque chose ne va pas? s'informa Simon.

_ Oui. Une chemise sèche devant la fenêtre de la mansarde, dit-il en désignant la maison. C'est un signe de Gustave.

_ Et qu'Est-ce qu'il signifie?

_ Que les gardes sont dans le coin. C'est de vot' faute. Vous avez traînassé en chemin.. et à sept heures en hiver, c'est la relève de la garde... Il aurait fallu y être à six... lorsque ceux du premier quart sont à moitié endormis...

_ Mon dieu, qu'allons-nous faire? m'inquiétais-je.

Jean-Jean me foudroya du regard, comme si nos difficultés m'étaient entièrement imputables. Il nous ordonna de nous mettre sous le couvert des arbres. Immobile, il scrutait la campagne.

_ Ventrebleu! s'écria-t-il soudain, les v'là!

Il désigna deux chevaux qui galopaient dans notre direction.

_ Vous nous avez trahis! s'emporta Simon.

_ Non point, je vous le jure... mais il ne fait pas bon arriver au changement de garde!

Disant cela, il enfourcha Sultan, piqua des deux et disparut par le même chemin que nous venions d'emprunter après nous avoir conseillé:

_ Fuyez! Cachez-vous!

Trop tard. Dans quelques secondes, les cavaliers seraient sur nous.

_ Hortense, je vous confie le soin de retrouver ma mère et ma sœur, je vais courir vers le gué. Ils partiront à ma poursuite en pensant que je suis seul et...

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