Commentaire de Artemissia

J’avais bien aimé le premier tome et j’avais envie de découvrir l’histoire de Violet Garland. La première chose que je retiens de cette romance historique c’est la quantité de notes de bas de page de l’éditeur ! Je crois, si ma mémoire ne me fait pas défaut, que c’est l’une des rares fois où j’en vois si souvent (ça m’a pas mal coupée dans la lecture de l’intrigue d’ailleurs) !

Pour ce qui est de l’histoire, Violet aussi intrépide que têtu, s’est mise en tête de donner un coup de main au héros, Perry Wintersmith, un officier de Bow Street, qui enquête sur le vol de pendules aux statues osées. Violet a plus d’un tour dans son sac et surtout, elle sait voler, littéralement ! C’est le plus de cette série, puisque chaque héroïne reçoit un don de leur fée marraine Sinistre à leurs vingt-trois ans. Violet vole donc et ses aventures sont adoubées bon gré mal gré par son frère aîné.

C’est une héroïne avec laquelle j’ai eu un peu de mal. Je l’ai trouvé excentrique et agaçante au possible, et un peu naïve alors qu’elle n’est plus une gamine. Son obsession à vouloir aider à tout prix ce pauvre Perry m’a fait lever les yeux au ciel plus d’une fois. Quant à lui, c’est un héros que j’ai trouvé fade et sans grand intérêt. Je m’attendais à quelque chose de plus pétillant. Si la romance est au centre de leur histoire, ce n’est pas ce qui est le plus mis en valeur. L’enquête était bien plus palpitante même si ça reste assez simpliste au final. Le plus, reste dans l’élément fantastique et les pointes d’humour qui ne manque pas. J’ai également apprécié la différence sociale qui tend à leur faire croire, surtout au héros, qu’une romance entre eux est impossible. Et puis, j’aime beaucoup la plume d’Emily Larkin, heureusement puisque c’est ce qui m’a permis de terminer le livre.

Je l’avoue, cette histoire m’a moyennement emballée. Je m’attendais à plus de piquant. S’il y a bien quelques scènes spicy, ce n’est pas ça qui a pu remonter mon intérêt en demi-teinte pour ce couple, je le crains. Par contre, j’admets avoir apprécié l’amitié qui se tisse entre eux et cette complicité qui nait malgré ce qui les différencie.

Dans l’ensemble, je ressors mitigée par ce titre.