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Extrait ajouté par cyriellew 2012-08-16T10:58:32+02:00

– De quoi tu as envie ? me demande-t-il.

Si je ne me retenais pas, je lui répondrais « de toi ». Oh que oui que j’ai envie de lui ! L’épisode de la photo, son bras autour de moi, mon corps contre le sien… ça m’a fait me sentir toute chose. J’ai envie de lui… c’est atroce cette envie si forte d’un être alors que je ne peux pas l’assouvir. Pas encore… pas comme ça. Il n’est pas un homme de passage… il est tout pour moi.

– J’en sais rien.

– Tu es déjà montée sur la Tour Eiffel ?

– J’ai le vertige.

– Je te garderai contre moi. Tu verras, c’est magnifique.

Contre lui… mon cœur s’emballe rien qu’en entendant ces mots. Du coup, il m’est impossible de refuser cette proposition, je ne peux pas, je veux être contre lui… encore.

– Je t’assure que j’ai peur.

– Pas avec moi, réplique-t-il en me tendant sa main. Je te serrerai, tu n’auras pas peur.

Je ne vais pas céder aussi facilement alors je fais celle qui hésite. Il ne faut pas qu’il sache que j’accepterais n’importe quoi, juste pour être dans ses bras.

– Je t’ai écrit une chanson, tu dois m’accorder ta confiance sur ce coup-là, insiste-t-il avec un sourire.

Je cède en posant ma main dans la sienne. Il me tire pour que je me lève, puis me lâche et nous sortons de chez lui. Nous prenons le bus pour nous rendre à la Tour Eiffel. Là encore il me paye ma place – ça en devient vraiment gênant.

Vue d’en bas, la Tour Eiffel était franchement impressionnante et je n’étais plus sûre d’avoir envie d’y monter… même pour me retrouver dans ses bras.

– Je ne sais pas…

– N’aie pas peur, me rassure-t-il en m’attrapant ma main. Il ne me lâche pas et c’est main dans la main que nous avançons vers ce monstre de fer. Il veut qu’on prenne l’ascenseur, il a l’intention de m’emmener tout en haut. Je déglutis en levant la tête. Jamais je ne vais survivre à cette sortie. Quelle idiote d’avoir accepté ! Il me tire à l’intérieur de l’ascenseur et celui-ci ne tarde pas à commencer son ascension, moi je défaille.

– J’ai peur.

Il m’attire carrément contre lui et m’enlace. Je suis dans ses bras. Je passe naturellement mes mains autour de lui et enfouis ma tête contre son

épaule pour ne pas voir. Je respire son parfum, c’est enivrant. Je vais m’évanouir… je suis si bien contre lui que j’aimerais que l’ascension dure toujours.

– On est arrivé, murmure-t-il à mon oreille.

Je lève la tête et regarde autour. Il me lâche, mais garde ma main dans la sienne et nous sortons de l’ascenseur. Nous sommes à l’observatoire. J’ai vraiment très peur. Il s’approche des parois alors que je m’arrête, mes jambes ne répondent plus.

– Viens, tu verras comme c’est beau.

Je n’arrive pas à me décider. Il se place devant moi et saisit mes deux mains. J’accepte de faire quelques pas, mais je refuse de me coller aux parois. Je m’arrête de nouveau, la vue est impressionnante. Il se tourne et me prend dans ses bras, comme dans l’ascenseur, c’est d’ailleurs le moment que je préfère.

– Tu ne risques pas de tomber, s’amuse-t-il.

– C’est pas marrant, je suis terrifiée !

– On va redescendre.

Je ressens un immense soulagement. Il s’écarte légèrement de moi et tout en prenant ma main, il m’emmène vers l’ascenseur. Je me hâte.

– Ça va aller pour descendre ?

– J’ai moins peur en descendant.

Il ne me prend pas contre lui dommage… néanmoins il garde ma main dans la sienne. Au fur et à mesure de notre descente je me sens mieux. Et une fois les pieds sur la terre ferme, je peux de nouveau agir normalement !

– Ton train est à quelle heure ?– J’en sais rien.

– Tu n’as pas d’heure de retour ?

– Non.

– Ton mec ne t’attend pas ?

Je rigole. Alors comme ça il croit que j’ai un copain.

– Je n’en ai pas.

Il hoche la tête l’air idiot. J’espère que la nouvelle lui fait plaisir. On est célibataire tous les deux… et si ça n’avait pas été mon cas, j’aurais plaqué

mon copain vite fait. Je veux une aventure avec ce bel homme qui se tient en face de moi.

– Je te paie une glace ?

– Avec plaisir.

Nous marchons jusqu’au marchand de glaces où nous prenons chacun un cône à la pistache. Puis nous nous baladons aux pieds de la Tour Eiffel.

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Extrait ajouté par cyriellew 2012-08-16T10:58:18+02:00

Quel bel homme ! Que faire ? S’asseoir en décrochant un « salut » ou lui faire la bise ? Cela pourrait sembler un peu présomptueux… En même temps, j’en ai très envie. Et puis il pourrait déraper et me rouler une divine pelle. (On redescend sur terre !) Je m’approche et me décide pour la bise.

Il ne semble pas surpris. Je m’assois ensuite en face de lui.

– Désolée pour le retard… le TGV !

– Ce n’est pas grave, j’ai tout mon temps.

Il n’est pas rasé et sa barbe fait vraiment négligée. Il aurait pu la raser. Il est tellement beau sans… enfin avant.

– Qu’est-ce que tu bois ? me demande-t-il lorsque le serveur arrive à

notre hauteur.

– Un café, merci.

– Un café, répète-t-il au serveur et la même chose pour moi.

Je vois qu’il a déjà bu une bière et qu’il compte remettre ça. Suite aux problèmes qu’il a eus avec ça par le passé je ne pense pas que l’idée soit bonne. En même temps, qui suis-je pour lui demander de mettre un frein à

sa consommation ?

– Tu as ramené la musique avec toi ?

Il va penser que je ne m’intéresse qu’à cela et il aurait tellement tort.

J’aurais peut-être dû lui parler d’autre chose avant, mais de quoi ? Il m’impressionne et fait faire des saltos à mon cœur.

– Non. Je ne l’ai pas enregistrée, je te la ferai écouter plus tard.

Je me demande bien où, mais je ne lui demande pas. Le serveur apporte mon café et sa bière.

– Ta semaine s’est bien passée ? s’intéresse-t-il.

– Oui merci.

– Tu fais quoi ? Je me rends compte que je ne sais pas grand-chose de toi.

– Je suis aide-maternelle, je bosse trois jours par semaine.

– Tu habites où ? Je sais que tu es là en un peu plus d’une heure, mais j’ignore le reste.– Je prends le train à Tours, j’habite à Saint-Cyr-sur-Loire.

– Tu descends à Montparnasse ?

– Oui.

– Je te raccompagnerai ensuite si tu veux.

– C’est gentil, souris-je bienheureuse.

Il me questionne sur moi, c’est peut-être le moment de l'imiter. Je bois une gorgée de mon café, un peu fort à mon goût.

– Et toi tu habites dans le coin ?

– À quelques rues d’ici.

– Seul ? questionné-je curieusement.

– On s’intéresse à ma vie privée mademoiselle, sourit-il.

Il n’est pas fâché, c’est déjà ça, mais il ne répond pas à ma question pour autant et moi je brûle de savoir.

– Je suis trop curieuse, c’est ça ?

– Non, réplique-t-il avant de porter son verre à ses lèvres.

Qu’est-ce que j’aimerais être cette bière afin de pouvoir caresser sa langue… son palais… sa gorge… oh là ! Je m’égare ! Je bois mon café

pour me donner une contenance alors que lui s’allume une cigarette.

J’ignorais qu’il fumait. Ce n’est pourtant pas bon pour la voix… enfin, à

ce qu’on dit.

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