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— Je suis à Londres depuis peu, mais je me suis tout de même aperçue que beaucoup de gentlemen en sont au contraire enchantés.

Sur quoi, elle le gratifia d’un grand sourire, avant de se rappeler qu’une femme du monde n’était pas censée montrer ses dents.

— Je présume que vous faites allusion à ceux qui cherchent à épouser une jeune fille riche. Vous n’avez donc pas de coureurs de dot en Amérique ?

Sous-entendu : il n’en était pas un. Merry en avait assez de ces hommes qui insinuaient plus ou moins subtilement que sa fortune compensait avantageusement sa nationalité.

— Bien sûr que si. Mais chez nous, ils ont au moins l’intelligence de ne pas se montrer condescendants. À Londres, ils se comportent comme s’ils vous faisaient une faveur alors que, convenez-en, c’est plutôt le contraire.

— Vous marquez un point, concéda-t-il.

— Mais je suis injuste, poursuivit-elle. Les gentlemen anglais ont des titres à vendre, tandis que mes cousins – des Cabot, qui ont donc du pouvoir – ne portent pas cette particule nobiliaire qui oblige le commun des mortels à ramper devant eux.

— J’en déduis que vous n’êtes pas du genre à faire la courbette.

— Effectivement. Je préfère juger un homme sur son caractère et ce qu’il a accompli. Navrée d’être aussi directe, monsieur, vous portez peut-être un titre de noblesse…

Il esquissa un sourire, d’où elle conclut que ce n’était pas le cas.

— Avez-vous rencontré beaucoup d’aristocrates… des ducs, par exemple ? s’enquit-il.

— J’ai fait la connaissance du duc de Villiers et, pas plus tard qu’hier soir, du prince de Galles. Pour être franche, ajouta-t-elle en baissant la voix, chacun de ces messieurs semble se prendre pour le sel de la terre. Mais je reconnais que la tenue vestimentaire du duc est digne d’un empereur et mérite à elle seule une profonde révérence.

Il éclata de rire, ce dont il parut le premier surpris.

— Maintenant, je dois vraiment retourner dans la salle de bal.

Cedric n’avait pas d’inquiétudes sur sa fidélité, elle en était certaine, mais ce n’était pas une raison pour prolonger ce tête-à-tête et provoquer un petit scandale.

Il ne bougea pas.

— Dites-moi une chose… êtes-vous représentative des femmes américaines ?

Merry hésita.

— Eh bien… oui, à certains égards.

— En quoi les Américaines diffèrent-elles de leurs congénères anglaises ?

— Nous parlons normalement, au lieu de gazouiller, répondit-elle avec malice. Nous ne nous évanouissons jamais, nous sommes de constitution robuste. Les Anglaises sont si fragiles, n’est-ce pas. Et nous buvons notre lait avec un nuage de thé.

— Vous trouvez que les dames qui se bousculent dans la salle de bal de lady Portmeadow se caractérisent par leur fragilité ?

Merry fit la moue, songeant à ces créatures aux yeux de rapace qui faisaient la pluie et le beau temps dans la bonne société londonienne.

— Il serait plus exact de dire que les Anglaises aspirent à la fragilité, ce qui n’est pas le cas des Américaines. Personnellement, j’estime qu’une femme doit rester elle-même. Je ne suis pas du genre à avoir des vapeurs, et je n’ai pas l’intention de changer.

— Pour ma part, je n’ai encore jamais vu une dame s’évanouir devant moi.

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