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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:04:12+02:00

La bataille a duré deux jours; quarante-huit heures de pure orgie meurtrière. A la fin, il ne restait qu’une poignée de groupes isolés. De temps à autre, nous intervenions. Orientant, de-ci de-là, l’issue d’une échauffourée à notre profit. C’est Toni qui, une semaine plus tard, a découvert l’épave du dirigeable. Sa carcasse calcinée gisait, comme un cachalot échoué, à quinze kilomètres à l’ouest de la base. Aucune survivante. Les chiens avaient nettoyé les entrailles de la bête. Après les combats, les rescapés des deux camps se sont évanouis dans les forêts, harcelés par les hors-murs. Certains se sont rendus en ville, tentant de se mélanger aux réfugiés. Les amazones ont disparu.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:04:04+02:00

Comme s’il avait un horaire à tenir, le galonné s’excite contre ses hommes. Quelques secondes plus tard, ils extraient trois gars de chez nous. Par la trappe, on assiste, muets d’horreur, à la scène. Peut-être dopés par l’attitude des femmes, ils sortent sans broncher. Une minute après, ils sont morts.

Le cirque recommence. Toujours le même. Certains hurlent et se débattent et l’un est même abattu sur place avant d’être traîné dehors et jeté à son tour dans la flotte. Mais, en grande majorité, c’est la résignation - parfois la bravade - qui prévaut.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:03:50+02:00

Ma colère grésille encore lorsqu’un détachement grimpe à grand bruit l’escalier. Cinq salopards bâtis comme des tanks. Nos potes de tout à l’heure. Rien à tenter de ce côté-là. Entouré de mes cerbères, toujours silencieux, je traverse en boitant l’entrepôt vers une zone que nous n’avions pas explorée.

L’activité bat son plein. L’endroit ressemble à une ruche à l’heure de pointe. Ça court et s’interpelle, toujours dans cet étrange idiome du nord. Bien que les portes du sas soient ouvertes en grand, les gaz d’échappement font une brume compacte. Déjà, beaucoup de véhicules sont sortis. En me tordant le cou, je crois encore apercevoir la rampe de lancement, pas loin des bureaux.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:03:47+02:00

Je suis le premier étonné du ton déterminé de ma voix. L’espace d’un instant, nous survolons une grande saignée dans la mer d’arbres. La N4. Les ruines de Vaudoy-en- Brie. Immédiatement, nous infléchissons encore vers le sud, il est temps de sortir le «bidule».

Pat me l’a emballé dans un sac plastique assez transparent pour lire l’écran dans de bonnes conditions. Le jour pointe et la visibilité est de deux à trois kilomètres. Toujours rien à l’horizon. Je m’en ouvre à Cheyenne et je perçois presque son haussement d’épaules:

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:03:29+02:00

Riposte de la camionnette, une rafale. D’ici, je ne vois pas la cible. En revanche, j’ai bien l’homme au fusil dans ma mire. Il m’offre son flanc, couché et tourné vers les arbres qu’il scrute. Mon doigt hésite une seconde de trop. Se sentant exposé, il se redresse et court… vers ma cachette! Plus de choix. Dans le bref mouvement que je fais pour l’ajuster, il me voit. Il n’est plus qu’à dix mètres. Il amorce un crochet en levant son arme. Je presse la détente.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:03:20+02:00

En revanche, recroquevillé au pied du lit en bataille, un type gît. Dans une mare gluante. Je le retourne et le secoue. Peine perdue, ses mains sont crispées sur le manche d’un couteau de cuisine qui pointe de son ventre. Son visage labouré jusqu’à l’os témoigne que ses derniers instants n’ont pas dû être une partie de plaisir. Une bouffée d’espoir monte en moi, ma lionne est vivante, sinon elle serait étendue à côté de ce salopard.

Hurler; ameuter la ville entière! Secouer chaque paria, retourner chaque pan de mur, démonter Meaux pierre par pierre.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:03:13+02:00

En se cramponnant à la mitrailleuse, Xav’ pousse un cri de sauvage. Je comprends pourquoi en voyant le filet gras qui s’échappe d’un des Twin Stars. Même avec du plomb dans l’aile, le rapace continue la poursuite. Il doit pourtant bien se demander d’où est venu le coup. A peine à cent mètres en avant de ses poursuivants, Bulldog inverse sèchement le sens de sa courbe. J’admire la manœuvre. Emportés par leur vitesse supérieure, les deux salauds le dépassent sans avoir pu l’ajuster. Mais ils font vite demi- tour et reviennent à la charge. C’est à cet instant qu’ils me repèrent et se séparent. Ils vont me prendre en tenaille! Pas d’hésitation: je dois les éloigner du canot et de la scierie.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:03:05+02:00

Je danse sur un grill. Si sa vie ici était la plus forte? Dans mon esprit fiévreux défilent les images du passé. Son nid douillet à force de bazar. Ses tableaux, ses sculptures faites d’incroyables assemblages maintenus par son seul talent. L’odeur de la peinture qui imprégnait tout. La cheminée qui a, si souvent, chauffé nos corps après l’amour… Mes réveils, en pleine nuit, pour la trouver peignant à la lueur des bougies, acharnée et rayonnante de ce feu intérieur. La douce brûlure de cette liqueur de thé qu’elle fabrique pour les grands moments…

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:02:55+02:00

Avec diligence, nous poussons l’appareil dehors. Des cris et des appels percent déjà la nuit. J’ai préparé les commandes: gaz, magnétos branchées, contact on. Devant nous, à cinquante mètres, le projecteur du mirador troue l’obscurité, bondit d’un toit à l’autre et serpente au sol. Je pose l’index sur le démarreur et mon angoisse se transforme en panique: rien! Je recommence, sans plus de succès. Il va falloir lancer l’hélice à la main…

Sous le regard interloqué de Cheyenne, je saute à terre. Dans un brouillard, je revois les gestes de Pat. D’abord, un tour pour rien. Puis, un quart de tour qui produit un cliquetis caractéristique. J’agrippe la pale au point haut et, faisant abstraction des appels qui se rapprochent, je pèse de tout mon poids.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-24T23:02:52+02:00

Un peu plus tard, le bois de mon cercueil grince et je tressaille en réalisant que le gars s’est assis sur mon ventre! Entre deux phrases lancées à celui du dehors je l’entends craquer une allumette. Pause clope.

Difficile de se retenir de respirer lorsque vous avez l’impression de manquer d’air. D’autant que la buée de mon haleine est susceptible de me trahir, pour peu que le mec soit un rien observateur.

Immobilité totale.

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