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Les fables d’O
Auteur :Alexandre Majorczyk
Auto-édition
Résumé : 3 poésies. 3 Univers. 3 Morts. Une incroyable épopée poétique.
Ce très court recueil poétique (une soixantaine de pages) à la couverture très sobre m’a autant transportée que surprise. L’incroyable et très sensible plume du poète nous transporte tour à tour dans trois mondes différents.
Le premier, digne d’une fable mythologique et cynique est celle que j’ai peut-être eu le plus de mal à comprendre, ceci est néanmoins largement compensé par l’univers tissé par les mots et l’humour quelquefois macabre souvent grinçant.
Ma préférée demeure la seconde qui m’a particulièrement émue. Même si, aparté, je ne connaissais pas cette manière de plier une grue. L’artiste mêle avec justesse l’effrénée course à contre sens pour grappiller des instants de vie, d’achever l’inachevable et celle inexorable du temps qui passe .
A chaque poésie on observe la création d’un monde, avec ses personnages, son Histoire propre, tour à tour similaire au notre ou à l’image d’une fable, quasiment fantastique. Ces poèmes sont presque des nouvelles à part entière qui nous emmènent dans leurs intrigues, nous prennent dans la toile des sentiments et problématiques, jusqu’aux vices, de leurs protagonistes.
Un récit qui se délecte plus qu’il ne lit. Il faut prendre le temps. Celui de savourer les mots. Celui de comprendre. D’apprendre. A l’occasion d’ouvrir un dictionnaire. De se délecter des sensations, des paysages, de ces petites guerres émouvantes dont le quotidien est rempli. De rire, de pleurer, ou de s’amuser du cynisme d’un certain Grigol.
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