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Commentaire ajouté par PerrineP99 2022-12-01T11:32:32+01:00
Diamant

Aaaah qu’elle fait bon vivre en Égalie… et j’ai du mal à croire qu’elle ait fallu plus de 40 ans avant que ce cheffe-d’œuvre soit traduite en français !

Dès les premières pages, j’ai été impressionnée par la performance langagière ! « Elle » universel, le féminin qui l’emporte sur le masculin, tous les termes féminins « neutres », tout ce pourquoi on se bat (notamment sur la représentation dans la langue) est ici illustré magistralement.

Outre cette langue où les femmes prennent toute la place, la société d’Egalie en elle-même est une satire de notre société occidentale dans laquelle les femmes ont tout pouvoir : les femmes sont supérieures aux hommes parce qu’elles sont notamment capables de donner naissance, elles occupent les meilleures postes, reçoivent les meilleurs salaires, incarnent le gouvernement et la politique, elles sont historiennes et scientifiques et sont en charge de livrer la version « officielle » de l’Histoire.

Mais attention, ce n’est pas une apologie ou une utopie de la domination féminine… c’est bien une satire, un miroir à travers lequel on se rend compte que le genre et l’échelle de valeur qui lui est liée est une construction culturelle présente dans chaque aspect de notre vie !!

Le récit romanesque qui permet cet exposé féministe n’est pas très palpitant certes, mais c’est un excellent support pour passer en revue presque toute la société : on démarre avec l’adolescence du fils de la directrice Brame et l’achat de son premier soutien-verge et on suit son parcours semé d’embûches, d’agressions, de bâtons dans les roues pour tenter de devenir un homme, un « vrai » et pas cette hommelette maigre et sans enfant qu’il est actuellement… son chemin le mènera à questionner l’histoire officielle, la langue, les métiers, autrement dit les normes, et monter son propre mouvement masculiniste.

Je suis juste triste que, 45 ans après sa première publication, il soit toujours d’actualité… certes nous avons connu beaucoup d’avancées et gagné de nombreux combats, mais ce roman met bien en lumière tout le chemin qu’il reste encore à parcourir.

Un must-read à offrir pour les fêtes !

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Commentaire ajouté par Steph_P 2022-02-02T14:49:34+01:00
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Avant tout, merci à Babelio et aux Editions Zulma pour ce bel envoi lors d'une opération Masse Critique. C'est mon premier Zulma, et certainement pas le dernier !

Cette histoire, écrite entre les années 60 et les années 70, se déroule en Egalie, dans une société matriarcale où les femmes dominent les hommes, qui sont de pauvres choses fragiles. Les femmes travaillent, les hommes s'occupent des enfants puisque c'est par eux que s'effectue l'acte de procréation.

Mais le mouvement masculiniste prend de l'ampleur, et de plus en plus d'hommes réalisent qu'ils sont exploités par les femmes.

Roman satirique, parodique, qui inverse tout : les rapports de force, le vocabulaire (on dit "elle était une fois"), les tournures de phrase, la façon de penser. Et c'est édifiant ! En effet, les hommes qui se font agresser, les hommes qui s'occupent des enfants, les femmes qui travaillent et sortent boire un coup le soir, le trait est exagéré mais pertinent, et permet une vraie prise de conscience par le lecteur (ou la lectrice).

Du point de vue de l'histoire, l'intrigue traine un peu en longueur, et j'avoue avoir été lassée par les discours un poil trop politiques dans la deuxième partie, mais l'effet voulu est là : ce roman permet une vraie prise de conscience, et est très novateur pour son époque d'écriture.

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Commentaire ajouté par kadeline 2022-05-17T15:09:33+02:00
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Egalie est une ville dont le fonctionnement a un petit côté ère victorienne mais où les rôles sont complètement inversés. Les femmes gouvernent et travaillent. Les hommes s’occupent des enfants et préparent le bal des débutants. On découvre le fonctionnement et le quotidien d’Egalie via le regard de Pétronius, un adolescent de 15 ans qui va prendre conscience de son statut d’homme en devenir. Il commence à douter du leitmotiv qu’on leur serine depuis toujours : vous êtes chanceux d’être dans une société si égalitaire. Petronius veut être marine-pêcheuse mais son rôle est déjà décidé, comme tous les garsons, il devra faire des enfants et s’en occuper.

Ce roman commence avec une scène typique de la puberté qui fait jaser toutes les connaissances. Tout le monde fait remarquer à Pétronius qu’il faudrait enfin penser à son 1er soutien-verge, faire attention à l’hygiène, à ses poils et être décent. Passé cette scène frappante qui fait si bien écho à la pression encore subit par les jeunes femmes, le roman se focalise sur le quotidien banal de Pétronius et le début d’une rébellion. Ce train-train inversé permet d’illustrer un panel impressionnant de situations qui casse le mythe de la société égalitaire. Du côté des hommes, on découvre par exemple le bal des débutants où les garsons sont traités comme des bouts de viande, les dragues lourdes, les métiers non accessibles « aux plus faibles », les relations toxiques et même les viols conjugaux ou non. Du côté des femmes, on retrouve les clubs pour femmes où on joue et boit, les débats politiques orienté en faveur des femmes, le côté prédatrice agissant en toute impunité, le pouvoir de décider ce qui est ouvert ou non aux hommes mais aussi ce qui est décent ou non. Inversé les codes pour mettre en exergue des injustices est un exercice risqué qui demande beaucoup de finesse. L’équilibre trouvé par l’autrice permet un ton très juste sans tomber dans une virulence qui pourrait braquer une partie du lectorat.

Qui dit rôles complètement inversés, dit langage courant lui aussi inversé. Il y a un travail de linguistique, grammaire, conjugaison et dans notre cas de traduction impressionnant par sa finesse. Aucun détail n’a été oublié, le féminin l’emporte, le neutre est un mot féminin, les expressions sont aussi féminisées par exemple courir plusieurs hases au lieu de lièvres. Les noms de lieux et de personnage ne sont pas en reste et souvent lié au corps ou au sexe en générale : mamelon, rut, brame, phallustrie…

Les filles d’Egalie est une satire avec des aspects parodiques. La critique de la société fonctionne car les sujets même d’apparence légère sont traités en allant au fond des choses. Les filles d’Egalie a été publié pour la première fois en 1977 en norvégien. Le concept était précurseur et a été régulièrement abordé depuis. Sa traduction tardive peut donner un sentiment de déjà-vu et il semble dommage que ce fait puisse desservir cette oeuvre dont l’ironie et la finesse mérite d’être mis en avant.

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Commentaire ajouté par mielou35 2023-05-04T15:13:45+02:00
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Je viens de découvrir cette pépite, et je suis soufflée par le travail sur langage, c'est vraiment impressionnant ! Ce n'est pas une oeuvre palpitante, mais elle est vraiment très intéressante !

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Commentaire ajouté par Wonderbooks 2024-04-30T15:02:56+02:00
Pas apprécié

Si l'idée de départ est excellente et le travail autour de la langue est épatant, on ne peut pas dire que j'ai apprécié ma lecture. L'univers est fabuleux, très complet et parfaitement réfléchie et la satire est génial, mais l'autrice laisse totalement en plan l'intrigue qui au mieux patine, au pire part dans tous les sens tellement que j'ai fini par m'ennuyer durant ma lecture.

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