Extraits

Voici une traduction personnelle du teaser disponible.

Ce n'est pas une trad' littérale, je me suis permise quelques ajustements pour une meilleure compréhension et une lecture plus fluide. (en espérant que vous partagerez mon avis.. enfin, en tout cas il ne s'agit pas d'un blabla incompréhensible que pourrait nous sortir Google Trad')

Luttant pour garder une emprise sur sa colère grandissante, elle fit claquer le dossier contre son torse.

- Voulez-vous bien les regarder ? Ou allez-vous continuer à fixer mes seins comme un gros porc ?

Un sourire en coin apparu sur ses lèvres.

- Je pense que je vais continuer à fixer vos seins comme un gros porc.

- Eh bien, c'est charmant.

- Oh oui, ils le sont, répondit-il.

Alana prit une grande et profonde inspiration.

- Mr. Gamble, je suis ici...

- Parce que vous avez besoin de mon aide, l'interrompit-il. J'avais comprit.

- Et j'essaye de vous montrer ce que j'ai reçu.

Elle claqua une fois de plus le dossier contre son torse.

- Alors pouvons-nous...

Sa main jaillit, aussi vite qu'une attaque de cobra, la faisant sursauter. Il enroula ses doigts autour de son poignet, avec douceur mais fermeté. Baissant la tête, ses lèvres s'approchèrent à quelques centimètres des siennes. Si proche qu'elle pouvait sentir l'odeur mentholée de son haleine.

- Bien que j'aime avoir la poitrine frappée avec divers objets de temps en temps, si vous continuez, je vais finir par penser qu'il s'agit d'une invitation à vous rendre la pareille.

Elle resta bouche bée.

- Sur une autre partie du corps, ajouta-til, avec un clin d'oeil. Et avec ma main.

— Quel âge avez-vous ? demanda-t-il en prenant conscience qu’elle ne pouvait en aucun cas être aussi âgée qu’il l’avait cru au départ.

— Quoi ?

Alana se pinça le haut du nez et ferma les yeux. Chandler pencha la tête sur le côté, fronçant les sourcils.

— Quel âge avez-vous ? répéta-t-il.

— Et vous ? lui renvoya-t-elle dans les dents.

— Trente-trois ans. Répondez à ma putain de question.

— Vous me donnez mal au crâne, déclara la jeune femme en rechaussant ses lunettes. Mon âge n’a strictement rien à voir avec la raison de ma présence ici. (Elle fit une pause.) Je ne sais même plus pourquoi je suis venue d’ailleurs, marmonna-t-elle.

Chandler avait l’habitude qu’on lui obéisse. Agacé, il croisa les bras.

— Pourquoi refusez-vous de répondre à ma question ?

— Pourquoi le ferais-je ? Vous refusez de travailler pour moi. Vous voulez vous assurer que j’ai l’âge légal pour tirer un coup ? Parce que je vais vous dire deux choses que vous pouvez vous enfoncer dans le crâne. (Alana serra le poing.) J’ai effectivement l’âge légal, et votre queue ne s’approchera jamais à moins d’un mètre de mon corps.

Chandler esquissa un sourire.

— Vous avez vraiment une bouche merveilleuse, dit-il.

La jeune femme le dévisagea pendant une trentaine de secondes avant d’exploser comme une grenade.

— Bordel de merde, c’est impossible de discuter avec vous ! Oubliez que je suis venue ici, putain, parce que c’est le trajet le plus foutrement inutile que j’aie fait de toute mon existence !

Le jeune homme cligna des yeux, surpris par l’éclat d’Alana. Surpris et excité : il se trimballait une érection monumentale. C’était n’importe quoi, mais Chandler n’était pas étonné : il adorait les femmes qui avaient une grande gueule.

Et celle-là, c’était un volcan.

Un volcan en train de foutre le camp.

— Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

Chandler releva la tête juste à temps pour apercevoir un morceau de dentelle rouge passer par-dessus la porte de la cabine. Il esquissa un sourire. Pendant qu’Alana était occupée à protester contre les jeans qu’il avait choisis, il avait glissé le morceau de lingerie dans sa pile de vêtements.

Une seconde plus tard, la porte s’entrouvrit sur une jeune femme au regard furieux et aux joues roses. Elle avait les épaules nues, à l’exception de deux minuscules bretelles couleur ivoire.

— Espèce de porc ! l’invectiva-t-elle. Hors de question que je dorme avec un truc digne d’une stripteaseuse qui ferait du pole dancing.

À présent, Chandler imaginait Alana en train de faire du pole dancing. Avec ses lunettes sur le nez.

La jeune femme plissa les yeux d’un air suspicieux, comme si elle savait lire dans ses pensées.

— Pas de problème, dit-il en s’étirant les jambes et en croisant les chevilles.

Il s’était trompé : la fin de son calvaire n’était pas près d’arriver.

— Vous pouvez aussi dormir nue, poursuivit-il. Franchement, je préfère.

— Lancez-moi vos clés, ordonna-t-il.

Alana fouilla dans sa poche, en sortit ses clés, sourit et les lui lança.

En plein dans la figure.

Chandler les rattrapa une seconde avant l’impact. Alana eut un petit sourire narquois en le voyant plisser les yeux.

Chandler émit un grognement sourd qui provenait du fond de sa poitrine et qui fit sursauter la femme assise sur le banc derrière lui.

- Vous ne me faites pas peur, lança la voix d'Alana derrière la porte. Faites tous les bruits d'animaux que vous voulez. Ce n'est pas moi qui donne l'impression d'avoir besoin d'un vaccin contre la rage.

Chandler ignora les divagations de la jeune femme.

— Couvre-toi les oreilles, Maddie, ordonna-t-il.

— Quoi ? Je n’ai plus cinq ans !

— Très bien. (Chandler se pencha et posa lourdement le bras sur la table, avant de s’adresser à Chase.) Tu sais : je m’attends à ce genre de conneries de la part de Chad. Lui, il a une raison d’être un peu énervé.

— Chad est notre frère, protesta Chase. Donc, on a tous une raison…

— Foutaises, Chase ! Alana n’a rien à voir avec toi, et si j’avais su que tu allais te comporter comme un con je ne serais pas venu.

Les deux frères se fusillèrent du regard.

— Tu aurais pu nous prévenir, grommela Chase.

— Pourquoi ? répliqua Chandler. Ce n’est pas comme si j’avais amené un tueur en série.

— Non. Tu as simplement amené la fille qui a fait vivre un enfer à Chad et qui a fait chanter Bridget. Désolé, répondit Chase avec un rire ironique.

Chandler fit un effort surhumain pour ne pas taper sur la tête de ce petit con, et, s’il ne le fit pas, c’était à cause de Maddie.

— Alana a fait vivre un enfer à Chad en l’obligeant à garder sa queue dans son pantalon un peu plus de cinq secondes. Excuse-moi, Maddie, rétorqua-t-il.

La jeune femme marmonna quelque chose et leva les mains au ciel, signifiant qu’elle ne voulait rien avoir à faire dans tout ça.

— Au passage, reprit Chandler, elle a lavé sa réputation, et tu sais comme moi qu’il était à deux doigts de perdre son contrat. (Chandler serra le poing sur la table.) Ah oui, et, en gros, c’est aussi grâce à elle que Chad et Bridget sont ensemble, alors explique-moi comment elle lui a gâché la vie.

Quiconque avait eu l’idée d’emmener cette fille faire du shopping était franchement taré. C’était son idée : une idée incroyablement stupide.

Alana était pire qu’un mec.

Chandler avait dû la traîner dans des boutiques à propos desquelles la jeune femme avait argumenté, fort justement, qu’elles ne proposaient pas son genre de vêtements. Au cinquième magasin, Chandler refusa de la laisser sortir sans qu’elle ait acheté assez de fringues pour tenir la semaine.

Et là le débat commença vraiment.

— Ce machin ressemble à un costume pour homme, dit-il.

Il fit une moue de dégoût face au tailleur noir terne que la jeune femme tenait à la main.

Elle leva les yeux au ciel.

— Pas du tout, répliqua-t-elle.

Chandler tâta le blazer et fronça les sourcils.

— Ce sont des épaulettes, là ? On est en quelle année ?

Alana fit le tour d’un rayon en marmonnant dans sa barbe. Chandler perçut les mots « connard » et « trou du cul », parmi d’autres petits noms délicats.

— Vous avez vraiment l’air d’avoir envie d’arracher les couilles de quelqu’un, constata Chase en haussant un sourcil. Si vous avez envie de frapper Chad, je ne vous arrêterai pas.

— Quoi ? (Chad regarda son frère d’un air renfrogné.) Qu’est-ce que tu racontes, mec ? J’ai besoin de mes couilles en parfait état de marche pour plus tard.

— Je ne veux arracher les couilles de personne ! cria Alana.

— C’est bon à savoir, dit la voix qu’Alana voulait entendre à tout prix.

Alana battit des cils et ouvrit les yeux.

— C’était…

— Incroyable ? compléta-t-il en haussant les sourcils. Oui, je sais.

Un petit rire cristallin résonna, et Chandler sentit sa poitrine se contracter.

— Ta modestie te perdra, dit la jeune femme.

- Prends la fuite si ca t'aide à te sentir mieux et à dormir la nuit. Ce n'est pas la pire chose que tu puisses faire, dit-il.

Alana eut envie de nier, car face à cette accusation même si celle-ci visait dans le mille, elle avait l'impression d'être faible.

- Alors, enfuis-toi, poursuivit Chandler. (Il lui effleura la joue de ses lèvres avant de lui mordiller le lobe de l'oreille, provoquant un gémissement). J'aime bien chasser, Alana.