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Je monte sur l’estrade.

— Je vais répondre à vos questions maintenant, déclaré-je doucement.

— Avez-vous essayé de vous suicider, mademoiselle Vasquez ? demande quelqu’un.

— Quand j’avais quinze ans, oui. J’avais perdu mes parents biologiques, et j’avais le sentiment qu’ils étaient morts par ma faute. J’avais du mal à

surmonter leur perte, et je ne l’ai toujours pas oubliée. J’ai toujours des périodes de chagrin et parfois je suis rongée par la culpabilité. Mais je m’en suis sortie.

— Suivez-vous un traitement pour vos problèmes ? demande quelqu’un d’autre.

— À quels problèmes faites-vous référence ?

— Vous avez mentionné une dépression et des pensées suicidaires.

— Le fait que je prenne ou non des médicaments n’est pas pertinent…

— Mais ça l’est, rétorque le journaliste. L’Amérique veut savoir comment vous allez vous en sortir.

— Savez-vous pourquoi je suis ici aujourd’hui ? demandé-je à la foule de journalistes.

Les appareils-photo crépitent, les cameramen ajustent leurs objectifs, et les micros s’avancent.

Je me racle la gorge pour la dénouer.

— Je suis ici aujourd’hui parce que je veux que nos fans sachent que la dépression est une maladie. Ce n’est pas un manque de force mentale ni une faiblesse émotionnelle. Je tapote ma poitrine. Si j’avais un problème de cœur, on me dirait d’aller voir un cardiologue. Si j’avais un problème de genoux, quelqu’un proposerait que je prenne un anti-inflammatoire. Si mes poumons ne fonctionnaient pas, j’irais voir un pneumologue et je trouverais un traitement pour aller mieux.

Je hausse le ton parce que je commence à être énervée.

— J’aimerais savoir pourquoi quand quelqu’un est déprimé, c’est un problème de manque de caractère ou de force, ou quelque chose dont il faut avoir honte. Si quelqu’un cherche un traitement pour la dépression, cette personne devient plus forte, parce que sa maladie est traitée. La dépression est une maladie, mesdames et messieurs. Ce n’est pas un manque de conviction, et ce n’est pas un manque de force mentale. C’est une maladie. Et elle devrait être traitée avec autant de pugnacité que n’importe quelle autre maladie. Alors, oui, les gens qui souffrent de dépression prennent souvent des médicaments.

— Mais l’historique de mes ordonnances ne vous regarde pas, et si j’avais pris des médicaments, cela ne vous regarderait pas, tout comme les pilules contre l’hypertension et l’insuline ne vous regarderaient pas. La seule question que vous devriez me poser devrait être : prenez-vous un traitement, Mademoiselle Vasquez ? Oui, je prends un traitement. Mes jours ne sont plus sombres, parce que j’ai cherché à me faire soigner. Je n’ai pas regardé ma maladie comme un manque de conscience, un manque d’acuité mentale, ou un manque de conviction. Je l’ai regardée comme ce qu’elle était. C’était un problème médical. J’ai suivi un traitement. Je vais mieux.

Je me racle à nouveau la gorge. Et la salle se tait.

— Ma famille et mes amis n’ont sûrement pas compris pourquoi j’acceptais de venir ici et de répondre à des questions sur un sujet aussi délicat. Voilà pourquoi. Je pointe le moniteur du doigt. Si vous, chez vous, vous avez l’impression qu’il ne vous reste aucune raison de vivre, si vous n’avez rien à attendre ou aucune raison de vous lever de votre lit, des traitements existent. Il y a des médecins qui peuvent vous aider. Ne restez pas chez vous sans chercher d’aide sous prétexte que demander de l’aide vous fait vous sentir faible. Demandez. De. L’aide. Traitez votre cerveau avec la même sympathie que vous traiteriez votre cœur, vos poumons, ou tout autre organe de votre corps qui aurait besoin de soins. Parce que n’est-ce pas la même chose ? Si des parties de notre corps sont malades, nous pouvons les guérir en cherchant le bon médecin. Allez-y. Faites-le. Allez mieux. Ça s’arrange. Je vous le promets.

Je regarde ma famille et Ryan, puis je lève les bras.

— J’avais de vilaines cicatrices que je cachais au monde. Vous les avez toutes vues étant donné qu’elles sont maintenant placardées partout. Elles sont toujours là, sous les superbes tatouages. Ce qui fut un horrible rappel de mes jours les plus sombres est maintenant plein de couleurs… plein d’espoir, d’amour, de futur, et de passé. Ne laissez pas la dépression vous définir ou vous contrôler.

Je donne le numéro de téléphone d’une ligne d’aide psychologique que je connais et qui fait du bon travail. Puis je remercie tout le monde d’être venu.

Je descends de la scène et m’arrête devant Ryan.

— J’étais comment ?

Spoiler(cliquez pour révéler)— Veux-tu m’épouser ? demande-t-il en penchant la tête sur le côté.

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— Mec, dit celui aux cheveux noirs, elle a un vagin. Elle ne peut pas jouer au poker.

Il secoue l’épaule de l’autre.

Mon visage doit être écarlate en ce moment, mais je m’en fiche.

— Je joue au poker, réponds-je. Malgré le fait que j’aie un vagin. Je sais, je sais, dis-je à toute vitesse et en essayant d’avoir l’air désinvolte, mais je suis si nerveuse que mes mains tremblent quand je signe. J’ai entendu dire qu’avoir un vagin affecte notre cerveau, ce qui nous rend incapables d’additionner et de soustraire. Ou de tenir des cartes. Ou de faire des paris responsables. Je regarde vers le bas. Saletés de vagins. Qui savait qu’ils avaient ce genre de pouvoir ?

La pièce est entièrement silencieuse, et je crains d’avoir complètement merdé.

Mais ensuite Ryan m’attrape et me serre fort, la poitrine secouée de rire. Ses amis éclatent de rire aussi, et l’un d’eux se lève et va chercher une chaise pour moi.

Il roule son bras comme s’il m’invitait à m’asseoir sur un trône.

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— Donc voilà la façon dont je vois ça : les pères avec des fils n’ont à s’inquiéter que de ce seul pénis. Les pères avec des filles doivent s’inquiéter de tous les pénis. Il me lance un regard noir. Est-ce que je dois m’inquiéter de ton pénis ?

Mon pénis ne bandera probablement plus jamais. En fait, je crois que mes boules sont remontées se cacher.

— Non monsieur, vous n’avez pas à vous inquiéter de mon pénis.

Il me tape à nouveau sur l’épaule.

— Bon, tant mieux. Je n’ai même pas envie de penser à ton pénis, tu vois.

— Je m’assurerai que vous n’ayez jamais la moindre raison de penser à mon pénis.

Il sourit.

— Bien. Dans ce cas nous en avons terminé.

Il embrasse Lark sur la joue, dit au revoir aux Reed, et il s’en va.

— Qu’est-ce qu’il t’a dit ? demande Lark.

— Il s’est assuré que je ne coucherai jamais, vraiment jamais avec toi.

Un minuscule V apparaît entre ses sourcils.

— Quoi ?

— Je crois que mon engin est désormais trop effrayé pour sortir un jour de sa cachette. Je regarde vers le bas. Et lui et moi avions une très bonne relation avant tout ça. Je secoue la tête. Maintenant il me déteste.

— Mon père te déteste ?

— Non. Je regarde à nouveau en bas. Mon pénis. Il me déteste. Il ne me pardonnera jamais de lui avoir infligé ça.

Son visage prend soudain un air joyeux.

— Eh bien, je lui proposerais bien de l’embrasser pour qu’il se sente mieux, mais ce serait vraiment inapproprié.

Mon zob accepte apparemment l’excuse. C’est un enfoiré indulgent. En fait, je crois qu’il aimerait sortir et se prélasser à l’ombre de ses excuses.

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— Il a dit que tu étais jaloux.

Ryan hoche la tête.

— C’est vrai. Incroyablement. Stupidement. Irrationnellement. Jaloux. Du genre, jaloux à en avoir le cœur qui s’arrête. Jaloux comme si quelqu’un venait de voler tout l’air de la pièce. Jaloux à me rouler en boule sur le sol en suçant mon pouce.

— Vraiment ?

Mon estomac se serre dans une délicieuse contraction.

— Oui.

— Alors ce qu’on est en train de faire, c’est plus que simplement jouer avec ta casquette ?

— Je pensais que j’avais prouvé que ça devenait sérieux quand je t’ai invitée à rencontrer mes parents. Désolé si ça n’a pas été le cas.

— Sois plus explicite, tu veux bien ?

— J’ai envie de sortir avec toi, et uniquement toi. J’ai envie de t’embrasser toi, et uniquement toi. J’ai envie de faire l’amour avec toi, et uniquement toi. Mais encore plus que ça, j’ai envie d’être celui qui te fait sourire, et rire, et qui te rend heureuse. Quand tu es triste, j’ai envie d’essuyer tes larmes, et quand tu as besoin de te décharger de tes responsabilités, je veux prendre le relais. Et j’ai envie que tu rencontres ma mère.

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Moi : Mission accomplie. Écris-moi plus tard, quand tu porteras ma casquette sous la douche, OK ?

Lark McVoldeCasquette : LOL. Bien essayé. A+

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— Et pour une certaine raison, ça te rend très suspecte.

Je hausse les épaules et savoure le fait qu’il ne sache pas qui je suis. C’est libérateur.

— Alors comment mon frère sourd, qui ne peut pas entendre la musique, s’est retrouvé avec une musicienne ?

Il se balance sur ses talons et me sourit.

— Il m’a fait un tatouage.

— Et… Il s’arrête et laisse traîner le mot comme s’il allait durer une éternité.

— Et j’ai volé sa casquette de base-ball. Je la garde en otage pour qu’il sorte à nouveau avec moi.

Il sourit.

— À nouveau ?

Je rougis.

— On verra.

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— Quand tu m’as renvoyé ma casquette, j’ai compris que j’avais merdé.

Elle fronce les sourcils.

Je tiens ma casquette entre nous.

— C’est l’objet auquel je tiens le plus au monde. Mon grand-père me l’a achetée à un match des Skyscrapers et il est mort la semaine qui a suivi. Alors j’avais vraiment peur que tu la perdes. Mais ensuite j’ai réalisé que c’était un risque que j’étais prêt à prendre si tu la gardais en otage, parce que cela signifiait que tu me parlerais.

Elle ne répond toujours pas.

— Je te trouve drôle, intelligente, et si tu ne m’en veux pas d’être sourd, je ne vais pas te reprocher d’entendre.

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— Alors Wren est celle qui est enceinte ? me demande Mick quand personne ne fait attention.

— Apparemment, c’est l’une des filles enceintes.

Je n’arrive toujours pas à comprendre tout ça.

— Quelle est son histoire ?

— Je n’en ai aucune idée. Je regarde Wren, qui étudie mon frère avec curiosité. Tu devrais aller lui parler.

— OK, dit-il.

Et il va se mettre à côté d’elle au comptoir des soupes. Elle rit à quelque chose qu’il dit et je n’arrive pas à m’empêcher de penser que quelque chose va se passer.

Emilio s’approche de moi et dit :

— J’imagine que je n’ai pas à m’inquiéter du pénis de Mick, étant donné qu’elle est déjà enceinte, hein ?

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— Marta, plaisante Emilio, je ne t’avais pas vue si percutante depuis longtemps. C’est un peu excitant.

— Quelqu’un devait le faire, répond Marta. Elle montre mes sœurs. Deux d’entre vous sont enceintes, et donc incapable de se battre. Je ne pouvais pas la laisser vous blesser.

Wren se fige tandis qu’Emilio les regarde tour à tour.

— Une minute. Deux d’entre vous ? C’est quoi ce bordel ? Ses yeux passent rapidement de l’une à l’autre. Je sais que Star est enceinte, parce qu’elle enfle comme un ballon de basket-ball en ce moment.

Star pose une main sur son ventre.

— Ce n’est pas vrai, marmonne-t-elle.

— Qui d’autre ? Qui est enceinte ? exige de savoir Emilio.

Wren lève la main avec hésitation.

— C’est moi, couine-t-elle.

Mais Peck et Finny lèvent aussi la main.

— Oh, merde, murmuré-je.

— Je l’ai découvert hier, dit Finny.

— Sam et moi attendions de le dire à tout le monde, ajoute Peck.

Attendez ! Mes quatre sœurs sont enceintes en même temps ? Mon cerveau a du mal à suivre.

Emilio pousse un soupir.

— Vous allez me tuer les filles. Je vais mourir d’une crise cardiaque et ce sera de votre faute.

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(discution entre Emilio et Lark)

— Qu’est-ce que tu lui as dit ? exigé-je de savoir.

Il se gratte le ventre.

— Je ne m’en souviens plus.

— Tu ne t’en souviens plus, répété-je lentement.

— Non. Il paraît que la mémoire est la première chose que l’on perd quand on commence à vieillir. Je ne me souviens plus de ce que nous perdons ensuite.

Il me sourit.

— Est-ce que tu l’as menacé ?

Il me sourit à nouveau.

— Pourquoi ferais-je une chose pareille ?

Je montre la porte.

— Sors, lui dis-je.

Il fait semblant d’être blessé.

— Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

— J’ignore ce que tu as fait ! crié-je. Mais maintenant je dois le découvrir.

Je secoue mon doigt dans sa direction.

— Je te jure devant Dieu, Melio, que si tu ruines ça, je ne t’adresserai plus jamais la parole.

— Pas grave.

Il sourit d’un air suffisant.

— J’ai quatre autres filles qui m’aiment. C’est l’avantage d’en adopter plusieurs d’un coup.

Je lui grogne dessus et il éclate de rire.

— Je n’ai rien fait, insiste-t-il. J’ai juste testé un peu le garçon.

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