Commentaire de Capridegh

Mince, je pense que j'en attendais trop ; le livre terminé, je reste sur ma faim !

C'est le petit bandeau "Le roman antidépresseur" qui m'a donné envie de passer un peu de temps en compagnie de ce livre ; en période de doutes, de rupture et de tout ce qui va avec, je me suis dit : "tiens ! LE remède : allier passion et guérison". le petit cochon trognon sur la pochette m'a fait craquer, lui aussi. le résumé au dos également : une psy en pleine crise de la cinquantaine se prend d'amour pour Foufou, un petit cochon qu'elle va sauver de sa destinée (d'être mangé !). Ça promettait de gros délires ! J'ai ri lorsque j'ai lu ce livre. Mais pas autant que je l'espérais. Quelques situations coquasses m'ont donné des fous rires mais pas assez pour faire du roman cet antidépresseur promis.

Voici une belle histoire, il faut l'admettre, simple mais jolie et efficace. Mais j'ai eu l'impression qu'elle était survolée la plupart du temps, comme si l'écrivain avait eu un nombre de caractères à respecter ou une date butoir un peu trop courte pour rendre son manuscrit. J'aurais aimé qu'il prenne plus de temps à me décrire la vie de Nicole et de Foufou qui est, selon la pochette et le résumé, le personnage presque central de l'histoire. L'auteur semble également s'égarer lorsque notre psychanalyste dans la cinquantaine se retrouve aux États-Unis pour y frôler la mort ; j'ai alors eu cette impression de panne d'inspiration ou de sujet imposé.

J'accorde un 5/10 à Les gens sont les gens. "Bon alors, dans votre nouvelle, il vous faudra écrire les mots "cochon", "autruche", "psychanalyste" et "revolver" et elle ne devra pas dépasser 160 pages." Voilà l'impression que j'ai eue lors de la lecture de ce livre.