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Katherine l’ignorait. Elle n’était pas consciente des dommages qu’elle avait faits et de l’horrible faute qu’elle venait de commettre. Elle pouvait effectivement le sauver. Et il pouvait lui aussi la sauver. Mais ce serait à un prix terrible. Il devrait la transformer en louve-garou sur-le-champ, sans quoi la plaie qu’elle s’était infligée de manière experte ne guérirait pas, et Katherine mourrait au bout de son sang.

Mais l’acte de transformation d’une latente devait se faire dans la plus pure intimité.

Il était si faible, si détruit qu’il serait incapable de lui procurer un orgasme qui la ferait tomber dans un état d’oubli. Il ne pourrait pas la préparer à l’accueillir. Tous ses gestes lui feraient mal. Il était costaud, et c’était loin d’être une soirée romantique. Il n’y aurait aucun préliminaire ; pas de vin ni de magie.

Il se devait de la prendre, dans tous les sens du terme, ou ils mourraient tous les deux.

Lui faire mal était cependant la dernière chose qu’il voulait. Il aurait préféré cesser d’exister plutôt que d’infliger davantage de douleur à Katherine Dare. Mais elle ne lui avait pas laissé le choix, et il avait maintenant les crocs dans sa chair, le sang de la jeune femme lui réchauffant la gorge.

C’est le paradis, songea-t-il distraitement.

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La physiologie vampirique de Seth avait connu une certaine transformation. Une transformation mentale, spirituelle, ainsi que physique. Les effets du sang de Phelan sur sa patience étaient peut-être les plus frappants. Il ressentait le passage du temps comme un rappel constant de ce qui lui manquait — et qu’il se mettrait bientôt à chercher.

Il était maintenant plus grand. Peu de gens l’avaient remarqué, et la plupart de ceux-là se demandaient même si leur imagination ne leur jouait pas des tours. Après tout, les vampires adultes n’avaient plus de poussée de croissance.

Mais il avait aussi une carrure plus forte. Ses épaules s’étaient élargies, ses muscles étaient devenus plus massifs, et il n’avait plus l’air aussi jeune qu’auparavant. Il affichait maintenant cette certaine rudesse propre aux loups-garous, quelque chose dans les lignes de son visage et dans sa barbe d’un jour qui ornait constamment son menton proéminent. Ces changements s’expliquaient probablement par les transfusions de sang, car Seth avait maintenant lui aussi ces traits rudes.

À plusieurs reprises au cours des derniers mois, il avait surpris ses confrères descendants qui s’attardaient à le dévisager.

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— Chut, fit-il doucement.

Avec une tension qui le fit se raidir comme s’il entendait le bruit d’un millier de bourdons, Lucas bougea doucement sur sa compagne et se repositionna jusqu’à ce que son oreille soit directement sur la peau lisse du bas de son abdomen.

— Chut, murmura-t-il.

Peut-être qu’elle sentit son insistance, car Danny devint silencieuse et demeura immobile sous lui. Lucas ferma les yeux. Il entendit d’abord les battements de cœur de sa compagne. Forts et relativement rapides. Cette fille avait un métabolisme incroyable. Mais encore, derrière ces battements… Lucas se concentra et bloqua tous les autres sons de l’univers.

Puis il perçut un autre bruit.

Immédiatement, il s’assit et fixa Danny dans les yeux. Il lui semblait qu’il avait lui-même les yeux écarquillés comme des balles de golf. Et ils demeurèrent aussi écarquillés quand il vit que Danny souriait. Elle rigola doucement, un bruit magnifique et profond qui lui rappela simultanément les joies du sexe, du chocolat et des petites promenades au clair de lune parmi les séquoias.

— Tu… commença-t-il, sa voix se cassant sous l’effet de la surprise alors qu’il secouait la tête tout en poussant une expiration tremblotante. Tu le savais ?

Danny se mit alors à rire franchement. Elle secoua aussi la tête.

— Lucas, c’est mon corps, lui dit-elle d’un ton légèrement réprobateur. Bien sûr que je le savais.

Son sourire s’élargit pendant qu’elle s’assoyait. Amoureusement et tendrement, elle lui prit le côté du visage dans sa main chaude et douce.

— Félicitations… Papa.

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C’était sans l’ombre d’un doute la raison pour laquelle il s’était arrêté devant le portail de ce lotissement d’immeubles d’habitation ce soir-là. La raison pour laquelle il avait choisi cette tour plutôt que les trois autres du lotissement. C’était à cause de cette vibration dans l’air, de ce bourdonnement sous sa peau qui laissait entrevoir la liberté, le bonheur et le salut. C’était à cause d’elle — et de sa magnifique et parfaite odeur.

L’odeur d’une latente.

Elle n’était qu’une enfant, et sa latence était encore immature. L’odeur était si subtile qu’elle en était presque inexistante. Mais il l’avait captée aussi assurément qu’il aurait vu la flamme d’une chandelle dans l’obscurité.

Les yeux de la fillette avaient croisé les siens, et le ventre de Byron s’était serré. Il avait senti son cœur s’arracher de sa poitrine, à l’instar de celui du père de la jeune fille. Puis le regard de la fillette s’était posé sur l’homme au sol, et Byron avait souhaité pouvoir remonter dans le temps.

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Il était un alpha. Tout autre loup-garou aurait craqué avec le temps. Mais la volonté de combattre de Byron était encore aussi forte qu’au premier jour, et l’envie de défier sa ravisseuse demeurait également tout aussi présente. C’était sans aucun doute l’une des choses qui, au départ, avaient attiré l’attention de la princesse.

Il songea à la vampire pourrie et à ses tortures sans fin ; ses mâchoires se serrèrent, et ses muscles se contractèrent alors que ses griffes se mettaient à sortir — juste un peu. Les tons normaux de sa vision humaine firent place aux tons de noir, de rouge et de blanc d’un loup en mode chasse.

— Couché, Fido, railla à voix basse l’un des vampires.

Les yeux métalliques de Byron se plissèrent, et il fit froidement un zoom sur l’autre prédateur.

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Il était un prisonnier, un jouet, un article à la disposition d’autrui, dans le sens le plus profond.

Il n’était rien, désormais.

Les loups-garous n’étaient pas immortels, et si ce n’avait été des transfusions de sang qu’il avait constamment reçues malgré lui de la princesse, il aurait déjà commencé à vieillir.

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C’était trop cruel.

Katherine Dare eut soudain la fort désagréable impression qu’on lui arrachait le cœur de la poitrine, et elle se réveilla à bout de souffle dans ses draps détrempés. La tresse qu’elle s’était faite avant d’aller au lit ne tenait plus, et elle inspira plusieurs fois pour inhaler le plus d’oxygène possible.

Elle toussa violemment, repoussa ses cheveux de son visage et se tourna sur elle-même. La pièce était suffocante. Le sang lui martelait la tête, et elle était prise de nausées. L’air épais et humide s’accrochait à elle comme une pellicule de plastique. Elle gémit et ravala une montée de bile.

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Les ecchymoses disparaîtront, se dit-il.

Elles disparaissaient toujours. Mais il était très fatigué. Elle l’avait totalement vidé, cette fois-ci — ou du moins, elle en avait eu l’intention. Elle était sans pitié.

Il n’y aurait jamais de fin.

Il vivait cet enfer depuis si longtemps…

La lumière se déplaça dans la pièce jusque sur le lit, lui brûlant les yeux. Il les cligna et se remonta aussi haut que les chaînes le lui permettaient. Il reconnut immédiatement ses courbes dans l’embrasure de la porte.

— Mon petit loup, roucoula-t-elle en se dirigeant à grands pas vers lui.

Il se raidit, comme toujours. Même si elle l’avait manipulé et qu’elle avait abusé de lui un nombre incalculable de fois, il ne s’y habituait jamais. Il se débattait toujours.

Elle lui fit un « tss-tss » de désapprobation en voyant sa réaction, puis elle inclina la tête de côté.

— Détends-toi, dit-elle en souriant pour qu’il puisse voir les crocs qu’elle utiliserait contre lui encore et encore. Inutile de te débattre, cette fois-ci. Tu es faible. J’ai une surprise pour toi, lui dit-elle.

Elle se tourna alors vers la porte ouverte et fit un signe de tête à un garde. Ce dernier opina de la tête et quitta les lieux.

— Père l’a trouvé mort dans un champ, mais heureusement pour lui, il venait tout juste d’être tué, dit-elle en se tournant de nouveau pour lui faire face.

Il vit le garde revenir, accompagné d’un collègue. Ils encadraient tous les deux un homme ligoté vêtu de noir. Le prisonnier dégageait une odeur de magie noire si puissante qu’il n’arrivait pas à croire que l’homme avait pu se laisser capturer.

— Oh, il ne nous a pas laissés faire facilement, dit la vampire, qui avait manifestement lu dans ses pensées. Il a résisté très fortement lorsque nous l’avons soulevé. N’est-ce pas, Jason ?

Elle rit lorsque l’homme la cloua sur place de ses yeux verts et froids.

— Il n’avait pas les idées claires. Pourtant, il devrait savoir que tant que je posséderai ceci, je le posséderai lui aussi.

Elle leva la main et se mit à faire bouger un pendentif de cristal qui pendait à une bande de cuir au bout de son index. Tout en jetant un autre coup d’œil au sorcier de magie noire, elle ajouta :

— Ce pauvre chou a le cœur brisé. Mais je vais lui faire tout oublier.

Elle se tourna de nouveau vers le lit et sentit sa puissance se déverser sur l’homme qui s’y trouvait allongé. Non, songea-t-il. Sors de ma tête, bordel, gronda sa voix intérieure.

Pour toute réponse, elle lui sourit avec lassitude et secoua la tête.

— Byron, voir à quel point tu ne me fais pas confiance, même après tout ce temps, me blesse.

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Prologue

Les ecchymoses disparaîtront, se dit-il.

Elles disparaissaient toujours. Mais il était très fatigué. Elle l’avait totalement vidé, cette fois-ci — ou du moins, elle en avait eu l’intention. Elle était sans pitié.

Il n’y aurait jamais de fin.

Il vivait cet enfer depuis si longtemps…

La lumière se déplaça dans la pièce jusque sur le lit, lui brûlant les yeux. Il les cligna et se remonta aussi haut que les chaînes le lui permettaient. Il reconnut immédiatement ses courbes dans l’embrasure de la porte.

— Mon petit loup, roucoula-t-elle en se dirigeant à grands pas vers lui.

Il se raidit, comme toujours. Même si elle l’avait manipulé et qu’elle avait abusé de lui un nombre incalculable de fois, il ne s’y habituait jamais. Il se débattait toujours.

Elle lui fit un « tss-tss » de désapprobation en voyant sa réaction, puis elle inclina la tête de côté.

— Détends-toi, dit-elle en souriant pour qu’il puisse voir les crocs qu’elle utiliserait contre lui encore et encore. Inutile de te débattre, cette fois-ci. Tu es faible. J’ai une surprise pour toi, lui dit-elle.

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