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Le couloir résonna du son de ses pas, des clefs qui tombaient au fond de sa poche, puis de la porte qui se fermait. Je fixai le plafond. J’étais beaucoup plus heureuse quand il me câlinait et m’apportait le petit-déjeuner au lit. Aucun doute possible. Qu’est-ce qu’il m’avait pris de balancer tout ça aux orties ?

Inutile de gamberger. C’était comme ça, et si ça ne me plaisait pas, je n’avais qu’à prendre mes cliques et mes claques. Mais l’idée de laisser le champ libre à toutes les salopes qui ne demandaient pas mieux que de réchauffer ses draps ne me remontait pas franchement le moral. Il m’avait promis que, tant que nous continuerions à nous voir, il n’y aurait que moi et moi seule. Aucune pimbêche parfaitement roulée disposée à réaliser ses fantasmes les plus chauds n’occuperait dans ce lit une place que je revendiquais comme m’appartenant. En y réfléchissant, je me dis que la différence entre elles et moi, c’est qu’elles s’y connaissaient beaucoup mieux en la matière. Moi, j’étais presque une débutante. La cerise sur le gâteau, un peu l’équivalent d’un doudou sur le plan érotique.

Je jugeai préférable de stopper net mes cogitations et me levai. J’empruntai une chemise dans l’armoire et allai me servir un café à la cuisine. Comme je n’étais plus autorisée à laisser mes affaires chez lui, j’avais le choix entre me balader avec un grand sac, chargée comme une mule, ou m’habituer à n’avoir avec moi que l’indispensable en sacrifiant mon confort. Le confort, en l’occurrence, ça aurait été un pyjama, un baume démêlant et des sous-vêtements de rechange.

Je sirotai mon café, rinçai la tasse, regagnai la chambre et fis le lit. J’aurais dû le laisser tel quel, y compris avec une culotte entre les draps, juste pour l’emmerder. Mais j’étais un peu lâche. Je ramassai consciencieusement mes vêtements épars dans la chambre.

En fait, la veille, nous étions juste censés passer chez lui pour prendre les clefs de sa voiture avant d’aller dîner. Mais, pris d’une impulsion passionnée, Victor m’avait plaquée contre un mur, et adieu la table réservée pour deux ! Nous nous étions désapés l’un l’autre dans le feu de l’action, envoyant balader les vêtements un peu partout. Je n’étais donc pas très étonnée de ne pas retrouver mon soutien-gorge. Je finis par le dénicher sous les coussins d’un fauteuil dans un coin de la chambre, plutôt bien plié, étonnamment.

La première chose qui me surprit, ce fut le tissu. Puis quand je tentai de le mettre, je m’aperçus qu’il était trop petit. Je haussai un sourcil et me dis que ces derniers temps, je bouffais trop. Mais, attends… minute, papillon ! Certes, j’exagérais un peu avec les dîners en ville, mais de là à prendre une taille de soutif du jour au lendemain… Je l’enlevai et l’étudiai attentivement.

Par où commencer ? D’abord, c’était une marque que je ne portais jamais. Ensuite, ce n’était pas ma taille. En plus, il n’était pas de la même couleur que celui que je portais la veille. Assortir une culotte de dentelle blanche avec un soutien-gorge de satin synthétique noir ? Du satin synthétique, je répète !

Bon, inutile de faire durer le suspense. Ce n’était pas le mien.

Avant de partir en claquant la porte, je fouinai un peu partout jusqu’à ce que je trouve un rouleau de scotch. Je fixai le maudit soutif sur le miroir de l’entrée avec un petit message :

N’essaie pas de me faire croire que c’est celui de ta sœur, connard d’enfoiré !

Oui, connard d’enfoiré. Quand on me cherche, on me trouve !

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