Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 800
Membres
1 013 883

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par clary-bouquineuse 2013-11-30T00:27:56+01:00

— Tu as raison, reconnut-elle d'une voix blanche. Oh, Bella, les hommes sont donc complètement fous ?

— Dans l'ensemble, oui, répondit sèchement son amie. Que vas-tu faire ?

— Je suppose que le meurtre est considéré comme un crime en Angleterre ?

— Malheureusement, oui. Faire passer un duc de vie à trépas doit être lourdement puni, même si le duc en question est particulièrement obtus.

— C'est tout de même tentant.

Afficher en entier
Extrait ajouté par clary-bouquineuse 2013-11-29T21:42:24+01:00

— Je vous félicite, mon enfant, dit-elle d'un ton âpre. J'aimerais les voir tous mariés, avant de quitter ce monde.

Robert leva son verre.

— J'ai toujours espéré que vous vivriez éternellement, grand-mère. Cette remarque renforce mon sentiment.

— Amen, marmonna Damien.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2012-11-26T13:40:55+01:00

Je suis d'avis que les femmes aiment profondément et les hommes passionnément. J'ai du mal à définir la différence entre les deux.

Extrait du chapitre intitulé : « Le mystère de l'amour »

Ce n'était pas le moment d'être malade, songea Brianna, consternée, en regardant le soleil pénétrer à flots par la fenêtre et effleurer le bord de son lit. Le parfum des fleurs fraîches disposées sur la table de chevet lui souleva le cœur. Les invités devaient partir demain. Mais aujourd'hui c'était l'anniversaire de Colton et elle avait prévu de lui offrir son cadeau. Et c'était le jour qu'elle choisissait pour avoir la nausée ? Pas de chance.

Elle s'assit dans le lit et sourit faiblement à sa femme de chambre.

— Je ne prendrai qu'une tasse de thé avec un toast.

Et préparez-moi un bain.

— Oui, Votre Grâce.

La jeune fille fit une révérence et s'éclipsa. Une heure plus tard, Brianna se sentait beaucoup mieux. Le thé semblait avoir chassé la nausée. Elle avait cru un instant devoir renoncer à la promenade à cheval et au pique-nique prévu au bord de la rivière, mais finalement elle endossa son habit de cavalière. Elle avait préparé tout cela en l'honneur de son mari et elle voulait s'assurer que tout se déroulerait comme prévu. Surtout ce soir.

Si elle osait aller jusqu'au bout. Jusqu'ici, lady Rothburg avait été un puits de sagesse. Aussi, même si cela paraissait un peu audacieux, Brianna était prête à tout pour faire plaisir à son époux.

La jeune femme ajusta son chapeau, considéra avec satisfaction l'image que lui renvoyait le miroir, et descendit. A sa grande surprise, elle vit que Colton se trouvait déjà à l'écurie, en conversation avec l'un des valets. Son cheval était sellé et prêt à partir.

Il se tourna à son approche. Le vent soulevait ses cheveux châtains, et il la dévisagea longuement. Avec approbation ? Elle n'en était pas sûre. L'expression de son mari n'était pas toujours facile à déchiffrer.

Elle le trouva particulièrement séduisant ce matin, dans son habit campagnard, sans cravate. Le col de sa chemise était ouvert, sa veste était du même bleu sombre que la robe d'amazone de Brianna et son pantalon brun était rentré dans ses hautes bottes de cuir, usées mais parfaitement cirées.

— Bonjour, dit-elle, un peu hors d'haleine.

— Bonjour ma chère. Vous êtes ravissante, comme toujours.

Il eut encore ce regard insistant, dont il l'enveloppait régulièrement depuis quelque temps.

— Merci, murmura-t-elle, troublée. Je ne pensais pas que vous vous joindriez à nous.

— Par une belle matinée comme celle-ci, je préfère monter à cheval plutôt que de ramasser des cailloux et des chenilles ! En outre c'est mon anniversaire et je pense que si je restais enfermé dans mon cabinet de travail, ma femme me le reprocherait.

Brianna se mordit les lèvres sans répondre. La plupart des invités étaient déjà à cheval, et elle demanda sa jument. Quelle ne fut pas sa surprise, lorsque l'un des palefreniers lui amena un autre cheval, plus calme et plus âgé.

— Vous ne vous sentiez pas bien ce matin, fit remarquer Colton d'un ton uni. Hera est un peu capricieuse, aussi ai-je demandé une monture plus docile pour vous.

Brianna battit des cils, étonnée qu'il soit au courant de son léger malaise. Elle n'avait rien dit à sa femme de chambre, se contentant de demander un petit déjeuner léger. Il ne pouvait le savoir, à moins que la domestique ou la cuisinière ne soient allées l'avertir. Ce qui semblait absurde.

— Brianna ? fit-il en lui tendant la main.

— Oui.

Elle posa sa main gantée dans la sienne, et il l'aida à se hisser sur la selle. Elle rassembla les rênes, encore un peu perplexe. Colton était toujours poli et sa sollicitude n'était pas inhabituelle. Néanmoins, sa présence inattendue et la lueur qui brillait dans son regard la troublaient.

— Vous êtes sûre de vous sentir assez bien ?

— Pour monter à cheval ? dit-elle en souriant. Mon Dieu, Colton, pourquoi êtes-vous aussi inquiet ?

— Je me soucie toujours de votre bien-être, ma chère.

Il enfourcha son cheval d'un mouvement souple et gracieux et donna le signal du départ.

Ils traversèrent le parc, empruntant des chemins de campagne somptueux. Colton avançait en tête, tout en bavardant avec lord Emerson et sans cesser de la surveiller du coin de l'œil.

Brianna sentait son regard sur elle, alors qu'elle chevauchait à côté d'Arabella. Il faisait plus attention à elle que d'ordinaire, aussi prit-elle soin de parler à voix basse.

— Rebecca a renoncé à la promenade pour répéter le concert de ce soir. Du moins, c'est ce qu'elle prétend. Je crois qu'elle est dans la salle de musique, mais elle ne joue pas. Elle lit.

Arabella réprima un rire, plaquant une main devant sa bouche.

— Tu as une mauvaise influence sur elle, Bri !

— Ou une bonne. Nous avons de la chance toi et moi d'avoir pu épouser les hommes qui nous plaisaient.

— C'est vrai. Ils sont très beaux ce matin, tous les deux. T'attendais-tu à ce que le duc nous accompagne ?

— Non, je pensais qu'il était trop occupé. Je ne lui ai même pas parlé du pique-nique.

— Apparemment il s'est invité, répliqua Arabella, malicieuse. Finalement, cette fête l'amuse sans doute !

Brianna l'espérait, mais avec Colton elle n'était jamais sûre de rien.

Ils n'étaient que huit, les autres invités ayant décidé de faire la grasse matinée, ou bien de profiter du beau temps pour se promener dans les jardins. Brianna était étonnée. Colton était généralement pressé de retourner à ses sacro-saintes affaires.

Quand ils atteignirent la clairière qu'elle avait choisie pour le repas, son mari vint s'asseoir à côté d'elle, visiblement content et détendu.

Colton, content d'avoir quitté son bureau pour pique-niquer avec des amis ?

C'était tout à fait inhabituel, mais elle était ravie.

Deux valets avaient été envoyés devant, avec des couvertures et les paniers. À l'ombre d'un grand chêne, ils servirent des tranches de poulet froid, des tourtes à la viande, des fromages, des poires et des pommes. Le vin blanc glacé et le Champagne donnèrent au repas champêtre une allure de fête. Lord Emerson et l'aînée des sœurs Campbell s'étaient joints à eux ainsi que Damien, Mme Newman, Arabella et son bel époux, le comte de Bonham. Brianna avait si peu mangé au petit déjeuner qu'elle était à présent affamée. Quand elle réclama une deuxième petite tourte, Colton haussa les sourcils mais lui passa aimablement le plat.

— Ces tourtes sont délicieuses, dit-elle sur la défensive. Vous voyez, j'ai recouvré mon appétit. C'est la preuve que je n'ai rien.

— Apparemment, oui.

Il sirota son vin en la regardant grignoter le petit pâté croustillant. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Il faisait si chaud que les hommes avaient tous ôté leur veste. Colton avait l'air plus détendu que jamais, avec son ample chemise blanche et ses bottes de cavalier.

Il semblait heureux, songea Brianna en regardant les ombres du feuillage jouer sur ses traits. Elle fut tentée de prendre une autre pomme, puis se ravisa.

— Tout cela était délicieux. Au grand air, tout paraît meilleur.

— Peut-être.

Colton tendit la main et lui effleura les lèvres du bout du doigt.

— Une miette, ma chérie. Il ne faudrait pas que tout le monde sache que vous aimez autant les petits pâtés.

— J'ai trop mangé, moi aussi, annonça Belinda Campbell. Je vais aller me promener.

Lord Emerson, qui ne parvenait pas à détacher les yeux de la belle jeune femme aux yeux sombres et à la silhouette harmonieuse, se leva et lui tendit la main.

— Excellente idée. Je vous accompagne. Arabella tapota la manche de son mari.

— Allons jusqu'à la rivière. Il fait si beau, malgré l'hiver qui approche. Il ne faut pas laisser passer cette occasion.

Damien et Mme Newman décidèrent de regagner la maison. Si bien qu'en quelques minutes, Brianna et Colton se retrouvèrent seuls. La jeune femme avait de nouveau sommeil. Était-ce l'effet du vin ? Elle n'avait pourtant pas tellement bu.

— J'ai dû me coucher trop tard, balbutia-t-elle. J'ai les yeux qui se ferment.

— Faites un somme, si vous voulez. Tenez. Colton se leva et alla s'adosser au tronc d'arbre.

— Je vous offre mon épaule comme oreiller. Brianna le regarda lui tendre les bras. Elle n'en croyait pas ses yeux. Son mari détestait les démonstrations d'affection en public. Et si Rolthven Park était moins fréquenté que les rues de Londres, n'importe quel occupant du domaine pouvait les voir.

Mais comment refuser un geste d'une telle galanterie ? Elle se blottit donc contre lui et il l'entoura de ses bras. Elle inspira avec délices l'odeur boisée de son eau de Cologne. Brianna ferma les yeux, offrant son visage à la brise légère qui chuchotait dans les branches.

C'était cela le paradis.

Elle s'endormit profondément.

— J'espère que je ne perturbe pas votre emploi du temps.

La grand-mère de Colton répondit par une sorte de ricanement. La situation avait quelque chose d'ironique.

— Pour l'amour du ciel, Colton. C'est toi qui es toujours accaparé par les affaires du domaine et tes réunions politiques. Je suppose que cette entrevue dérange ton emploi du temps, et pas le mien.

C'était un fait. La promenade et le pique-nique l'avaient mis en retard dans son travail, mais ce n'était pas son principal souci pour le moment. II choisit le seul fauteuil qui lui parut susceptible de supporter son poids, dans ce salon au décor féminin Un portrait de son grand-père par Gainsborough trônait au-dessus de la cheminée, et on y reconnaissait les traits caractéristiques des Rolthven.

Sa grand-mère darda sur lui un regard clair et pénétrant.

— Allons, qu'est-ce qui t'amène, mon garçon ? Ta visite me surprend.

La situation était un peu embarrassante, mais il ne savait vers qui se tourner.

— Je dois vous parler.

— J'avais compris. Je suis vieille, mais pas faible d'esprit.

En effet. Elle était même une des personnes les plus intelligentes qu'il connaissait. En outre c'était une femme, et elle avait eu trois enfants.

— C'est au sujet de Brianna, bredouilla-t-il, ne sachant par où commencer.

— Une adorable jeune femme. A la fois belle et intelligente. Un excellent choix.

C'était aussi son avis, mais il n'était pas venu pour s'entendre confirmer qu'il avait fait un bon mariage.

— Merci, grand-mère. Toutefois...

— Toutefois? releva-t-elle. Colton toussota et reprit :

— Je suis inquiet pour sa santé.

— Brianna? Elle est resplendissante.

— Elle dort beaucoup et ce matin elle avait mal au cœur. J'ai remarqué aussi d'autres symptômes. J'ai besoin de l'opinion d'une personne expérimentée pour savoir si mes soupçons sont fondés.

— Un enfant? Déjà ? s'exclama sa grand-mère, les veux brillants. Félicitations, Colton.

Seigneur, pourquoi se sentait-il aussi mal à l'aise ?

— Elle a du retard. J'en suis certain. Cela fait quelque temps que...

— Qu'elle ne t'a pas empêché de venir la rejoindre dans son lit?

— Oui, avoua-t-il, soulagé de ne pas avoir à entrer dans les détails. Je voudrais savoir si d'après vous, il se peut qu'elle soit enceinte. J'aurais pu faire appeler un médecin, mais Brianna n'a pas l'air de penser qu'il se passe quelque chose d'inhabituel. Je pense qu'elle ne sait pas ce que signifient sa fatigue et ses nausées.

— Ce sont des signes prometteurs. Ses seins sont-ils plus gros ? Plus sensibles ?

— Je n'ai pas remarqué, bredouilla-t-il, refusant d'aborder le sujet.

— Vérifie. Je suis sûre que cela ne te demandera pas un trop grand sacrifice.

Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de sa grand-mère.

— Avec tout le respect que je vous dois, je n'apprécie pas que vous vous amusiez de mon embarras. Je suis venu vous demander conseil.

La vieille dame se mit à rire, tapant le sol de sa canne.

— Pardonne-moi, Colton, mais je n'ai pas eu souvent l'occasion de te voir dans tes petits souliers. Tu es un modèle de dignité. Mais si Brianna porte un enfant, ce qui paraît tout à fait vraisemblable, laisse-moi te dire que c'est un événement parfaitement normal. Nous sommes tous venus au monde de la même manière. Tu l'aimes, il est normal que tu sois inquiet, mais ne te tracasse pas. Elle s'en apercevra elle-même bien assez tôt. Ne la prive pas de la joie de te l'annoncer.

Tu l'aimes.

Il ouvrit la bouche pour protester. Il avait épousé Brianna parce qu'il la désirait, qu'elle était gracieuse et intelligente, et issue d'une excellente famille.

Et non parce qu'il était amoureux d'elle.

À moins que...

L'aimait-il ? Il n'en savait rien. Il aimait sa mère naturellement. Ses frères, sa grand-mère. Mais il n'avait jamais fait l'expérience de l'amour entre un homme et une femme. Et pourquoi fallait-il qu'il analyse ses sentiments, après tout ?

Il garda le silence.

— Prends l'air enchanté quand elle t'apprendra la nouvelle.

— Mais je suis enchanté !

— Dissimule ton inquiétude. Elle sera assez angoissée comme cela, elle n'a pas besoin que tu la couves.

— Je n'ai pas l'intention de la traiter comme une invalide, répliqua-t-il d'un ton crispé.

Il avait éprouvé du plaisir à tenir Brianna dans ses bras cet après-midi après le pique-nique. Ils étaient restés plus d'une heure ainsi, avant de retourner au manoir. Peut-être la couvait-il un peu ?

— Il ne faut pas, poursuivit sa grand-mère. Elle est jeune, en bonne santé, la fatigue et les nausées du matin passeront. Crois-moi sur parole. Je suis passée par là, et plus d'une fois.

— Peut-elle monter à cheval ? Je l'ai accompagnée ce matin pour la surveiller. Une chute serait désastreuse dans sa condition.

Il ne savait absolument pas ce qu'il fallait faire et il détestait se sentir perdu. Habitué à prendre des décisions graves, aussi bien sur le plan financier que politique, il était complètement ignorant dans ce domaine.

— Il ne faut pas qu'elle galope ou qu'elle saute des obstacles, mais elle peut monter tant qu'elle n'est pas gênée par son poids. Quand elle devra s'arrêter, elle le saura d'elle-même.

— Mais comment ? Je suis sûr qu'elle ignore qu'elle est enceinte.

— Mon cher garçon, malgré notre vernis de civilisation, nous sommes encore des créatures instinctives. Fais-moi confiance, elle saura prendre soin d'elle et de l'enfant qu'elle porte. Il faut simplement que tu sois là pour la soutenir. Tout ira bien.

Colton l'espérait. Il voulait un héritier, naturellement, mais il ne s'attendait pas à éprouver une telle appréhension. La naissance d'un enfant n'était pas sans danger pour la mère. Une peur sourde vint tempérer sa joie.

Et s'il la perdait ?

Sa grand-mère parut lire dans ses pensées.

— Colton, la plupart des femmes s'en sortent très bien. Il y a des choses sur lesquelles même la richesse et les titres n'ont aucun pouvoir, mais il faut se réjouir de la venue d'un enfant. Ne gâche pas le bonheur de ce jour en pensant à ce qui pourrait arriver demain.

Colton se leva et prit la main de sa grand-mère pour l'embrasser.

— Merci. Vos conseils sont inestimables.

Les doigts de la vieille dame étaient fins et légers et son regard était aiguisé.

— Je suis contente que tu aies Brianna. Maintenant, il faut que nous arrangions le mariage de Robert avec cette jeune fille, et ensuite nous nous occuperons de Damien. Je doute qu'il soit très coopératif, cependant. Après cela, je pourrai partir en paix.

— Je vous interdis de partir où que ce soit, et... De quoi parlez-vous ? Robert ? Quelle jeune fille ?

— Mlle Marston. Il est très épris.

Robert, épris de Mlle Rebecca Marston ? Avec sa réputation blanche comme neige et son père extrêmement protecteur ? Impossible.

— Vous devez faire erreur, dit-il prudemment.

— Tu ne les as pas vus, hier soir ?

— Oui. Ils ont joué ensemble, mais franchement...

— Ils étaient très beaux, en effet. Comment elle a réussi à le persuader de jouer, je l'ignore. Mais cela prouve que Mlle Marston a de l'influence sur lui n'est-ce pas ?

— Mlle Marston l'a persuadé de jouer du violoncelle ? Il m'a dit que c'était Brianna qui le lui avait demandé.

Sa grand-mère laissa fuser un petit rire joyeux.

— Il t'a menti ! Ta femme m'a confirmé que son amie avait persuadé ton frère de jouer devant les invités.

En réfléchissant bien, Colton se rappela que Damien avait fait quelques insinuations intéressantes.

Une histoire d'amour concernant son frère se jouait sous son nez et il n'avait rien remarqué ?

Vraiment, il fallait qu'il sorte plus souvent de son cabinet de travail.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Milka2B 2020-11-17T22:36:40+01:00

Pour les hommes, l'amour représente la vulnérabilité. Quand un homme s'attache à une femme, elle prend une grande influence sur sa vie.

Cela les effraye, qu'ils l'avouent ou non. Ils aiment la passion mais ils évitent soigneusement l'amour. Lorsqu'un homme vous offre les deux, il vous fait le cadeau le plus fabuleux qui existe.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Milka2B 2020-11-17T22:35:44+01:00

— Contrôler mon regard ? répéta-t-elle d'une voix étranglée.

— Vous avez l'air de vouloir lui transpercer le cœur de votre couteau. Cela provoquerait un grand désordre pendant le dîner !

Afficher en entier
Extrait ajouté par Milka2B 2020-11-17T22:33:20+01:00

— Vous êtes d'une beauté époustouflante, Brianna, et je vous admire quoi que vous portiez. Pourquoi croyez-vous que je vous ai épousée ?

Ce n'était pas du tout ce qu'elle avait envie d'entendre. Bien au contraire.

— J'espère que vous ne m'avez pas épousée uniquement pour avoir une belle femme à votre bras, Votre Grâce, répliqua-t-elle en agitant furieusement son éventail. Je suis une personne avant d'être un physique agréable.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:32:13+01:00

Colton n'aimait pas qu'on pense de lui qu'il était quelqu'un de convenable. Le mot évoquait les visages de vieilles dames aux cheveux blancs et à l'air sévère, ou de prêtres presbytériens. Il n'était ni l'un ni l'autre. Toutefois, il était convaincu que l'étiquette était indispensable pour bien vivre en société. Après tout il était pair du royaume et son rang exigeait qu'il se comporte avec dignité.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:32:08+01:00

Quand soudain, envoyant les convenances au diable, il prit Brianna dans ses bras et l'attira sur ses genoux. Il l'embrassa passionnément, explorant sa bouche avec fièvre. Elle s'abandonna à son étreinte, noua les bras autour de son cou et pressa son corps svelte contre lui. Sans cesser de l'embrasser, il fit glisser la robe sur son épaule ronde, et saisit un sein ferme.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:31:54+01:00

Bien. Elle avait réussi à capter toute son attention. La plupart du temps il avait l'air absent, à peine conscient de sa présence. C'était un homme très occupé, et les responsabilités dues à son titre et à sa fortune accaparaient le plus clair de son temps. Brianna voulait bien l'admettre. Mais lorsqu'ils étaient ensemble, elle aurait aimé savoir que son mari appréciait sa compagnie. Leur mariage en était à ses balbutiements, et elle commençait à peine à s'habituer à sa nouvelle vie. Quant à Colton, il ne semblait pas avoir changé grand-chose à ses habitudes sous prétexte qu'il avait une femme. Il passait ses journées à travailler, continuait de se rendre à son club, et passait plus de temps dans les salles de jeu que sur la piste de danse lorsqu'ils étaient invités dans des réceptions. Beaucoup de couples de la bonne société menaient des vies séparées. Mais ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Aussi était-elle bien décidée à le faire changer d'attitude.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:31:37+01:00

Mais jamais elle ne pourrait le lui avouer. Il était beau comme un dieu ce soir, malgré sa mine contrariée et ses lèvres pincées. Les cheveux châtains épais, il était grand, svelte et athlétique. Ses rares sourires faisaient se pâmer les dames de son entourage. Ses pommettes saillantes lui donnaient un air arrogant. Il avait un nez droit et aristocratique, une mâchoire ferme, un menton volontaire. La première fois qu'elle l'avait vu, Brianna avait été éblouie. Quand il s'était intéressé à elle, elle était tombée follement amoureuse.

Mais en s'unissant à lui, elle n'avait pas envisagé certains aspects de sa personnalité. Colton représentait le prince des contes de fées, mais derrière cette belle apparence, il était loin d'être parfait. Certes il possédait une des plus grandes fortunes d'Angleterre, son pouvoir politique était considérable et ses ancêtres étaient illustres. Mais Brianna ne se doutait pas qu'il aurait aussi peu de temps à lui consacrer, une fois marié.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode