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Je ne pus retenir le gémissement qui s'échappa de ma bouche alors que mes doigts fouillaient mes lèvres humides.
La tension, le désir, le feu ardent, c'était trop. J'allais exploser, pour de bon cette fois.
Mais c'est alors que je l'entendis. La porte des toilettes s'ouvrit, et des pas résonnèrent sur le carrelage du sol. Pas le cliquetis sec de talons de femmes. Le claquement plat, grave... de mocassins.
Je me figeai, mon cœur menaçait de s'échapper de ma poitrine.
Alors que je m'apprêtais à crier à celui qui avait décidé d'entrer dans les toilettes de s'en aller et de me foutre la paix, une voix grave, profonde gronda :
"Je sens ton excitation... femme."
Je cessai de respirer.
Oh. Putain.
L'Alpha se tenait de l'autre côté de la porte.
Afficher en entier« Tu es à moi pour la saison, a-t-il chuchoté. Si un autre homme te touche, je le tue. »
Afficher en entierParce que j'ai su que tu étais ma compagne dés l'instant ou j'ai posé les yeux sur toi,Sienna Mercer. J'ai su quand je t'ai vue dessiner près de la rivière.Et j'ai continué de le savoir à chaque seconde depuis lors.
Afficher en entier« Aucune personne saine d’esprit n’osait regarder l’Alpha dans les yeux.
Cela ne pouvait signifier que deux choses : Tu défies la dominance de l’Alpha – c’est-à-dire un désir de mort. Ou bien tu invites l’Alpha à faire l’amour. »
Afficher en entier- Je n’ai pas été forte ce soir. Au contraire, j’ai été faible.
-Arrête ! Ce que j’ai dit il y a une minute… j’avais tort. Laisse-moi te dire quelque chose. Ton odeur m’a frappé au moment où je suis entré dans ce dîner. Ce n’est en général pas quelque chose qui se produit quand je suis sous ma forme humaine, j’ai été déstabilisé. La Frénésie m’a frappé, et j’ai dû te suivre pour en savoir plus sur toi, pour être simplement en ta présence. Je n’ai jamais été submergé par quelque chose de plus puissant dans ma vie. C’est ça ta force, le genre de pouvoir que tu as sur moi. C’est pour ça que je t’ai marquée.
Je me suis relevé et je l’ai regardé comme si je regardais un étranger.
Mais qu’est-ce qu’il disait ? Aucun de nous deux n’était Frénétique, et pourtant il me regardait avec un désir indubitable dans les yeux, juste un désir différent, un désir d’être proche de moi.
-Pourquoi tu me dis tout ça ?
-Parce que je pense que tu pourrais être ma compagne.
Afficher en entierEn réalité, j'avais un secret.
A l'âge de dix-neuf ans, j'étais la seule louve vierge de toute notre meute. J'avais traversé trois saisons, et quelle que soit l'intensité de ma folie sexuelle, je n'avais jamais cédé à ces désirs charnels.
Oui, oui, d'accord. Ce n'est pas digne d'une louve de se soucier des "sentiments" et des "premières fois", mais c'était mon cas.
Je n'étais pourtant pas si prude. Dans notre société, ce concept n'existait pas. Mais contrairement à la plupart des autres filles, je refusais de me caser tant que je n'aurais pas trouvé mon partenaire.
Et j'allais le trouver.
Et j'allais lui offrir ma virginité.
Qui qu'il soit.
Afficher en entier- Excusez-moi, ai-je dit avec élégance, M. Norwood est-il ici ?
- Pourquoi voulez-vous le savoir ?
- Parce que j'aimerais le voir.
Afficher en entier« J’en rêvais depuis si longtemps, mon premier baiser.
J’étais submergée par l’émotion, pas seulement à cause du baiser, mais du club, de la Frénésie, de tout. Quand je me suis effondrée, Aiden m’a prise dans ses bras. »
Afficher en entierIl m'avait flairée dans la salle de bal. Il avait flairé ma Frénésie et m'avait suivie jusqu'ici.
Mais Aiden Norwood pouvait t'il sentir qu'en ce moment même, à un mètre de là, uniquement séparée par une fragile porte métallique, j'étais assise avec ma culotte autour des chevilles, à deux doigts de l'orgasme ?
- La Frénésie peut frapper aux endroits les plus imprévisibles,a t'il grogné.
Son ton amusé m'a mise en fureur. Avant que je puisse m'en empêcher, je me suis emportée contre lui.
- Où veut tu en venir ?
Oh là là ! Personne ne parle à l'alpha de cette façon. Qu'est ce que j'ai, un désir de mort?
J'ai lentement retiré mes doigts. Mon corps gémissait de frustration, mais mon esprit - Dieu merci, il fonctionnait encore - reprenait le dessus.
Alors que je me penchais pour remonter ma culotte, Aiden a chuchoté, comme s'il n'y avait pas de porte entre nous :
- Alors, femme ? Pourquoi tu ne t'en occupes pas?
Il ne demandait pas. Il commandait.
Un pur mâle Alpha dans la force de l'âge, ordonnant à l'un de ses membres de statut inférieur de rentrer dans le rang. M'appelant "femme" comme si je n'avais pas de nom. Condescendant.
Je me suis redressée, réajuster ma robe, incapable de contrôler ma colère.
- Qu'est-ce qui te donne le droit de me parler de cette façon? De venir dans les toilettes des femmes pour me dire comment je dois me comporter ? Pour qui te prend tu ?
Je n'ai pas eu le temps de regretter mes paroles ou d'implorer mon pardon, car la porte s'est ouverte.
Et il était là.
Aiden Norwood, dans toute sa gloire, à la fois terrifiant et beau. Il me regardait fixement, ses yeux vert doré flamboyants, son comportement empestant l'agressivité.
Heureusement que j'avais remonté ma culotte à temps, sinon qui sait ce qui serait arrivé.
Afficher en entier« De la tarte aux pommes pour le petit déjeuner. En face d’un Alpha torse nu. Je pourrais m’y habituer, j’ai pensé. »
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