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Était-ce au sombre résultat de la session législative de 1827 ? Était-ce à l’inique loi contre la presse ? Était-ce aux outrages faits aux restes de M. de Larochefoucauld-Liancourt ? Était-ce au licenciement de la garde nationale et à l’effervescence qui en avait été la suite ? Était-ce aux conséquences de la dissolution de la Chambre des députés ou au rétablissement de la censure ? Était-ce à cette nouvelle infraction aux promesses faites, qui venait de retentir dans Paris et qui plongeait la population dans une fiévreuse consternation ? Était-ce, enfin, à l’arrêt de mort de M. Sarranti, qu’on devait exécuter le lendemain, et qui pouvait, nous l’avons vu par la discussion établie entre Salvator et M. Jackal, amener de si grands troubles dans la capitale ?
Non.
Ce qui préoccupait, inquiétait, attristait, consternait le roi Charles X, c’était un dernier nuage noir, reste obstiné de l’ouragan disparu, qui obscurcissait le front blanc de la lune.
C’était l’orage évanoui qu’il craignait de voir reparaître.
En effet, il y avait, pour le lendemain, grande chasse à tir organisée dans la forêt de Compiègne, et Sa Majesté Charles X, qui était, comme chacun sait, le plus grand chasseur devant Dieu qui eût paru depuis Nemrod, gémissait profondément à la pensée que cette chasse pouvait manquer, ou tout au moins être contrariée par le mauvais temps.
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