Commentaires

Un roman un peu long à lire, beaucoup de personnages, je me suis surtout concentrée sur ce bébé Théa pour lequel je pensais bien qu'il n'était pas mort, et qu'il était parmi les personnages du roman. De ce fait, je me suis un peu perdue dans le reste de l'histoire.

Kate Morton est une nouvelle fois au rendez-vous des histoires de famille complexes, mystérieuses et bourrées de secrets avec "Les ombres d'Adelaïde Hills". J'ai adoré cette histoire que j'ai très vite englouti tant on est facilement immergé dans le passé, l'histoire et les secrets que le vaste manoir recèle. Ce livre a en plus une saveur particulière, puisque c'est le premier livre de l'autrice qu'elle situe dans son pays natal, l'Australie. Les descriptions sont vraiment magnifiques et aident considérablement à se plonger dans ce récit, dont il est difficile dans ressortir, même une fois le livre refermé. Les personnages sont assez nombreux et ils permettent de multiplier les hypothèses et les possibilités. Et c'est sans compter sur l'autrice, qui nous mène sur de fausses pistes, pour mieux nous surprendre par un final captivant. Les secrets ont su parfois me surprendre, parfois moins, mais la recette est toujours maîtrisée et l'on passe un très bon moment de lecture.

passionnant , jusqu'aux dernières pages l'intrique n'est pas dévoilée.

Roman envoutant qui tient éveillé. J'ai aimé, jusqu'à la moitié du livre j'ai cru au suicide , j'aurai jamais pensé au crime passionnel. Quand au personnage de Noa, je la trouve par moment de mauvaise foi.

Je l'ai refermé les larmes aux bords des paupières simplement parce que je devais dire au revoir aux personnages, et je n'en avais absolument aucune envie. L'autrice m'a embarqué dans une quête d'identité mais aussi dans une enquête policière et journalistique fabuleuse, au coeur des montagnes d'Adélaïde, en Australie. Je visualisais absolument tout, à force de détails qui me plongeaient dans ce cadre parfaitement travaillé. Pour certaines personnes, cela pourrait être peut être trop lent. Mais pour ma part, j'adore quand le rythme et les détails sont riches et m'embarquent vraiment avec profondeur dans un tout nouvel environnement. J'ai l'impression de revenir de congés. Et je peux dire une chose : j'ai le blues. Je veux y retourner. Ce ne sera pas mon dernier Kate Morton, je vous le garantis !

Ma chronique complète est dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/les-ombres-d-adelaide-hills-de-kate-morton/

Une découverte de l’autrice pour moi avec ce titre.

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Première fois que je lisais la si connue Kate Morton, et malheureusement j’en ressors mitigée : forcément au fil des 700 pages et quelques c’était à prévoir que je ressente des longueurs (team romans courts 🙋🏼‍♀️), et j’ai ressenti des longueurs, énormément de longueurs même, mais pour autant j’ai quand même apprécié son style, étrange comme ressenti.

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Clairement je conseille d’être concentré pendant cette lecture car il peut être facile de se laisser disperser par le nombre de personnages et le rythme lent du roman.

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Un rythme lent qui correspond bien à l’ambiance du roman je trouve, mystérieuse et énigmatique, mais pour lequel il faudra (pour certains comme moi) peut être d’accrocher un peu (beaucoup 🙊)pour arriver au bout du mystère.

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Ce thriller familial (et historique! On oscille entre 1959 et 2018) n’a pas manqué de me surprendre, tant par sa forme (il y a un roman dans le roman, j’adore ça!) que par son intrigue autour du passé de la famille Turner.

Qu’est il vraiment arrivé à cette famille ?

À ce bébé mystérieusement disparu ?

Des questions auxquelles je voulais avoir des réponses.

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Un roman qui met en avant des femmes de plusieurs générations, nous fait découvrir le pot aux roses au travers des yeux de Jessica qui elle même nous permet de découvrir l’histoire de sa grand mère Nora de Polly et de leurs ancêtres.

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Tout pour me plaire mais clairement tout a pris trop de temps à se désépaissir à mon goût, dommage pour moi.

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En bref : c’était trop long pour moi, beaucoup trop long pour moi.

Dommage.

Une intrigue palpitante et bien menée, comme toujours avec cette autrice.

Merci à Kube et aux éditions Charleston pour cette très chouette lecture commune, j'ai passé un super moment de lecture ! Je ne connaissais pas du tout cette autrice avant d'entamer ce livre, et j'ai été plutôt charmée par ce gros roman de 700 pages qui cache bien des surprises.

En 2018, Jessica Turner, journaliste à Londres, reçoit un appel de Sydney pour l'informer que sa grand-mère, Nora, est à l'hôpital. La jeune femme se rend à son chevet et replonge bien malgré elle dans une histoire de famille complexe dont elle ignorait tout, alors que sa grand-mère, délirante, lui parle d'Empyrée. En 1959, Isabel Turner et ses enfants sont retrouvés morts, endormis, à côté du lac de la demeure familiale, Empyrée, tandis que Théa, le bébé de la famille, a disparu. La curiosité piquée au vif et persuadée que cette histoire a un rapport avec l'état de sa grand-mère, Jessica décide d'enquêter, quitte à déterrer des secrets qui auraient mieux fait de rester enfouis.

Le roman est un thriller historique et familial. L'histoire se passe sur plusieurs époques, en 1959, en 2018, et au travers d'un roman dans le roman, qui permet d'éclairer les événements de 1959 sous un autre angle. Nous suivons principalement Jess, la journaliste et petit-fille de Nora, dont les réflexions vont lancer cette grande enquête qui va nous mener dans le passé complexe de la famille Turner et de ses descendants.

En apparence, l'intrigue principale est réglée assez vite : on sait au bout d'un tiers du livre comment est morte la famille Turner (ou le sait-on vraiment ?). Cependant, grande méfiance, puisqu'on découvre assez vite qu'il y a bien plus dans cette histoire qu'il n'y paraît, notamment autour de tout ce qui est arrivé à Théa Turner, le bébé, mystérieusement enlevé après la mort de sa mère et de sa fratrie, et dont la question reste en suspens jusqu'à la toute fin du roman, malgré les nombreuses théories qui peuvent se former dans l'esprit des lecteurs au fur et à mesure de la lecture. Kate Morton nous mène en vérité en bateau du début à la fin de l'intrigue, avec de nombreuses révélations tout au long de l'histoire qui viennent remettre en question tout ce qu'on a lu avant à chaque fois, et notamment la parole des différents personnages que l'on va croiser au fur et à mesure de l'intrigue.

Les personnages, par ailleurs, sont très attachants. Jessica peut parfois paraître un peu passive, surtout sur le dernier tiers du roman. C'est en vérité parce que ce n'est pas vraiment son histoire, malgré ce que laisse penser le début de l'intrigue. C'est avant tout l'histoire de Nora Turner-Bridges, sa grand-mère, celle de Polly, sa mère dont elle n'est plus proche depuis des années, celle de la mort de leurs ancêtres. Vous l'aurez donc compris, c'est aussi un roman où les femmes sont au coeur de l'intrigue, des femmes seules, parfois s'en complaisant, parfois malheureuses, et qui cachent de lourds, lourds secrets qui vont se répercuter sur toute la descendance des Turner, et donc, par filiation, sur Jessica.

J'ai beaucoup aimé l'histoire, qui tourne autour de plusieurs grands thèmes récurrents, notamment la solitude, l'abandon et cette obsession des enfants qui devient peu à peu morbide. J'ai aussi beaucoup aimé que l'histoire, en apparence simple, se complexifie petit à petit, devenant de plus en plus sombre avec des zones d'ombre qui apparaissent et sont éclaircies petit à petit au fur et à mesure de l'intrigue. Même s'il y a quelques longueurs dans les deux premiers tiers de l'histoire (et quelques petites inconsistances dans la traduction), le dernier donne tout son sens à l'histoire et est impossible à lâcher : on veut savoir et comprendre. J'avais deviné certaines choses, mais d'autres ont été une véritable surprise, limite un tremblement de terre tellement on devient investi avec ce roman à mesure que les pages défilent.

C'est une belle découverte, j'ai passé un très agréable moment de lecture, et je le recommande à tous ceux qui recherchent un texte aux personnages forts, qui aiment les mystères et les secrets de famille !