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Mue par l’envie d’avancer dans mes séries, j’ai sorti le deuxième tome des Royaumes Ephémères de Geoffrey Claustriaux que je m’étais procuré à la Foire du Livre de Bruxelles de 2023. Évitez de lire cette chronique sans connaissance du premier livre, car certains éléments ne peuvent être dissimulés.

Sans surprise, nous reprenons l’histoire où elle s’est interrompue. David se lance corps et âme dans son apprentissage chez les Fulvus. Le clan invoque des créatures fantastiques auxquels ils se lient pour les aider dans la vie comme dans les combats. Cette magie demande autant de dextérité que de contrôle de soi, sinon l’animal risque de faire ce qu’il lui plaît. L’intégration de notre héros se déroule bien à deux exceptions près. Il s’attire les foudres des jumeaux maléfiques et il s’inquiète de la disparition de Balin que ses amis Milia et Matthew sont partis sauver.

David témoigne d’une prudence et d’un caractère avisé développés depuis ses actions irraisonnées du premier tome. Des comportements qui avaient eu des conséquences terribles qui l’ont marqué. Au fil de La chute du Magentist, il va devenir plus sage, plus mature et les épreuves qu’il va traverser le rendront plus fort mentalement, ce qui va l’aider à ne pas renoncer. L’amitié est une valeur primordiale pour lui et il n’hésitera pas à l’affronter pour la sauver.

On retrouve les alliés de L’ascension du jeune fauve. Milia et son côté protecteur. La jeune femme va dévoiler sa sensibilité, mais aussi son habilité à développer des stratégies. Une aptitude qui tranche avec son impulsivité. Matthew vacille et s’enfonce dans les profondeurs de la vengeance qui le ronge depuis la disparation de son clan.

Touche de couleurs égayant les Ténèbres qui se déploient dans ce roman, Nagmi m’a touché en plein cœur. Notre petit gnome de magma décoche des sourires grâce à sa maladresse et sa bienveillance. Ne vous fiez pas à cette image, il est l’énergie du groupe, le courage incarné qui possède bien plus de puissance que la première impression couchée sur le papier par l’auteur. J’adore quand les personnages d’une faiblesse apparente se révèlent fiables. Personne n’est insignifiant. C’est tellement important de le dire, de le raconter, même quand il s’agit de personnages secondaires.

Un deuxième élément narratif que j’ai apprécié dans la suite de ce récit concerne la sensibilité des hommes. Le romancier brise les codes du patriarcat en les faisant pleurer SANS le pointer une seule fois au cours de sa narration. Habituellement, si l’un d’eux ose montrer son chagrin, il y a toujours bien quelqu’un. e pour dire « c’est normal », ou pour souligner « comme c’est beau. » Ici, Geoffrey Claustriaux laisse simplement les larmes couler, sans jugement, sans le souligner, ce qui participe bien plus à la normalisation des sentiments éprouvés et vécus par la gent masculine.

En bref, la chute du Magentist sculpte la vengeance dans un récit où l’amitié vacille et s’endurcit pour éviter l’inévitable. La noirceur s’invite et certains personnages en sont d’autant plus scintillants. Les émotions sont libérées, elles s’écoulent et s’épanouissent sur les visages de tous dans ce récit bouillonnant d’imagination.

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