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"La trahison est le plus vil de tous les crimes,c'est le mensonge allié à l'ambition,elle frappe d'un coup de poignard au coeur...et si la chair peut guérir avec le concours de la nature et l'oeuvre du temps,le coeur,lui,gardera toujours le souvenir de sa blessure".
Afficher en entier"Une guerre c'est une épidémie.Une épidémie ne choisit pas ses victimes,elle frappe au hasard,se répand sur toutes les routes. Elle fait un charnier d'une ville,un cimetière d'un pays".
Afficher en entier"Espérer le retour de celui que l'on aime,que l'on chérit plus que tout,sans savoir s'il est vivant ou mort vous enferme déjà dans une prison intérieure.La porte est ouverte,mais il est impossible de la franchir.On se l'interdit".
Afficher en entier"Il est impossible d'enfermer l'infini dans une formule, dans un axiome, dans un cercle.L'homme est au-dessus des lois.L'homme est plus grand qu'on le croit.Mais c'est en lui-même qu'il doit puiser sa force".
Afficher en entier"Tout roi de ce monde n'est qu'un colosse aux pieds d'argile!Toute couronne est d'épines,tout sceptre est un tison enflammé!Le roi peut être lumière et feu,mais ce qui l'éclaire le brûle,que ce flambeau lui tombe de la main,alors il n'est plus que cendres... "
Afficher en entier"Aujourd'hui, se dit-il en contemplant les nuages qui recouvrent le ciel,le soleil ne percera pas.
Adam se remet en marche en achevant sa pensée: Mais qu'importe si la lumière nous éclaire".
Afficher en entier"-...Je dois repartir.Dès aujourd'hui.Pour un long voyage.
-Où donc?
-En Pologne.
-Mais qu'iras-tu faire là-bas? Dans ce froid qui tue les hommes?
-J'y survivrai.J'ai la peau d'un ours et le coeur d'un lion".
Afficher en entierC'était un soir de décembre. Il neigeait.
Elle allait passer les portes de Paris, où, elle était venue en chariot pour vendre ce qu'elle avait fabriqué de ses mains. Des mains fines pour une ouvrière, lui avait dit cet homme, un peu plus tard, en les prenant dans les siennes, en les portant à ses lèvres. Elle était heureuse, elle avait écoulé toute sa marchandise : des jouets en osier, en forme d'animaux, pour le Noël des enfants. Il y en avait pour toutes les bourses. Des plus riches, elle acceptait avec dignité le salaire de son travail ; aux plus humbles, qui regardaient, émerveillés, sa production fabuleuse, ses licornes et ses ours, elle se contentait de demander une pièce symbolique, se payant avec la joie qu'elle faisait naître dans les coeurs.
À Noël, pensait-elle, personne ne devrait être oublié.
Son escarcelle bien remplie, elle était repartie du marché sans ressentir le froid, ni le vent qui traversait les étoffes et piquait les yeux. Elle n'avait pas remarqué qu'on la suivait depuis un moment. Ces hommes, qui demeuraient en retrait pour ne pas attirer sur eux l'attention, attendaient l'emplacement idéal, que la conductrice s'engageât dans une voie étroite ou bien qu'elle désertât les avenues passantes.
L'impatience perdit ces voleurs.
Ils rêvaient sans doute de se mettre au chaud, un verre à la main, les pieds au sec.
Ils intervinrent au premier tournant, s'imaginant probablement que la fortune sourirait aux audacieux. Il est vrai qu'alors les rares passants qui se trouvaient à proximité des lieux s'empressèrent de hâter le pas et de s'écarter au plus vite du danger.
- Allons, ma petite dame, dit l'un de ces marauds en guenilles, une cape trouée sur les épaules, faut payer l'octroi avant de passer les remparts. Le prix du retour. Descendez, qu'on soit pas obligés de monter.
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