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Hurlant de rage, John Dee fit volte-face et jeta Excalibur en direction d'Yggdrasill. L'épée de pierre se planta dans l'Arbre-Monde avec un bruit solennel de cloche. La note aiguë et sereine vibra longuement... Yggdrasill commença à se fissurer. De grandes fractures déchirèrent la cime de l'arbre et s'élargirent au fur et à mesure qu'elles descendaient. En quelques instants, l'arbre se couvrit de zigzags et de craquelures. Puis, d'un seul coup, Yggdrasill se brisa en mille morceaux qui s'écrasèrent sur Hécate, réduisant sa statue de glace en poussière.

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Il changea de direction, bifurqua sur la droite, loin des créatures qui s'entredéchiraient ; il eut cependant le temps de remarquer la gravité de leurs blessures et leur retour systématique à l'état animal. Deux félins amochés et trois corbeaux en loques levèrent la tête de la poussière et le regardèrent passer. Josh entendit Flamel courir derrière lui, sentit la menthe dans l'air matinal : l'Alchimiste procédait à la magie. Le garçon serra les mâchoires. Encore une quinzaine de pas, et il aurait rejoint Scatty. Auprès d'elle, il serait en sécurité. Au moment où il l'atteignait, elle écarquilla les yeux, horrifiée. Il regarda par-dessus son épaule : une grande femme à tête de chat et munie de griffes, vêtue des tenues somptueuses de l'Egypte antique, fit un bond de plusieurs mètres et atterrit sur le dos de Flamel, qui s'écroula sur le sol. Une griffe incurvée telle une faux jaillit et coupa son bâton en deux. Puis la créature rejeta la tête en arrière, siffla et cracha, triomphante.

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Elle se plaça devant lui pour l'obliger à la regarder. Jetant un coup d'œil par-dessus l'épaule de son frère, elle constata que Flamel, Scatty et Hécate les observaient. Autour d'eux s'affairaient des milliers de Tore Alita, certains sous leur forme humaine, et d'autres, porcine, tous sur le pied de guerre. Les sangliers portaient des armures en cuir sur l'arrière-train et le dos tandis que les hommes brandissaient des lances et des épées en bronze. Une nuée de nathairs volait dans le ciel et les herbes hautes ondulaient au passage d'une multitude de créatures invisibles. Les gardes avaient pris position autour d'Yggdrasill.

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Les longs pans rouges et noirs de sa robe flamboyèrent. Ses lèvres se retroussèrent et elle aboya quelques mots incompréhensibles. Ses doigts se recroquevillèrent telles des serres ; une odeur de citron vert emplit soudain l'air. De minuscules boules de lumière verte s'accumulèrent dans la paume de ses mains.

Tout à coup, Scathach planta une dague à double tranchant au milieu de la table. Celle-ci se fendit en deux avec fracas ; des éclats de bois volèrent tout autour et les coupes de fruits s'écrasèrent sur le sol.

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Alors, comment expliquer les événements qui avaient eu lieu à la librairie ? Par quel miracle les étagères s'étaient-elles décomposées sous ses yeux, les livres avaient été réduits en bouillie, l'odeur d'œuf pourri de Dee s'était mêlée au parfum frais de la menthe quand Fleming était entré en action ?

Malgré les rayons chauds du soleil, Josh Newman frissonna. Il entra dans le salon de thé et ouvrit son sac à dos pour en sortir son ordinateur portable cabossé. Il voulait se connecter à Internet afin de vérifier quelques noms - docteur John Dee, Pernelle, et surtout Nicolas Flamel.

Sophie griffonna rapidement un mot sur une serviette en papier. Elle mâchonna son crayon en se relisant.

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- Qui voudrait être accablé de douleur et de peur ? demanda Josh, à la fois intrigué et répugné par cette idée paradoxale.

- Quelqu'un qui voudrait se sentir vivant, répondit Scatty.

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Tapi en haut de l'escalier, les yeux enflammés pas le soufre et la menthe, Josh constata qu'il y avait foule dans la librairie habituellement calme. Quartes hommes faisaient face à Nick Fleming, son patron - trois d'entre eux étaient imposants et baraqués : le quatrième, plus petit, avait l'air sinistre. Josh pensa aussitôt àun hold-up.

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-Voici les sens que les humanie ont abandonnées...

Elle posa les pouces sur les yeux de Sophie:

-Voir avec acuité...

La vue de Sophie s'aiguisa; la pièce obscure s'enflamma,chaque ombre comportait des détails fascinants. Elle voyait le moindre fil, la moindre maille de la robe de Hécate, distinguait chacun de ses cheveux, suivait les ridules qui apparaissait au coin de ses yeux.

-Entendre avec clarté...

Sophie aurait dit qu'on lui avait enlevé du coton des oreilles. Elle entendait vraiment, comme si elle écoutait de la musique non plus avec son iPod, mais avec la chaîne de sa chambre. Tous les sons de la pièce étaient magnifiés, intensifiés [...]

-Goûter avec pureté...

Les doigts de Hécate effleurèrent les lèvres de Sophie, et soudain sa langue la picota. Elle s'humecta les lèvres, à la recherche des traces du fruit qu'elle avait mangé plus tôt,et découvrit qu'elle savourait l'air ambiant, riche et terreux. Elle distinguait même les gouttelettes d'eau dans l'atmosphère.

-Toucher avec délicatesse...

Son épiderme prit vie. Le tissu doux de son T-shirt, la toile raide de son jean, sa chaîne en or avec son signe astrologique autour de son cou, ses chaudes chaussettes en coton lui procuraient des sensations différents=es au contact avec sa peau.

-Sentir avec intensité...

Sophie fut rejetée en arrière tellement l'explosion de parfums fut violente. Les yeux inondés de larmes, elle fut envahie par les odeurs épicées du monde particulier de Hécate, les émanations écœurantes de son environnement souterrain, le déodorant longue-durée de son frère, qui à l'évidence ne tenait pas ses promesses, le gel prétendument sans parfum de ses cheveux, le dentifrice mentholé qu'elle avait utilisé.

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- C'était la fille.Quelqu'un parlait à travers elle, quelqu'un qui connaissait mes vrais nom, quelqu'un qui s'est servi de son aura pour brandir un fouet d'énergie pure. Voilà ce qui a renversé nos sortilèges

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Les chats de San Francisco quittèrent la ville au cœur de la nuit.

Seuls ou à plusieurs, chats de gouttière, balafrés et faméliques, ou bien chats domestiques, dodus au poil lisse, de toutes les tailles, de toutes les formes, pure race ou bâtards, à poil long ou court, ils se faufilaient dans l’ombre par vagues silencieuses. Ils envahissaient les ponts, grouillaient dans les ruelles, se précipitaient dans les passages souterrains, bondissaient sur les toits.

Direction : le nord.

Ils croisaient des noctambules estomaqués et terrifiés, contournaient rats et souris, trop pressés pour les croquer, ignoraient les nids d’oiseaux. Et même s’ils se déplaçaient dans le silence le plus total, leur exode s’accompagnait d’un bruit extraordinaire.

Cette nuit-là, les aboiements rauques de centaines de milliers de chiens résonnèrent à travers la ville de San Francisco.

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