Commentaires

Voici une histoire de violence conjugale écrit par les deux parties. L’auteur excelle dans la description de l’univers de la femme. On a presque peut des coups qui pourraient survenir. Livre court mais très descriptif.

Une très belle lecture, j'ai beaucoup aimé le sujet abordé et les personnages, je recommande.

Une femme abusée et malheureuse en ménage dans la France rurale des années 60. Triste et dérangeant, une très bonne écriture qui ne manque pas de réalisme dans ses descriptions.

Une histoire simple. Un couple avec un homme violent, trois enfants en milieu rural durant les années 60. Des mots précis, en fait assez peu de mots pour exprimer la violence de cette histoire. La peur, le conformisme et la "tradition" de la terre. Marie-Hélène Lafon frappe malgré le caractère presque neutre de ses mots. On sort ébréché de ses romans, un peu sidéré face à ces situations. La littérature fait mal parfois.

Marie-Hélène Lafon plonge aux sources de son œuvre à travers l'histoire intime d'une famille.

Nous voici plongé dans la vie quotidienne d'une ferme du Cantal.

Sans développer MH Lafon aborde le sujet sur les violences conjugales qui ont brisé cette famille

"Les Sources" de quoi ? Du malheur qui l'accable, elle la femme humiliée, insultée,battue par lui.

C'est une histoire qui se déroule en trois temps,comme trois actes.

D'abord sur deux jours en 1967,deux jours déterminants pour elle,qui se décide de rester chez ses parents,avec ses trois enfants au lieu de remonter avec lui.Elle se raconte à la troisième personne, femme du propriétaire qui s'est laissé haper par le temps,devenue molle dans sa tête et son corps, sans véritables envies.Elle osera quand même quitter son mari et divorcer même si les torts sont de son côté : elle a quitté le domicile conjugal.

C'est le vie d'une ferme et d'un paysan qui devient chef d'entreprise,se modernisant en investissant. C'est la mutation agricole des années 60.

Puis,une seconde,en 1974, où lui,raconte la suite,avec un crochet à ses sources notamment au Maroc où il a fait son service militaire et découvert une autre vie aux côtés d'une femme qui le dominait. Il donne l'impression d'être sous l'emprise des femmes qui s'opposent à lui alors qu'elle, elle en avait peur et plus elle avait peur, plus il devenait violent. Qu'elle en est "Les Sources" ?

La dernière ,fin octobre 2021, racontée par Claire, âgé d'une cinquantaine d'années.Lui est mort et avec lui,la ferme,"Les Sources" de ses souvenirs,des souvenirs de ses frère et soeur,alors qu'ils y ont passé à peine six ans.

Le style est ciselé, taillé au cordeau et rend l'atmosphère de la première partie irrespirable.C'est pourtant elle qui nous décrit cette vie paysanne, l'organisation de la ferme et cette répartition des tâches ancestrale : la femme au fourneau,aux enfants,au ménage,aux tâches paysannes de proximité comme le jardin ou les animaux de la basse-cour,l'homme au travail avec le droit aussi,pour lui, de se reposer et de décider tout.Seule,sa mère à elle détonne et elle s'émancipe et émancipe ses filles.

Un beau roman autre qu'un roman de terroir plan-plan.

J'ai été déçue par les dernier ouvrage de M-H Lafon qui me semble surfer sur la vague "femmes battues". Par contre le style est percutant, elle va au droit au but et elle décrit bien la vie des paysannes dans la campagne cantalienne.

Un peu long à démarrer mais c'est certainement ce qui donne le charme de l'immersion dans cette famille.

Écriture particulière, sujets abordés de manière évanescente. Intéressant mais difficile à suivre, histoire de famille et de violence de trois points de vue différents

Dès les premières lignes du roman de Marie-Hélène Lafon, le lecteur est plongé dans une histoire de famille, racontée d’abord par la mère, puis par le père. Cette histoire nous offre les deux versions d’une vie de couple, ce qui est rare et d’autant plus précieux et évite tout manichéisme.

La jeune maman se trouve dans une situation difficile, obligée de faire ce qu’elle ne voudrait pas pour protéger ses trois enfants, mais elle sait malgré les qu’en-dira-t-on et le stigmate associé à la séparation dans le monde agricole des années 1960-70, prendre sa vie en mains. Le texte nous touche au cœur, relatant avec pudeur et parfois poésie, mais toujours avec justesse, la chronique d’une séparation annoncée.

L’auteure réussit à nous immerger dans la complexité des relations familiales, en nous présentant les points de vue des deux parents. Cette approche équilibrée nous permet de mieux comprendre les personnages, même celui qui nous déplaît particulièrement.

Le style d’écriture de Marie-Hélène Lafon est à la fois simple et élégant, nous offrant des descriptions minutieuses de la vie quotidienne, qui ajoutent une dimension réaliste et touchante au récit. Les personnages sont présentés avec subtilité, nous montrant leurs forces et leurs faiblesses, et nous incitant à nous attacher à eux. Un nouveau tour de force !

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