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Extrait ajouté par Laurine-25 2019-10-13T21:59:20+02:00

Lou sifflotait La Traviata, tout en classant des dossiers.

Assise derrière son bureau, Hensberger étudiait dans les moindres détails un arrêt maladie d’une infirmière nouvellement recrutée. Lou l’observait discrètement, se méfiant de sa supérieure qui, depuis son adhésion aux citoyens volontaires, était plus imbuvable que jamais.

— Allo ! fit Ingrid, d’une voix dure. Ah, docteur Horn, que puis-je pour… Pardon ? Vous êtes certain… Curieux, je n’ai aucun bon émanant de la morgue… Un instant… Docteur Horn, dois-je vous rappeler que je ne suis pas à votre service ? Non, bien sûr que non… entre nous, ce que vous me demandez est contraire au règlement et… Mais oui, je vous écoute…

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Extrait ajouté par Stephanelefort 2016-12-24T13:55:05+01:00

Elle s’engouffra dans le parking souterrain de l’hôpital, se gara à la va-vite et courut vers l’ascenseur.

De ses ongles courts, nerveuse, Anne tapotait le mur quand elle ressentit un picotement au niveau des cervicales, qui se transmua en engourdissement. Prise de vertige, un doigt sur le bouton d’appel, elle cligna des yeux, puis tourna la tête, croyant avoir aperçu quelqu’un se faufiler entre les voitures. Personne ne se manifesta, ce qui ne la tranquillisa nullement. Les ombres du parking prenaient des allures inquiétantes. Nébuleuses et extravagantes.

Tiens bon… respire… tiens…

Le bruit de l’ascenseur lui arracha un cri de surprise. La porte s’ouvrit sur deux brancardiers qui la saluèrent machinalement. Sans leur accorder d’attention, Boher se rua à l’intérieur et souffla enfin. Son sentiment de sécurité ne dura que le temps d’atteindre le rez-de-chaussée. Là, ses paupières se fermèrent d’un coup. En dépit de ses efforts, elle fut dans l’impossibilité d’ouvrir les yeux.

Au septième étage, lorsque les portes coulissèrent, ce fut à la manière d’une aveugle qu’Anne Boher gagna le couloir et appela à l’aide. D’une voix assourdie par la peur.

*

— Blépharospasme, diagnostiqua Alain Kerenski.

Anne avait la tête baissée.

— Tu connais ? fit-il, doucement.

— Mal, je t’avoue. Mes patients se plaignent rarement de ce type de pathologie.

Il eut un sourire, que Boher ne vit pas, occupée qu’elle était à contempler ses élégantes sandales en cuir. D’un orange austère.

— C’est ta première crise ou…

Elle repensa à ce cauchemar récurrent où, arme à la main, elle tirait à bout portant sur sa mère. Frémit, mais ne dit rien. Kerenski considérait sans doute les rêves comme des fantaisies du cerveau, sans relation avec la vie réelle. À la différence d’Anne qui y attachait peut-être trop d’importance. Et comment aurait-il pu en aller autrement quand, dormant et rêvant, elle sentait brusquement se fermer ses yeux et que, plus tard, parfaitement éveillée et enfermée dans un ascenseur, elle revivait la même perception ?

Précisément la même.

— Oui. C’est grave ? voulut-elle savoir.

En se doutant déjà de la réponse.

— Le symptôme de la forme bénigne se manifeste par des contractions répétées et involontaires des muscles, ce qui entraîne une fermeture des paupières incontrôlée.

Il fit une pause, durant laquelle Boher se maîtrisa pour ne pas lui hurler dessus. Lors d’une première consultation, un médecin annonçait rarement à un malade la gravité de sa situation.

— Toi, tu as une fermeture immédiate et totale, conclut-il.

Anne se mordit la lèvre inférieure, et retint une remarque cinglante.

— Syndrome de Meige ? hasarda-t-elle.

— Bonne mémoire, docteur Boher. Tu te souviens de quoi exactement ?

— D’une maladie neurologique qui entre dans le cadre des dystonies faciales. Plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, enfin je crois, et qui apparaît en général autour de la soixantaine. Alain… je n’ai pas encore quarante ans !

— Tu as toujours été en avance…

Connard !

Anne lui aurait volontiers flanqué une gifle et fait ravaler son humour à deux balles. Une spécialité entre confrères qui l’insupportait.

Mais qu’est-ce que tu as ? Que t’arrive-t-il ?!

Boher inspira profondément, heureuse de la discipline qu’elle avait choisie, laquelle lui évitait de se comporter comme Kerenski.

— On fait quoi maintenant ? articula-t-elle péniblement.

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Extrait ajouté par coucou20 2014-10-29T11:08:29+01:00

Assise sur un lit, une femme âgée articulait d’inaudibles paroles, sa bouche ridée se fendant graduellement sur une ombre de sourire. D’un geste raide, quasi douloureux, Anne souleva le couvercle et, soudain, il y eut tant d’incompré- hension dans le regard de la septuagénaire qu’elle vacilla.

Puis il n’y eut plus rien.

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Extrait ajouté par coucou20 2014-10-29T11:08:09+01:00

Les bras le long du corps, Anne fixait l’étagère sur la quelle reposaient deux boîtes. Rectangulaires et plates.

Papa n’aurait jamais dû laisser ça, lâcha-t-elle mal à

l’aise.

Immobile. Fébrile.

Jamais ! répéta-t-elle.

Aimantée. Hypnotisée.

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