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« Paul tenta de parer son coup, mais l'épée de Deming brisa la sienne en deux. Il étouffa un cri et tomba à genoux. Pour la première fois, il eut l'air effrayé.
- Pense à ton amour pour moi, l'implora-t-il.
Deming posa sur lui un regard implacable.
- C'est ce que je fais, répondit-elle.
Et de toutes ses forces, elle lui plongea son épée dans le coeur.»
Afficher en entier''Au premier croissant de lune,
Regardez brûler le vampire.''
Afficher en entier-[...] Qui a dit que je ne pouvais pas faire d'une pierre deux coups?
Mimi sourit. Elle aurait son amour. Ensuite, elle aurait sa revanche.
Afficher en entierUne bonne idée, mais pas assez bonne. Pas la vérité. Elle était de retour à la case départ. De retour là où elle avait commencé. Dans le noir. Nulle part.
Afficher en entierC'était chose rare, dans le monde vampirique, d'avoir un frère ou une soeur d'étoile. Les jumeaux stellaires étaient deux moitiés de la même personne, faites de la même étoile de l'empyrée qui s'était divisé en deux et avait produit deux esprits au lieu d'un, identiques en tout point.
Deming ne comprendrait jamais les lois du lien de sang régissant les âmes soeurs célestes. Ces âmes qui étaient complètes et incomplètes à la fois.
Afficher en entierElle avait toujours considéré Duchesne comme un lieu animé, et comprenait à présent que son âme résidait dans son corps étudiant. Sans lui, le lycée n'était qu'une coquille vide, un décor de théâtre.
Afficher en entierElle imaginait le visage ensanglantait de Jack, la tête basse, humilié, implorant sa merci. Comme ce serait bon de libérer enfin toute sa fureur ! A chaque minute de chaque jour, elle était consumée par sa futur vengeance ; elle la vivait et la respirait ; sa colère alimentait son envie de vivre. Où était-il ? Que faisait-il ? Pensait-il à elle, seulement ?
Pourquoi ne pouvait-elle pas laisser tomber ? se demanda-t-elle [...] . Elle ne voulait même plus de Jack : cela, elle l'avait compris devant l'autel. Il ne voulait pas d'elle, mais elle ne voulait pas de lui non plus. Alors, pourquoi l'idée de sa mort l'obsédait-elle à ce point ? Parce que quelqu'un devait payer pour Kingsley. Kingsley n'était plus là, lui ; il était mort, ou emprisonné, peu importait. Il était plus facile d’éprouver une rage meurtrière contre son frère que le chagrin écrasant de la mort de son amant. Cela la tuait de penser que Jack avait survécu et pas Kingsley. Que Jack était heureux, quelque part, avec sa concubine demi-sang, alors qu'elle, Mimi, était seule. Quelqu'un devait payer pour l'énormité de sa perte ... oui, quelqu'un devait payer. Si Mimi ne pouvait pas être heureuse, elle ne voyait pas pourquoi quiconque devrait l'être.
Afficher en entier- Tu sais, Mimi, comme toi, je suis anéanti. Je suis conscient que ça ne veut pas dire grand chose venant de moi, mais je suis navré de ce qui t'arrive. J'aimais énormément Theodora, et je sais à quel tu aimais Jack.
[Jack ! ] Personne n'avait encore osé prononcé ce nom devant elle. Et ce n'était pas de l'amour qu'elle éprouvait pour son jumeau, mais un étourdissant tourbillon de stupéfaction et de chagrin. L'amour ? Le peu qu'il lui en restait s'était mué en haine vive et étincelante, une haine qu'elle polissait au plus profond de son âme jusqu'à la faire briller comme une émeraude.
- L'amour, cracha-t-elle. Vous, les familiers, vous ne connaissez rien à l'amour. Pauvres humains égarés, vous n'avez jamais éprouvé l'amour ; vous n'avez ressenti que ce qu'exigeait le Baiser. Ce n'est pas réel. Ça ne l'a jamais été.
[...] Le pauvre imbécile, il s'était pris une balle perdue.
Afficher en entierSes entraves se manifestaient sous la forme d'un noeud de serpents se tordant sur sa peau. Elle sentait leur écailles humides se draper autour d'elle pour l'enserrer de plus en plus fort. Les reptiles étaient partout, ils glissaient autour de sa taille, autour de ses jambes, entre ses doigts. Elle flairait leur puanteur visqueuse et frémissait à entendre leur langues râpeuses.
Afficher en entierJack soupira.
- Mieux vaut faire confiance et risquer la trahison que douter toujours de tout et de tout le monde. Ton coeur ouvert est un bienfait. Il t'a mené à moi, par exemple.
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