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Elle n’avait que trente et un ans, pourtant il lui arrivait de se sentir terriblement vieille. Et elle l’était, en comparaison avec les autres femmes célibataires de son bureau. La plupart des employées du centre d’appels étaient jeunes et ce boulot n’était pour elles qu’un bouche-trou. Elles s’amusaient comme des folles le week-end, réservaient des séjours de rêve sur Internet et revenaient avec des tas d’anecdotes sur des lieux que Susie n’avait vus qu’en photo.

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Chaque soir, la directrice Grace Rhattigan aimait être la dernière à quitter l’école publique de Bridgeport. C’était le moment le plus tranquille pour mettre à jour ses interminables tâches administratives, après que le dernier enseignant eut déserté la salle des maîtres et que tous les enfants – depuis les tout-petits jusqu’aux élèves de sixième, qui à douze ans se considéraient comme des grands – furent rentrés chez eux.

Les agents d’entretien finissaient généralement leur travail avant 16 h 30, mais ce jour-là une explosion de peinture jaune en grande section de maternelle leur avait donné du fil à retordre.

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Elle était douée pour ce métier – sans quoi le directeur général, Eamonn Devlin, ne l’aurait jamais embauchée. Elle avait travaillé dur pour en arriver là, souvent au sacrifice de ses week-ends. Elle ressemblait en tout point à la photo des magazines, l’image de la parfaite chargée de relations publiques dans le monde des médias, avec sa panoplie de pantalons chic, ses chemisiers et ses tops plus élégants les uns que les autres, ses cheveux méchés qui ne s’échappaient jamais de sa coiffure impeccable… Même si elle prenait garde à ne pas faire d’ombre aux stars qu’elle était chargée d’accompagner, elle arborait un style subtil, assez classe pour que les gens la remarquent.

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Katy le lui avait dit en face… ça et bien d’autres choses encore. Au bout de six mois, c’était comme si le délai de prescription sur la critique des maris nuls était dépassé. Katy voulait que son amie tourne la page. Hélas, c’était plus difficile qu’il n’y paraissait et toutes deux savaient que Leila pardonnerait immédiatement ses écarts à Tynan s’il lui venait l’idée de lui présenter ses excuses.

En attendant, Katy avait consolé Leila en répondant à ses coups de fil en pleine nuit et en lui envoyant moult SMS d’encouragement. Et elle s’était efforcée d’éviter les critiques, car l’amour avait rendu fragile et vulnérable son amie autrefois si forte.

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Parfois, ce genre de saillie faisait rire Leila. Mais pas ce jour-là. Elle écoutait à peine, occupée à ressasser ses erreurs. Quel soulagement de donner libre cours à sa souffrance ! Devoir donner le change au travail rendait plus difficile encore le processus de rétablissement.

« J’ai précipité les choses parce que je rêvais de finir mes jours avec lui. Je voulais qu’il soit à moi. Si seulement j’avais attendu, si j’avais pris mon temps… »

En ce temps-là, elle était persuadée que Tynan désirait les mêmes choses qu’elle dans la vie. Le jour du mariage, alors qu’ils tournoyaient sur la piste au son d’une version sirupeuse de It Had to Be You, il n’avait d’yeux que pour sa jeune épouse blonde dont le visage rayonnait (et les cosmétiques n’y étaient absolument pour rien). C’était cela, le bonheur ; elle en aurait mis sa tête à couper.

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Elles s’étaient installées dans un café chic et Katy parcourait du doigt la carte des boissons chaudes, avec ses sirops aromatisés et ses doubles doses d’espresso.

« Non, avait répliqué Leila d’un air sombre. Je déteste le flat white… Toute cette mousse de lait mélangée au café ! Je ne sais pas ce qui s’est passé avec cette fichue cafetière italienne, mais avec lui elle marchait très bien. Pas avec moi. Il a dû l’ensorceler. Je me rabats sur le thé. Irish Breakfast, Earl Grey… peu importe ! Est-ce que quelqu’un a déjà pensé à étudier les effets chimiques d’une séparation sur les papilles gustatives ? C’est la seule explication. Sinon, c’est qu’il a emporté à Londres une poupée de cire à mon effigie et qu’il lui plante des aiguilles dans la bouche. »

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Pour un peu, Leila aurait juré que son assistante essayait de lui remonter le moral. Mais Ilona savait – Leila le lui ayant affirmé – que sa patronne n’avait aucunement besoin qu’on lui remonte le moral.

Non, il n’y avait rien de particulier à signaler chez Eclipse. Leila Martin n’était pas du genre à donner dans le chagrin d’amour. Et ses collaborateurs n’y voyaient que du feu, à n’en pas douter.

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Assise à son bureau au cinquième étage de l’immeuble en verre turquoise où siégeaient les films Eclipse, Leila Martin huma le thé à la rose que son assistante Ilona venait d’apporter pour elles deux sur un plateau.

Il dégageait un parfum exquis ; même l’emballage était sublime : illustrée dans le style des années 1940, peinte à l’aquarelle, sur la boîte figurait une tasse en porcelaine, d’où s’échappaient des volutes de vapeur, entremêlées de toutes petites roses.

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Personne n’était au courant, pas même son père. Il avait failli en parler à sa mère, qui lui aurait répondu à coup sûr : « Fonce, je l’aime comme ma propre fille, tu le sais. »

Ses copains objecteraient peut-être qu’il avait bien le temps de se caser, mais ils se raviseraient en songeant combien elle était lumineuse, aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur, intelligente et pas pédante.

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Il tenait la bague de fiançailles au fond de sa poche. Terrifié à l’idée qu’il pourrait la laisser tomber – pendant toute la montée en ascenseur vers le haut de la tour Eiffel, serré parmi la foule, il se demandait ce qu’il ferait si elle lui échappait. Il était impératif que ce moment mémorable ne se borne pas à un pauvre prétendant à quatre pattes sur la plate-forme, à la recherche de son écrin perdu.

Non, ce qui était inoubliable, c’était le cadre ; Paris qui scintillait autour d’eux, et les autres touristes qui rayonnaient à la vue de ce spectacle. Paris, ville de l’amour… pas de je te dis que j’avais la boîte dans la poche et qu’elle est tombée, aide-moi à la chercher, nom d’un chien !

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