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Donga repense souvent au chemin qui l'a menée jusqu'ici. Comment aurait-elle pu imaginer tout ce qui allait lui arriver ? Si elle n'avait pas rencontré Hassa, s'il n'avait pas voulu la garder avec lui, si Polito l'avait emmenée... Mias elle sait aussi que son avenir était déjà écrit, qu'il ne pouvait être qu'eceptionnel. Elle possède, à l'instar de sa mère, le don de prévoir l'avenir, et ce bel avenir, elle l'a vu, n'a cessé d'y croire. Elle n'est pas orgueilleuse pour autant, mais cela explique sans doute son optimiste et son courage de chaque instant.
Il faudra plusiseur semianes pour préparer leurs bagages, les chariots chargés de meubles, le piano-girafe... Pendant leur séjour parisioen, Baptiste n'a pas oublié se affaires. Il vient de conclure un marché très important avec un marchant de vin. Parallèglment, avec l'accord de Mme Saint-Clire, il a vendu une propirété dont la mère a hérité d'une parente lointaine, Il rentre donce avec une véritable fortune en poche.
Afficher en entierDeux antilopes font parties des voyage. Elles sont également destinées au roi Charles X, mais cette fois de la part du seul consul de france, lui qui a tout fait pour influence le tirage au sort afin que la grande Zarafa prenne la chemin de l'Hexagone. S'attirer les bonne grâces des seigneurs nécessite et justifie tous les subterfuges.
Afficher en entierDonga est au comble de l’angoisse et du chagrin. Voilà des semaines qu’elle marche en compagnie d’autres filles et garçons de son village. Elle est fatiguée et meurt de faim et de soif. Ses pieds sont ensanglantés, elle a du mal à avancer. Ses compagnons de voyage sont dans le même état. Au début, après leur enlèvement par une horde d’hommes sauvages embauchés pour rafler tous les enfants et les jeunes gens qu’ils trouvaient sur leur chemin, ils parlaient entre eux, pleuraient, criaient, essayaient même parfois de se révolter. En vain, puisque leurs tortionnaires avaient tôt fait de mater leur amorce de rébellion à coups de fouet et de bâton. Ils ne peuvent plus se défendre, puisque tous sont attachés les uns aux autres. Mais après cette longue marche qui leur semble durer depuis une éternité, ils sont maintenant abattus, hagards, épuisés.
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