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Extrait ajouté par Stephanelefort 2016-12-24T19:44:56+01:00

Je reconnais Herr Javotnik à sa veste de chasse, avec les pipes qui dépassent de la poche de côté. À en juger par sa mine, son déjeuner lui a laissé un petit goût salé et piquant.

— Ah, Herr Javotnik, dit Faber en esquissant deux petits pas de côté comme s’il allait nous danser quelque chose, ce jeune homme a une décision à prendre.

— Ah, bon ! Voilà pourquoi je t’ai pas vu dans le parc !

— Tiens, vous vous connaissez, couine Herr Faber.

— Et comment, répond Javotnik, je veux, oui. Et je peux vous dire que ça va être une décision très personnelle ; alors si vous voulez bien nous laisser, Herr Faber…

— Mais, certainement, certainement, dit Faber en s’éclipsant, absorbé par les gaz d’échappement.

— Quel rustre ! commente Herr Javotnik. Tu es pas acheteur, je suppose ?

— Mais non, je passais.

— Ça m’a fait drôle de pas te voir dans le parc.

— Les temps sont durs.

— Ah, t’as raté lequel ?

— Celui de Ficht.

— Celui de Ficht ? Moi, je pourrais t’en dire sur Ficht. Il a les gencives pourries. Entre deux cours, il se les frotte avec une petite brosse et une saleté de produit marron qu’il tire d’un pot. Il a une haleine de rhinocéros. Pour lui aussi, les temps sont durs.

— Ça fait toujours plaisir.

— Mais tu t’intéresses pas aux motos, toi ? Moi si, parce que mon idée, c’est d’en monter une et de quitter la ville avec. Ça vaut rien, Vienne au printemps, je trouve. Seulement voilà, les motos qu’il y a ici, j’ai tout juste les moyens de m’en payer la moitié d’une.

— Moi c’est pareil.

— Ah bon ? Comment tu t’appelles ?

— Graff, Hannes Graff.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:36:54+01:00

Alors le soleil et la bière règlent notre sommeil. Les ours à lunettes s’embrassent en chuchotant, et l’oryx chasse de la prairie tous les petits enfrottés débiles. Sur la Ybbs violacée comme une meurtrissure, le morse descend en canot ; il rame avec ses nageoires, se fait dorer les défenses au soleil et décolorer la moustache ; il ne voit pas l’hippopotame embusqué dans un trou près de la rive – il s’est déguisé avec un voile de mousse et il a la gueule béante, prête à engloutir le morse, corps et biens.

Je me suis réveillé pour avertir le morse. Les girafes avaient brouté la prairie jusqu’au soleil pour le faire descendre. Il brillait de ses derniers feux au ras de l’herbe, accrochait la moto et étirait l’ombre de ses roues et de son moteur par-dessus la rivière ; elle, elle roulait sous la moto comme une route qui file, violacée..

- Il est temps de mettre les voiles, Siggy.

- Tout doux. Je les regarde sortir de leurs cages. Ils sont libres comme nous.

Alors je l’ai laissé regarder un moment, et moi j’ai regardé le soleil aplatir la prairie rouge, et la rivière s’éteindre. J’ai jeté un coup d’oeil en amont, mais on n’apercevait pas encore les montagnes. (p 41)

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:36:38+01:00

Je l’ai vu appeler un zèbre par dessus la clôture : « Cheval fringué, viens, viens, cheval fringué ». Et l’un des zèbres qui devait être réveillé à l’attendre s’est approché de lui en poussant son museau contre la clôture. Le gardien lui a donné quelque chose à manger – infraction caractérisée au règlement ! – en lui tirant l’oreille amicalement. Bon un homme qui aime les zèbres ne peut pas être tout à fait mauvais.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:36:13+01:00

... Il y a des choses qu'il ne faut pas brusquer. Sur ce point, même les carnets sont clairs :

Les chiffres font toujours le même total, quel que soit l'ordre de l'addition.

Sentencieux, comme toujours ; et à moitié vrai seulement, comme de juste.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:36:02+01:00

Tous les hommes ont des noms, et des endroits bien à eux, où il leur est permis de se rendre.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:35:54+01:00

Le bureau de Herr Faber se trouvait au deuxième étage de ce bâtiment qui avait tout juste la hauteur nécessaire pour en avoir un premier.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:35:43+01:00

... dans les villes, les filles comme les oiseaux arrivent toujours précédées du bruit qu'elles font ; talons qui retentissent sur la promenade, voix pleines d'assurances quand elles se disent leurs petites histoires.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:35:33+01:00

« On va faire un voyage du tonnerre, Graff ; ça fait longtemps que j’y pense et je sais comment faire pour pas que ça foire. D’abord, pas de projets précis, pas d’itinéraire établi à l’avance, pas de détails. Il suffit de penser aux choses très fort. Tu penses à des montagnes, mettons, ou à des plages. Tu penses à des veuves riches et à des petites paysannes et puis tu tends le doigt dans la direction où tu penses les trouver et tu choisis les routes de la même manière, tu les choisis pour les côtes et les virages ; c’est le deuxième point, ça, choisir les routes qui vont plaire à la bête. »

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:35:14+01:00

A quelque pas de notre table sous son parasol Cinzano, un couple d'Ours des Andes à lunettes, espèce rarissime, était accroupi à l'étroit dans la chaleur de sa cage ; l'air nous rabattait son odeur forte. C'étaient "des ours de dessins animés", disait le panneau. Ils avaient une tête à s'être fait expulser de l'Equateur pour cause de ridicule.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-22T13:34:50+01:00

Je savais le trouver tous les midis, assis sur un banc dans le parc de l'Hôtel de Ville, un petit sachet bourré de radis de serre sur les genoux et une bouteille de bière à la main. Il apportait toujours sa salière et il devait en avoir une quantité, parce que je ne me souviens d'aucune en particulier.

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