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Extrait ajouté par camillou360 2012-05-06T19:58:34+02:00

Luke eu tôt fait de plonger dans la piscine pour aller jouer avec Alex et les deux fils de Maria. Il remontait à la surface après avoir fait le requin sous l'eau lorsqu'il aperçut Chloé en compagnie d'un homme- Mark Johnston, sans doute.

De haute taille, vêtu d'un T-shirt et d'un bermuda coupé dans un jean, Johnston avait d'épais cheveux noirs, des yeux d'un bleu lumineux et un physique de couverture de magazine. Il paraissait très bien s'entendre avec les Trenton. Et avec Chloé.

Il avait glissé un bras autour des épaules de la jeune femme sans que celle-ci s'en formalise.

Luke n'était pas d'un naturel jaloux, mais il éprouva un pincement au coeur.

En dépit des frictions qui avaient accompagné leur rencontre, il aimait tous chez Chloé.Son sérieux et son rire. Le bouclier dont elle se protégeait, mais qu'elle savait baisser de temps en temps. Il aimait aussi son odeur, le son de sa voix, le galbe de sa peau. Enfin, il aimait la relation qui s'étai formée entre eux, depuis quelques jours. S'ils continuaient ainsi, il ne pourrait bientôt plus étouffer le désir qu'il avait d'elle

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Extrait ajouté par Hanayu 2015-11-16T20:51:16+01:00

-Donne lui une chance au moins! Même Lacy salivait en le regardant hier soir.

-Lacy est capable de saliver devant une poupée gonflable, du moment qu'elle a de bonnes proportions et les muscles saillants, rétorqua Chloé.

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Extrait ajouté par camillou360 2012-05-03T19:39:12+02:00

1

Dix ans plus tard

Située sur la partie la plus huppée du front de mer, le vieux manoir Branoff était une pure merveille. De style espagnol, il avait été construit au milieu des années 1920, quand le faste et la sophistication avaient transformé

Miami Beach en capitale de l’Art déco. Non loin de là, dans une demeure similaire, Gianni Versace avait été

abattu quelques années plus tôt. Encore aujourd’hui, de nombreux touristes se faisaient photographier devant les lieux pour gagner le droit d’affirmer qu’ils avaient vu la villa si tristement célèbre.

Moins connu mais tout aussi splendide, le manoir

Branoff se dressait sur un vaste terrain protégé par un haut mur de pierre. Il servait désormais de quartier général (et officieusement, de dortoir) aux mannequins de la fameuse agence Bryson. Ce soir, l’immense pelouse se parait de lumières multicolores et le portail en fer forgé — seul accès à la propriété côté rue — était grand ouvert : l’agence Bryson recevait ses amis et ses clients.

Autant dire qu’on n’entrait pas facilement. Pour figurer sur la liste des invités, il fallait être beau et élégant — ou immensément riche.

Luke montra son invitation et sa fausse carte d’identité

à l’un des hommes en smoking qui barraient l’entrée. Il

était loin d’être riche, mais, ce soir, il en avait les atours.

Laissant sa panoplie habituelle (jean délavé et T-shirt) au pied de son lit, il avait sorti du placard un des rares complets de grande marque qu’il possédait. Par chance, il avait le physique adéquat pour se fondre aisément dans n’importe quelle assemblée d’hommes élégants : grand, mais pas trop; baraqué, mais pas trop non plus.

Luke n’était pas flic, mais il était en mission secrète.

Raison pour laquelle il avait décidé de porter des lunettes de soleil malgré l’heure tardive. C’était un peu ridicule, certes… mais personne ne semblait s’en rendre compte.

D’ailleurs, même les vigiles qui officiaient à l’entrée

étaient affublés de verres fumés! Il les observa avec amusement. Comment arrivaient-ils à lire les documents qu’on leur présentait?

Bah! Ils ne les lisaient peut-être pas. Ils savaient si les invitations étaient valables ou non. Ou ils se contentaient de laisser passer ceux qui avaient le bon look, avec ou sans invitation.

En traversant la pelouse qui s’étendait devant la maison, il remarqua un groupe de jeunes femmes sur la terrasse. Elles sirotaient des cocktails et prenaient des pauses, perchées sur la balustrade ou juchées sur des chaises en teck, les jambes croisées, minces et élégantes.

Provocantes, aussi — sans vulgarité, bien sûr. Ces filles visaient les hautes sphères de la mode, les catalogues de maillots de bain et les couvertures de magazines, pas le cinéma porno.

Luke devina leur opinion à la manière dont elles le jaugeaient — la trentaine, séduisant, mais pas au point de pouvoir considérer une carrière de mannequin — et la conclusion qu’elles en tiraient : il avait forcément de l’argent. Il fut accueilli par une cascade de sourires, certains plus appuyés que les autres. Il les rendit tous, comme l’aurait fait un industriel intéressé par la mode.

N’était-ce pas le rôle qu’il avait décidé d’endosser pour la soirée?

L’agence Bryson était connue dans le monde entier.

Elle lançait et représentait certains des mannequins les mieux payés de la planète. Sa réputation était telle que, lorsqu’une jeune femme avait disparu le mois précédent au cours d’une séance de photos organisée par l’agence, seule sa famille proche et ses amis s’étaient posé des questions. La compétition était rude dans ce milieu sans pitié.

La disparition d’un mannequin aspirant à faire carrière dans la mode ne représentait pas une raison suffisante pour arrêter les autres jeunes filles qui nourrissaient les mêmes ambitions.

Les faits étaient pourtant inquiétants. Deux mois plus tôt, Colleen Rodriguez, une beauté aux yeux verts et à

la longue chevelure d’ébène, s’était volatilisée pendant une séance de travail dans les Keys. La police du comté

de Monroe, comme celle de Miami-Dade, s’était révélée impuissante à éclaircir l’affaire, qui était restée en suspens.

Certains penchaient pour la thèse de l’enlèvement crapuleux; d’autres pensaient que Colleen, encore jeune et impressionnable, s’était enfuie avec un homme qui lui aurait fait des promesses mirobolantes — bien qu’elle fréquente déjà un certain Mark Johnston. Vivante et en bonne santé, ou morte et disparue, Colleen était majeure lorsqu’elle avait signé son contrat et pris le bateau en direction de l’île privée où devait se dérouler la séance de photos. Les flics n’avaient rien trouvé : aucun indice pouvant donner à penser qu’il s’était passé quelque chose de louche. Pas de cadavre non plus. Perplexes, ils avaient ajouté son nom à la liste des personnes portées disparues.

Et l’enquête en était restée là.

Luke était convaincu qu’elle n’avait pas interrompu son travail de son plein gré. Sa meilleure amie, Renée

Gonzalez, était sous contrat avec l’agence, elle aussi.

Depuis le drame, elle évitait de répondre aux questions pressantes de ses parents, inquiets pour sa sécurité.

Craignait-elle qu’ils ne lui interdisent de poursuivre sa carrière de mannequin? Toujours est-il qu’elle les fuyait.

Et clamait sur tous les toits que la jeune disparue avait choisi de s’en aller sans prévenir.

C’était la raison de la présence de Luke à la réception de ce soir. En prétendant diriger une entreprise de confection de maillots de bains, il espérait approcher Renée et découvrir si elle disposait d’éléments susceptibles de l’aider dans son enquête.

— Bonsoir, lança une des jeunes femmes en décroisant ses longues jambes. Je suis Lena Marconi. Et vous êtes…?

Ravissante sous ses cheveux d’or, elle lui offrait une main parfaitement manucurée. Luke lui tendit une carte de visite.

— Jack Smith, Mermaid Designs, répondit-il. Enchanté.

Lena plissa ses grands yeux gris.

— Mermaid Designs? répéta-t-elle. Vêtements de plage?

— Absolument. Vêtements de plage pour femmes.

Tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Bikini.

— Merveilleux.

— Un créateur de maillots de bain ! roucoula sa voisine. Vous tombez à pic! Nous étions justement en train de parler du prochain calendrier de l’agence… Vous pourriez participer à sa conception! Je suis Maddy Trent, originaire d’Amarillo, dans le Texas, mais j’adore South

Beach. C’est un plaisir de vous rencontrer, monsieur Smith.

— Le plaisir est partagé, assura-t-il.

Les deux autres jeunes femmes lui souriaient avec sympathie. La première, une blonde platine dotée d’un regard outremer, se leva pour le saluer.

— Bonsoir, monsieur Smith. Je suis Victoria Preston.

Entrez, je vous prie… Allons trouver Myra Allen, qui dirige le bureau de Miami. Vous la connaissez, sans doute ? Nous en profiterons pour vous offrir quelque chose à boire.

La quatrième femme le dévisageait sans cesser de se balancer doucement sur un fauteuil à bascule en osier.

Ses cheveux blonds teintés de roux tombaient en cascades soyeuses sur ses épaules. Elle avait des yeux de chat, d’un vert troublant.

— Chloé? murmura Victoria Preston, manifestement gênée par son silence.

— Oui? Oh, pardon.

Elle se leva à son tour. Quoique grande et élancée, elle était juchée sur d’étranges sandales à talons. La dernière mode, sans doute. D’une beauté moins classique que les trois mannequins présents, elle parut à Luke plus intéressante, plus mystérieuse. C’était à cause de ses yeux — de leur couleur, bien sûr, mais aussi de leur forme un peu étirée. Son large sourire révélait des dents parfaitement blanches. Elle n’était pas aussi mince que les autres, remarqua-t-il en songeant qu’elle avait un corps d’athlète, ou de joggeuse.

Elle lui tendit la main.

— Chloé… Marin, dit-elle avec une légère hésitation, comme si elle n’était pas sûre de son nom de famille.

C’était peut-être un pseudonyme, forgé pour remplacer un patronyme imprononçable…

Ou alors, c’est qu’elle ne lui faisait pas confiance.

— Enchanté, Chloé, dit-il simplement.

— Vous êtes créateur?

— Oui.

Elle le jaugea d’un air dubitatif.

— Chloé… Viens, allons présenter M. Smith à Myra, reprit Victoria.

— Regardez! s’exclama Maddy. Vincente est arrivé!

— Vincente… Quel Vincente? demanda Lena.

— Vincente! LE Vincente! s’écria Maddy. On vient de publier un article sur lui dans G.Q.

Luke retint le rire qui lui montait aux lèvres. Objet de toutes les attentions de Maddy un instant plus tôt, il n’existait déjà plus à ses yeux. Quel drôle d’univers…

— Venez, monsieur Smith, reprit Victoria en le précédant à l’intérieur.

Chloé leur emboîta le pas.

La maison était encore plus élégante dedans que dehors. A peine eurent-ils franchi le seuil qu’un serveur en uniforme leur offrit du champagne sur un plateau d’argent. Luke accepta une coupe, mais ses compagnes ne l’imitèrent pas. Soit elles ne buvaient pas, soit c’était du champagne de luxe, réservé aux clients et aux autres invités.

Ils traversèrent un vaste salon dallé de marbre blanc et couvert de tapis précieux. Une gigantesque cheminée, qui n’avait probablement pas servi depuis plusieurs décennies, occupait le mur du fond. Trois portes-fenêtres ouvraient sur un vaste patio, agrémenté d’une piscine et d’un Jacuzzi.

Ils sortirent et se dirigèrent vers le bar en contournant un groupe de personnes affublées de vêtements extravagants.

— Voilà Myra, précisa Victoria en lui montrant une femme assise à l’extrémité du comptoir.

L’intéressée discutait avec deux invitées âgées d’une quarantaine d’années. Toutes deux brunes aux cheveux courts, elles arboraient des robes noires quasi identiques, d’une parfaite élégance.

— Elle parle aux fondatrices de Rostini. Vous connaissez cette marque?

Pas avant aujourd’hui, songea Luke. Il avait dû potasser le Bottin de la mode tout l’après-midi en prévision de la réception… Heureusement qu’il avait bonne mémoire!

— Bien sûr, affirma-t-il. Elles forment un beau couple, n’est-ce pas? Dire qu’elles se sont rencontrées à l’université et ne se sont plus quittées depuis… Leur histoire dure depuis plus longtemps que la plupart des mariages.

Il marqua une pause. Sentant le regard de Chloé fixé

sur lui, il ajouta :

— Si vous voulez mon avis, elles sont les reines de la robe de cocktail. Aucune marque ne leur arrive à la cheville.

Myra leva les yeux et les vit approcher. Luke l’avait rencontrée quelques jours plus tôt pour lui présenter « ses »

créations et s’assurer qu’il serait invité à la réception.

La rencontre, quoique formelle, s’était bien passée et la directrice de l’agence s’était déclarée « enchantée de travailler avec un styliste de si grand talent ».

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