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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:29:31+01:00

Alexandre : Choisissez-vous les entités avec qui vous communiquez ? Les personnages historiques avec qui vous êtes entrée en contact étaient-ils des personnalités auxquelles vous vous intéressiez au préalable ?

Patricia : Je ne choisis jamais… malheureusement ! Il y a tellement de personnages qui ont marqué l’Histoire, les arts, la société… à qui j’aimerais parler et que je n’aurai jamais ! Je peux toujours essayer d’appeler des personnes qui me plaisent en particulier, mais cela ne fonctionne pas ainsi. Par exemple, j’apprécie beaucoup George Sand, je suis allée visiter sa maison à Nohant, mais je ne suis jamais entrée en contact avec elle. Quand j’ai visité la maison de Léonard de Vinci, je n’ai eu aucun signe de lui… Il y a la mémoire de la maison, mais son esprit n’est pas là. Ce n’est pas moi qui décide, c’est une question vibratoire : le médium est comme une petite antenne, il ne capte que les défunts qui sont sur des ondes compatibles avec les siennes. Il y a donc des contacts avec certains esprits qui ne sont pas possibles, car mon antenne n’est pas « adaptée ». Cela signifie que l’esprit, s’il est disponible, devra passer par un autre médium pour communiquer. J’ai remarqué ainsi que les entités qui sont liées au monde de la guerre, du militaire, les soldats… passent souvent par moi. Cette attraction, même si je ne me l’explique pas, est sans nul doute le résultat d’une compatibilité vibratoire entre ces entités et moi. Je ne choisis donc pas avec qui j’entre en communication, ce sont plutôt elles qui se présentent et me signalent leur présence. La grande majorité de mes contacts avec l’au-delà est ainsi constituée d’une multitude d’anonymes : du paysan du Moyen Âge à l’ancien châtelain du coin, ou du soldat d’une ancienne bataille au grand-père défunt d’une voisine. Il est évident que j’évoque plus facilement mon contact avec Napoléon et Jeanne d’Arc, car ce sont des personnages que nous connaissons tous, et que j’en garde un souvenir plus vif. Mais ce sont bien là des exceptions dans mon parcours médiumnique !

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:29:05+01:00

Alexandre : Ces entités qui rentrent en contact avec vous ont-elles justement quelque chose à dire sur l’époque présente ? Ont-elles conscience des événements ou des personnes qui marquent notre histoire contemporaine ?

Patricia : De manière générale, il est plutôt rare que les entités avec qui je suis amenée à être en contact aient connaissance de notre époque. À vrai dire, il est difficile d’établir de grandes lois générales, les entités peuvent tout à fait s’intéresser aux événements survenus après leur mort, tout comme elles peuvent ne connaître que les événements qui sont intervenus pendant leur existence. Elles peuvent également ne pas s’intéresser du tout à cela et rester centrées sur leurs histoires et émotions personnelles pour pouvoir avancer. En vérité, tout dépend de ce dont elles ont besoin pour évoluer. Si cela est nécessaire à leur avancement, alors il se peut qu’elles aient connaissance de certains faits historiques survenus bien après leur mort physique. Gilles de Rais, par exemple, personnage du XVe siècle, mort avant la fin de la guerre de Cent Ans, se demandait si les Anglais avaient envahi la France. Il ne savait rien de ce qu’il était advenu depuis sa mort en 1440. Au contraire, Napoléon semblait très intéressé par notre histoire contemporaine. Un soir où j’étais en communication avec lui, il m’a fait part d’un souhait : « Va chercher ton mari, je veux parler à un homme. » J’explique la situation à mon époux qui, amusé et curieux, accepte de venir dialoguer. Pendant la discussion qui a suivi, ils ont parlé politique ! Mon mari lui a demandé : « Avez-vous entendu parler de De Gaulle, et si oui, qu’en pensez-vous ? » Et Napoléon lui a répondu : « J’en ai entendu parler. De Gaulle est un satrape, l’unique général qui n’ait jamais fait la guerre. »

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:28:55+01:00

Alexandre : On peut avoir le même phénomène pour des périodes bien plus récentes également, où des gens d’une certaine humanité, qui avaient les mêmes aspirations que nous, ont pourtant fait des choses que nous désapprouverions aujourd’hui. Une partie de la civilisation des mœurs est venue effacer certaines pratiques et ont fait évoluer notre état d’esprit. Nous n’avons plus le droit de tuer, par exemple. La génération des années 1930 considérait que la peine de mort ne constituait pas du tout une transgression importante, et l’on peut citer l’exemple de résistants, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui étaient extrêmement moralisés, qui avaient une haute idée de leurs obligations dans la société, mais qui ne voyaient vraiment pas où était le problème de fusiller des collaborateurs. Dans le cas de Pierre Laval, ils lui ont même fait régurgiter le cyanure qu’il avait avalé, avant de l’envoyer au poteau d’exécution. Mais tout cela était considéré comme normal, et ce n’était pas de la cruauté. Comme les Romains qui assistaient avec plus ou moins de dégoût aux spectacles du cirque.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:28:46+01:00

Patricia : Quand on est médium et que l’on capte une information, il faut quelquefois pouvoir se défaire de ses propres connaissances, de son bagage culturel, pour transmettre au plus près ce que l’on ressent. Dernièrement, la télévision suisse italienne, par exemple, m’a emmenée sur un dolmen pour voir si je pouvais ressentir quelque chose de lié à l’histoire de ces pierres. Pour moi, les dolmens ont été érigés par les Celtes et sont caractéristiques de leur culture. En touchant la pierre, je ressens qu’il y a de nombreuses personnes enterrées sous ce monument. Je visualise une scène passée de cérémonie funéraire. Il y a trois personnes qui officient autour de cette sépulture, et un groupe de personnes est tenu à l’écart et n’a pas le droit d’approcher. Ce sont tous des hommes petits et très carrés, et je me rends compte que ce ne sont absolument pas des Celtes : il s’agit d’une civilisation bien plus ancienne, qui est déjà évoluée, civilisée, qui a dressé ces pierres et qui a des rites funéraires. Ce que je perçois contredit donc mon idée première.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:28:21+01:00

Alexandre : Et comment ces entités se représentent-elles ?

Patricia : Quand je suis en communication avec elles, je les visualise mentalement. Elles reconstituent leurs images en fonction de l’énergie et du souvenir qu’elles ont d’elles-mêmes. Cela peut donc aller d’une simple lueur, un reflet, à une image assez complète avec des tenues vestimentaires précises.

Alexandre : Dans sa théorie de la résurrection des corps, l’Église parle d’un « corps glorieux », c’est-à-dire d’une apparence physique idéale, où certains éléments de maturité se combinent avec l’énergie de la jeunesse. C’est une apparence que l’on n’atteint que très difficilement dans la vie terrestre, mais qui est ensuite transportée par l’entité, par l’esprit, dans un souvenir qu’il embellit lui-même.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:28:16+01:00

Alexandre : C’est ce que j’appelle le « contre-intuitif », c’est-à-dire que l’intuition, là, va à l’encontre de ce que tout le monde pense. Il est évident qu’aujourd’hui, particulièrement, Napoléon est un homme aimé des Français. De temps en temps, on évoque la campagne de Russie, on dit : « Ah ! C’était terrible ! » Et quelques historiens antillais nous rappellent que le rétablissement de l’esclavage à Saint-Domingue et à la Guadeloupe n’est pas un des épisodes les plus brillants de sa vie. Mais dans l’ensemble, on aime sa gloire, on aime son charisme et son esprit de décision. La vision que vous en donnez sur la question du racisme va à l’encontre de cette image populaire positive qui l’entoure. Mais avez-vous eu une preuve matérielle que cet esprit était bien celui de Napoléon, et non d’un plaisantin ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:28:05+01:00

Patricia : En effet, à l’époque, pendant quelques mois, j’ai été régulièrement en contact avec l’esprit de Napoléon. Un jour, ma hiérarchie me demande de lui parler de cet homme. Je ne connais rien de lui, et au contact suivant, je demande naïvement : « Que pensez-vous du chevalier de Saint-Georges ? » Cette simple question rend Napoléon fou furieux, il entre dans une crise de colère terrible et la vitre de la fenêtre du bureau dans lequel je me trouve explose littéralement. Après plusieurs tentatives pour aborder ce sujet, j’ai fini par comprendre ce qui gênait tant Napoléon : ce chevalier de Saint-Georges était la preuve même qu’un homme de couleur pouvait se distinguer par son intelligence et son habileté dans les plus hautes sphères de la société. Il voulait donc effacer sa mémoire et son souvenir, et a demandé que toutes ses œuvres soient brûlées dans les îles. Pour Napoléon, le racisme était tout à fait moral, il fallait distinguer les races en fonction des couleurs. Le discours qu’il tient alors m’horrifie : selon lui, la Révolution française a fait une erreur en permettant de nommer des députés noirs dans les îles, car seuls les Blancs sont faits pour gouverner. Il ne changera jamais d’avis sur cette question. Il me disait : « Vous voulez que je regrette, mais je ne regrette rien. L’esclavage n’est pas une mauvaise chose, ces personnes sont naturellement faites pour être à cette place. » J’étais choquée par ses propos qui m’ont montré de manière flagrante qu’à son époque, le racisme était encore bien différent de celui que l’on connaît de nos jours : il était bien plus ancré et répandu dans une société qui considérait le peuple de ses colonies comme de simples sauvages !

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:27:55+01:00

Mais je ne crois pas être un cas unique. Il arrive, bien sûr, que les informations que vous captez soient vraies et conformes à la pensée de votre interlocuteur. Mais il arrive souvent que vos réponses étonnent celui qui vous interroge, ce qui montre que vous ne répondez pas à ses suggestions.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:27:47+01:00

Alexandre : La première objection que l’on peut faire aux médiums et aux voyants, c’est qu’ils ne sont pas nécessairement capables de lire le passé, mais qu’ils savent en revanche très bien lire dans le cerveau de leurs interlocuteurs. La première fois que j’ai lu le compte rendu de Victor Hugo faisant tourner ses tables, je me suis dit : « C’est extraordinaire, il parle avec Shakespeare », mais qu’il s’agisse de Shakespeare ou d’autres, tous ont une fâcheuse tendance à parler comme Victor Hugo. C’est le problème de l’interprétation. On a le sentiment que le voyant voit beaucoup plus ce qui lui est demandé… C’est la forme la plus simple d’objection. Sur ce point, je dirais que toutes les expériences que j’ai faites avec vous, Patricia, montrent une neutralité quasi complète, comme un isolement physique des suggestions de l’interlocuteur. Puisqu’il m’est arrivé de vous poser des questions et d’avoir une réponse désarmante qui ne va pas du tout dans le sens des clichés que l’on attendrait.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-02-04T01:27:38+01:00

Avec l’expérience et la pratique de la médiumnité, en fonction du contexte, du lieu où l’on se trouve, on peut entrer en contact avec des entités qui disent avoir vécu à une époque plus ancienne que la nôtre. Ces esprits qui communiquent aujourd’hui, mais qui relatent des événements de notre histoire passée, sont autant de témoignages que le médium peut recueillir. Pour cette raison, le regard d’un historien est tout à fait intéressant, il permet de vérifier si les informations données sont possibles et pertinentes. C’est une mise à l’épreuve pour le médium qui me paraît essentielle. Cela lui permet de connaître ses limites, de savoir ce qui était juste ou faux dans ce qu’il a capté. Personnellement, cela m’aide et m’apprend à mieux me centrer sur ce que je ressens, à rester neutre : il faut livrer l’information telle qu’on la reçoit, en lâchant prise sans l’altérer et sans se demander si cela est logique, vrai ou politiquement correct. La plupart du temps, comme je ne suis pas historienne, je ne connais pas la période ni le sujet qui est traité, ce qui me donne un terrain totalement vierge sur lequel je vais pouvoir déambuler. Si ce n’est pas le cas, il faut faire abstraction de ce que l’on sait et de ses préjugés pour dire ce que l’on entend, un point c’est tout.

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