Extraits

Je suis désolé mon ange, tellement désolé de t'avoir abandonnée, de ne pas t'avoir protégée, de ne pas t'avoir dit au revoir. J'aurais dû croire plus en toi, te dire mille et une fois que j'avais foi en toi, que tu étais toute ma vie, que j'aurais mis le monde à tes pieds. Si tu savais comme je suis en manque de toi et aucun traitement ne pourra jamais soigner cette addiction. Ta peau, ton odeur, tes caresses, ton rire, tout ceci n'existe désormais plus que dans ma mémoire. Mais malgré toute cette douleur que je traine, je sais qu'un jour, oui un jour, nous nous retrouverons. J'ignore où, quand et comment, mais ça arrivera. Et à ce moment-là, toute cette peine en moi sera effacée pour de bon,.

Je peux sentir sa souffrance comme un parfum qui se serait invité en moi. La douleur a une fragrance qui prend aux tripes.

Il y a des réveils qui marquent plus que d’autres. Avec Cassy, j’ai eu droit à des réveils chaotiques, des réveils où elle pleurait, criait, tremblait, mais le pire, ce fut le matin où elle n’était plus là.

Cette fille est une psychopathe des sentiments. Rien ne la bouleverse. Rien ne la touche.

Je déteste Hell, je la hais. Plus que n’importe qui. Elle est odieuse, vile et abominable. Ses yeux reflétent noirceur et destruction. Cette fille ne ressemble en rien à Cassy, mon ange.

Je te sauverai, ma belle camée.

Et lorsque j’atteins le plus profond de son âme, je me sens chez moi. Oui, c’est là qu’est ma place.

Je suis comme dans du coton, plongé dans une bulle silencieuse et angoissante. Cassy se drogue. J’en prends tout à coup conscience. Elle fait ça devant moi, alors il n’y a plus aucun doute. Peut-être ai-je trop longtemps vécu dans le déni ? Peut-être n’ai-je jamais réellement accepté la vérité en tentant de me convaincre qu’elle ne consommait pas ?

Celle pour qui je n’existe déjà plus. Et à cet instant précis, toute notre histoire, mes sentiments ainsi que mon corps se déchirent comme une vieille photo dont on voudrait se débarasser.

Que nous est-il arrrivé, Cassy ? M’as-tu seulement aimé un jour ? N’était-ce finalement qu’une vulgaire mascarade ?