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Extrait ajouté par Kitia29 2012-12-05T21:25:18+01:00

Si vos vêtements sale ne pataugent pas d'abord dans leur eau sale, avant que la machine ne les secoue dans tous les sens avec la lessive, jamais ils ne ressortiront propres.

Je me donne du courage avec des platitudes : "Nous somme ce que nous sommes non pas malgré l'adversité mais grâce à elle" ; "On dit que la vérité peut faire souffrir, mais la seule chose que la vérité fasse vraiment souffrir, ce sont nos illusions". Toutes ces réflexions sont les piliers qui soutiendront mes nouvelles fondations...

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Extrait ajouté par siegrid 2011-12-18T21:31:08+01:00

En ce temps-là, papa me faisait penser à un lamantin : énorme, la peau douce, aussi propre que s'il venait de passer au lavage automatique. Son ventre tendu et rebondi laissait apparaître une peau blanche et blafarde comme la glaise. Il n'entendait rien, ne voyait rien, ne pensait rien. Seuls des éclats de rire sporadiques manifestaient sa présence dans l'obscurité du salon.

Un jour, vers l'âge de sept ans, j'étais sur le point de m'endormir quand j'entendis papa hurler : «Douillette ! Douillette !» Je me levai d'un bond en pensant qu'il y avait le feu et dévalai le couloir, manquant glisser à chaque pas à cause de mon pyjama fermé au niveau des pieds.

- Tu veux bien me préparer un toast ? demanda-t-il sans même me regarder.

Les doigts tranquillement croisés sur la poitrine, ses lourds mollets appuyés sur les charnières à tête de tortue du repose-pied de son fauteuil inclinable, papa ne quittait jamais l'écran de la télé des yeux.

Hormis les sorties chez le docteur, nous restions la plupart du temps à la maison. En fait, notre vraie vie - là-bas, dans l'impasse au bout du chemin de terre - n'avait rien à voir avec l'image que nous donnions à l'extérieur. Je possède une photo de nous tous, à l'époque où j'avais à peu près onze ans et Danny à peine quatre, près des Chutes du Nia­gara. On nous voit tous les quatre, debout dans un faux tonneau sur le point de chavirer dans les eaux des Chutes, arborant des sourires aussi faux que les remous qui nous entourent. Mes cheveux sont teints en blond et je suis vêtue à la dernière mode. Visiblement, je respire le bonheur.

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Extrait ajouté par JaneEyreBronte 2024-04-22T00:05:04+02:00

Je suis revenue pour poursuivre ma mère en justice, pour dévoiler ses secrets, pour arracher la croûte épaisse qui lui colle à la peau. J’ignore encore par quels moyens j’y arriverai, mais je sais que je dois empêcher ma mère de continuer: l’empêcher d’attirer une autre petite fille dans sa vie sous un faux prétexte, de lui donner un faux nom et d’en faire le prolongement d’elle-même

– un appendice qu’elle traînera avec elle de docteur en docteur, tel un ours en peluche râpé, et qu’elle utilisera comme filet de sécurité. La dernière trace de culpabilité en moi a disparu. Je ne lui dois rien. Je vais retrouver les papiers qui stipulent la révocation de sa licence de famille d’accueil; je vais retrouver l’assistante sociale qui est venue reprendre les enfants ce jour-là; je vais faire en sorte qu’elle perde sa couverture sociale. Et je vais sauver cette fillette de onze ans, cette réplique future de moi-même. Et tout cela, je vais le faire en douce. Parce que maman est loin d’être hors circuit. Elle ne le sera d’ailleurs jamais.

Je décroche le téléphone et appelle les Services de l’Enfance.

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Extrait ajouté par Lady-Di 2022-05-07T15:37:12+02:00

Dans ma chambre , assise sur mon lit , j'étais seule . Je repensai à ma vie en regardant la boîte que je tenais à la main .Je ne ressentais rien . J'étais tellement fatiguée de vivre aussi tristement.Tout ce que je voulais , c'était quitter cette vie d'enfer . Je n'étais pas triste mais fatiguée . J'ouvris la boîte , en sortis une épingle et la mis dans ma bouche .Je la sentais toute froide sur ma langue .Je l'avalai ....

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Extrait ajouté par Lady-Di 2022-05-07T15:32:13+02:00

Le lendemain , ma mère avait tout appris .Concernant l'épisode de la terrasse , elle ne fit que ce commentaire :

-Si tu avais pu te tuer , on aurait été bien débarrassés .Si tu veux recommencer , la terrasse est là . Ne te gêne pas .

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Extrait ajouté par Lady-Di 2022-05-07T15:28:58+02:00

Elle me regarde avec des yeux brillants de haine :

- Tu es contente , petite salope ? Tu vas prendre une sacrée rouste , tu t'en rappelleras le restant de tes jours .Je t'avais pourtant dit de fermer ta grande gueule , mais tu n'en as fait qu'à ta tête de cochon !

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Extrait ajouté par Lady-Di 2022-05-07T15:25:51+02:00

Un jour , ma mère , en revenant du premier étage , dit à mon père:

- Gérard , je peux te parler tranquillement ? Qu'est-ce que tu dirais de placer les enfants ? On pourrait sortir comme on voudrait et ça nous coûterait moins cher pour vivre . Et en plus , ça nous ferais du bien ç tous les deux d'avoir un peu de vacances .

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Extrait ajouté par Lady-Di 2022-05-07T15:21:44+02:00

Il commença à me faire des menaces pas très drôles :

- Je vais dire à ta mère que tu ne m'as pas écouté , tu vas voir qu'elle va s'occuper de toi ...elle .

j'essayais de ne pas tenir compte de ses paroles , de ses menaces .Je me contentais de le surveiller et il continuait de radoter sur mon compte . j'avais l'habitude d' être battue pour des riens par ma mère ; même si je lui cédais ,ma mère trouverais un prétexte pour me frapper .

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-17T20:44:56+02:00

D’aussi loin que je me rappelle, chaque fois que papa et elle se disputaient et que maman voulait que nous prenions parti pour elle, elle nous racontait la même histoire sur papa – dans son dos, bien sûr. J’ignore encore si cette histoire est vraie, mais, petits, Danny et moi buvions chacune des paroles de notre mère, absorbant chaque élément de ce terrible secret familial et de la honte qui l’accompagnait. Ainsi, dans les années 1970, quand je n’étais encore qu’un bébé, papa aurait eu une aventure. Mais ce n’était pas le pire. D’après maman, qui débitait son récit les dents serrées, papa aurait eu cette aventure avec un autre homme.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-17T20:40:54+02:00

Un après-midi, maman me colle dans la voiture.

— Il va falloir faire quelque chose pour tes cheveux.

Au salon de coiffure, je prends place sur la chaise pivotante pendant que maman demande à la femme aux ciseaux de couper très courts mes longs cheveux; la coiffeuse reste interdite. Je suis blonde depuis ma naissance mais maman affirme que, comme elle, mes cheveux vont foncer avec l’âge et prendre une teinte marron sale. Pourtant, voilà sept ans que mes cheveux sont blonds et soyeux, les pointes presque blanches à cause du soleil.

— Vous êtes sûre? demande la coiffeuse.

— Écoutez, je me bats depuis des années pour faire quelque chose de ces cheveux et regardez le résultat! Alors, faites-lui cette coupe!

C’est la première fois de ma vie que je viens chez le coiffeur; quand je regarde le résultat dans la glace, je ne comprends pas où tous mes cheveux sont passés: tout est court et complètement brun à cause de mes racines! La petite fille blonde que je voyais toujours dans le miroir a disparu.

— Mes cheveux! Je veux mes cheveux! dis-je en hurlant.

Je suis laide et je ressemble à un garçon. Je le sais parce que même maman se met à rire en me voyant.

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