Extraits

Léa – Arrête de pleurer Justine, ça ne sert à rien. Il t’aime, tu l’aimes et il t’a juré qu’il n’y avait plus rien entre elle et lui.

Justine – Comment le croire ? S’il a été capable de me cacher cette liaison, il peut être capable de n’importe quoi.

Léa – Dois-je te rappeler que coté liaison cachée, tu n’as pas de leçon à lui donner ? Et que lui, a été assez élégant pour ne te poser aucune question sur ta relation avec Thomas ?

Justine – On comprend pourquoi maintenant… Monsieur a joué les grands seigneurs parce qu’il avait lui même un cadavre dans le placard.

Léa – On ne peut pas vraiment dire que Scarlett ressemble à un cadavre…

Oh, ça c’est sûr… cette garce n’a rien d’un cadavre. Des jambes interminables, un ventre musclé, un décolleté à faire pâlir n’importe quel top-modèle. Si on ajoute à cela une crinière blonde, des yeux verts et un sourire Hollywood chewing-gum, vous voyez la catastrophe. Le genre de fille que tu détestes à la seconde même où elle entre dans ton champ de vision, le genre qui te fait prendre conscience qu’il y a deux races de fille dans le monde : Elle et les moches.

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Alors qu'Ingrid me gâche ma seule récréation de la journée avec son discours anti-carnivore m'agaçait au plus haut point. Ça ne l'a pas empêché de continuer.

Ingrid - Séparer le mot "rôti" du petit veau qui se promène dans les champs est d'ailleurs assez facile puisqu'on ne voit jamais le couteau du bourreau. Ce qui se passe dans les abattoirs est totalement opaque.

Nicolas, qui récupérait la manique laissée sous l'assiette de la peste, à commenté:

Nicolas - Je t'ai quand même mis des carottes, à moins que le cri de la carotte ne te pose aussi problème.

Ingrid - C'est malin comme remarque.

Nicolas - Ne prends pas ça à la légère, c'est affreux le cri de la carotte qu'on râpe. Elle souffre tandis qu'on l'écorche vive. Les oignons en pleurent de chagrin.

Ce n'est pas parce que c'est mon cousin, mais je le trouve drôle.

Ingrid - Continuez à vous aveugler, c'est bien.

J'ai avalé ma première bouchée.

Ingrid - Est-ce que vous savez comment les poulets...

Léa - Stop Ingrid! Maintenant, on dîne en paix.

Nicolas-Forcément mal ! Moi, une meuf me ferait un coup pareil,je l'allumerais méchamment.

Léa-Même si tu étais amoureux?

Nicolas- Surtout si j'étais amoureux. Je crois que je serais capable de te balancer des horreurs.

Léa-Pourquoi moi ?

Nicolas- Parce que je ne suis amoureux que de toi.

Mon cousin osait dire ses sentiments sans se réfugier derrière sa busquerie habituelle.Il était tendre et un peu moins bourrin.

Nicolas- Oui enfin, amoureux.. Ne te fais pas trop de films non plus , ma petite Léa, une grande blonde est si vite tombée dans mon lit.

Oui enfin , juste un peu plus tendre et un peu moins bourrin.

C'est fou comme le sucre console. Il est dommage que les haricots verts ou la salade verte ne produisent pas le même effet.

je suis malade