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VENTROUX. - Mais, justement ! C'est toujours dans son parti qu'on trouve ses ennemis ! Clémenceau serait de la droite, parbleu ! je m'en ficherais !... et lui aussi ! ... mais, du même bord, on est rivaux ! Clémenceau se dit qu'il peut redevenir ministre !... que je peux le devenir aussi ! ...

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CLARISSE.- En somme, toi, quoi ? tu es un étranger pour moi ! Tu es mon mari, mais c'est une convention ! Quand je t'ai épousé, je ne sais pas pourquoi...

VENTROUX, s'incline, puis. - Merci.

CLARISSE, sans s'interrompre - ... je ne te connaissais pas; et, crac, du jour au lendemain, parce qu'il y avait un gros monsieur en ceinture tricolore devant qui on avait dit "oui", c'était admis! tu me voyais toute nue. Eh! ben, ça, c'est indécent.

VENTROUX. - Ah ! tu trouves !

CLARISSE. - Tandis que mon fils, quoi ? C'est ma chair ! C'est mon sang ! Eh ben !... que la chair de ma chair voie ma chair, il n'y a rien d'inconvenant ! (Se levant.) A part les préjugés !

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oh ! je ne t'en veux pas ! ce n'est pas du vice , chez toi ; au contraire , c'est de l'ingénuité . N'empêche que , par deux chemins opposés,on arrive quelquefois au même résultat.

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VENTROUX — Oui !… Vous préféreriez un arrêt réglementaire. Ecoutez ! Je veux bien m’en occuper ! Vous me rédigerez un petit exposé de tout ça ! En attendant, pour ne pas oublier, je vais toujours prendre note… (Tout en parlant, il a pris le bloc-notes ; écrivant.) Nous disons : Monsieur Ho-che-pet !

HOCHEPAIX, qui s’est levé, et suit des yeux ce qu’il écrit - C’est ça ! C’est ça ! (Brusquement et vivement.) Ah ! non ! non !… paix : (Epelant.) p-a-i-x !

VENTROUX, confus — Oh ! je vous demande pardon ! (Corrigeant.) p-a-i-x ! p-a-i-x ! Croyez bien que c’est sans intention !

HOCHEPAIX, avec bonhomie - Il n’y a pas de mal ! Je suis habitué ! C’est la première orthographe qui vient tout de suite à l’idée.

VENTROUX, facétieux - Comme la plus naturelle !

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CLARISSE, - Où ça, toute nue ? J’avais ma chemise de jour.

VENTROUX. – C’est encore plus indécent ! On te voit à travers comme dans du papier calque.

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[Ventroux se justifie auprès de sa femme d'avoir sucé la nuque de mademoiselle Dieumamour] Une piqûre de mouche peut être mortelle si on ne cautérise pas ou si on ne suce pas immédiatement la plaie. Il n'y avait rien pour cautériser ; je me suis dévoué ! J'ai fait ce que commandait la charité chrétienne !... (Geste large, puis :) J'ai sucé !

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Clarisse :

Ministre de la Marine ! tu ne sais même pas nager !

Ventroux :

Qu'ça prouve, ça ? Est-ce qu'on a besoin de savoir nager pour administrer les affaires de l'Etat ?

Clarisse :

Pauvres affaires !

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CLARISSE - [...] Tout ça parce que tu es député, et que tu ne peux pas quitter la Chambre avant la fin de la session !… Je te demande un peu ! comme si la Chambre ne pouvait pas se passer de toi !

VENTROUX, se levant d’un trait, et à pleine voix - Je ne sais pas si la Chambre peut ou non se passer de moi ; ce que je sais, c’est que, quand on a assumé une fonction, on la remplit ! Ah ! ben ! ce serait du joli, si, sous prétexte qu’individuellement la Chambre n’a pas positivement besoin de chacun de nous, chaque député se mettait à fiche le camp ! Il n’y aurait plus qu’à fermer la Chambre !

CLARISSE — Eh ben ! La belle affaire ! Ça n’en irait pas plus mal ! C’est toujours quand la Chambre est en vacances que le pays est le plus tranquille ; alors !…

VENTROUX — Mais, ma chère amie, nous ne sommes pas à la Chambre pour que le pays soit tranquille ! C’est pas pour ça que nous sommes élus !

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