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En utilisant la métaphore de l'aimant et de la limaille de fer, O. Clerc montre que la médecine moderne, depuis pasteur, s'est développée selon les mêmes "lignes de force" que la religion chrétienne, et plus particulièrement catholique, dont elle a adopté les croyances, les dogmes, les rites et pratiques, sous des formes à peine différentes, devenant ainsi une sorte de religion masquée :
- le médecin a pris la place du prêtre ;
- la recherche de la santé remplace la quête du salut ;
- l'espoir de l'immortalité (par clonage, manipulations génétiques, etc.) l'emporte sur l'attente de la vie éternelle ;
- la vaccination joue le même rôle initiatique que le baptême ;
- et un hypothétique vaccin universel sauvera demain l'humanité de toutes les maladies, comme le Sauveur a racheté tous les péchés du monde.
Le pouvoir médical est aujourd'hui allié à l'État, comme l'était hier l'Église. Les « charlatans » sont poursuivis comme les « hérétiques » d'autrerois, et le dogmatisme prévaut sur l'ouverture à des théories « pas catholiques ». Un même esprit de déresponsabilisation caractérise le discours médical actuel et les sermons du passé. L'homme est aujourd'hui aliéné de son corps comme hier de son âme. Il continue d'être manipulé par la peur et par des espoirs infantiles.
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