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C'est bien surnaturel, voyons...
Afficher en entierPar les cornes de Flaixhe !! Le plus ancien exemplaire existant du Necronomikon !
Afficher en entier- Cancrelune : Salut, Mélu... Oho, ça ne va pas, toi ! Qu'est ce qui t'arrive ?
- Mélusine : Il ne m'arrive rien justement ! Pfrt !
- Cancrelune : Toi, je te soupçonne de faire un petit coup de déprime !
- Mélusine : Rhooo ! Quelle fine psychologue tu fais !
- Cancrelune : Ça, c'est gentil ! Tu as remarqué que j'ai perdu du poids ?
Afficher en entierIl y aura du boulot : cuisson, assaisonnement... Ce n'est pas un travail pour les petites mains délicates... Ah oui...j'oubliais : je n'ai pas eu le temps de le tuer avant...
Afficher en entierEh Vieux Léon ! qu’il s’écriait, tu dois en savoir, des choses… Me regarde pas comme ça, montre-moi un indice, et t’auras une vie de pacha ! De pacha ! Comme si j’étais le genre de gars à mener une vie de roi… À la dure, j’ai toujours vécu, à la dure. Au cul des vaches, tout gamin, dans le froid, la neige… Et puis Altay a changé. Au début c’était presque rien, des gars avec des drôles de voitures, qui sillonnaient les champs, armés de lunettes pour voir loin
Afficher en entierEt moi, me direz-vous, j’y étais pas, au bout du rouleau ? À mon âge ? Dans quel état elle était, ma carcasse, usée par les travaux de la ferme ? Allez, Vieux Léon, t’abaisse pas à te plaindre… C’est ce que je pense toujours, la fierté, les crachats des autres s’y usent comme sur du galet ! Je suis né là… à Altay. Avant, on ne disait pas Altay-I ou Altay-II, c’est tout juste si on disait. C’était une étendue de champs de blé, de pâturages, au loin, il y avait des maisons, derrière les bois. Moi, tout gosse, je ne m’étais jamais aventuré au-delà des bois, j’étais trop trouillard
Afficher en entierLe Gabelou, c’est rien encore, le pire, c’est l’Emmerdeur. Un vrai poison, ce gars-là, rusé, roublard, flatteur, toujours à guetter le moment de faiblesse, l’instant où on s’avachit, abruti par le manque de sommeil
Afficher en entierJe suis là, tassé dans mon coin, assis dans un fauteuil à côté du bureau de Gabelou qui est parti en vadrouille je ne sais où. Je moisis ici depuis cinq jours… Le Visiteur et le Coupable, on les a retrouvés le 2 janvier, ah les Joyeuses Fêtes ! Cinq jours… ça n’en finit plus. Les flics, ça les énerve, de me voir patienter sans m’énerver. Ils ne vont pas me torturer, ça servirait à rien. Je suis pas responsable. Juste un peu pour le Visiteur, mais c’est bien tout
Afficher en entierÀ seize heures, il avait rendez-vous avec le responsable du commissariat d’Altay-II. On disait « Altay-I » pour désigner la vieille ville. Un gros village de banlieue, une poussière de pavillons de meulière où erraient mémères à chats et fonctionnaires en retraite
Afficher en entierPuis Gabelou s’éloigna. Il marcha vers la place du village, un petit bled perdu, près d’Étretat. Le légiste avait faim et Gabelou lui-même sentait venir un petit creux. Ils s’installèrent côte à côte dans la salle de l’unique brasserie, face à la mairie, et commandèrent un casse-croûte copieux, arrosé de cidre pour céder à la touche locale
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