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Extrait ajouté par JeanetteVerdaureau 2015-06-30T14:04:16+02:00

Voici un extrait de Métamorphe :

Je me rapproche progressivement du lit, le regard fixé sur ses paupières qui tremblotent légèrement. Lorsque j’écarte les mèches, recouvrant une partie de son visage, son souffle chaud m’effleure les doigts. Je me redresse en le voyant remuer. Par chance, James ne s’est pas réveillé. Sa couverture a glissé, découvrant une partie de son corps. Je sens quelque chose d’étrange se produire en moi, tandis que je fixe sa peau nue.

Malgré l’obscurité, j’en perçois le moindre frémissement à

chaque contraction de ses artères. Le mouvement du sang qui afflue dans ses vaisseaux a quelque chose d’hypnotique. Je m’abandonne un instant aux pensées aussi bizarres que délirantes qui se bousculent dans ma tête. « Et si je le goûtais… Juste un peu ». Je m’avance délicatement, la mâchoire en avant. Les flots de sang qui soulèvent ses veines, dans de lents battements rythmiques, me mettent dans une transe incroyable. J’ai du mal à contrôler mes gestes. Je salive et ressens une soudaine envie de croquer dans sa chair. Je me suis instinctivement mise en quête d’une bonne artère. La faim et la soif que je ressens sont décuplées par le plaisir et vice-versa. J’essaye de me contrôler, mais c’est impossible. Mes veines ainsi que mes bronches et mes pupilles semblent se dilater. Je sens augmenter la vitesse des contractions de mon cœur ainsi que ma pression artérielle. Dans un sursaut de lucidité, je détourne le regard de la silhouette endormie.

Au même moment, un très léger bruit me parvient de l’autre côté des murs. Je suis à la fois soulagée et inquiète. Ça vient de la chambre de la mère de James, située en face, au fond du couloir. Avant même de réaliser ce qui se passe, j’ai bondi au plafond. Suspendue par mes membres, la tête en bas, je sens mon épaisse chevelure flotter en dessous de mon corps. Je ne quitte pas la porte d’entrée des yeux. Comme il n’y a personne, je décide de redescendre.

Avec une souplesse de gymnaste, je balance mes bras d’avant en arrière, en prenant appui sur mes jambes à demi fléchies. Puis dans un saut arrière, plutôt maîtrisé, je me pose doucement, sans avoir eu à mettre les mains au sol. Je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire ravi. Comme je l’espérais, l’épais tapis, qui recouvre entièrement le parquet ciré de la chambre, a parfaitement amorti ma chute et absorbé le bruit. Je marque un temps d’hésitation avant d’avancer, mon regard allant de la porte d’entrée vers le lit. Penchée au-dessus de James, je renifle le doux parfum qui

émane de lui. Ce qui est bizarre, c’est que ma mâchoire me donne l’impression d’être plus volumineuse et mes canines anormalement longues et pointues. Au moment où j’ouvre la bouche pour assouvir mes pulsions, je me fige, comme si on me frappait brutalement. Mes oreilles sifflent. Je sens une autre présence. Il y a quelqu’un d’autre dans la pièce. Mon cœur se serre, en voyant une ombre surgir derrière moi à une vitesse incroyable. Je n’ai pas le temps de réagir qu’elle m’enveloppe déjà. Je me débats, furieuse de m’être laissée surprendre. Elle réussit à m’immobiliser rapidement. Après, c’est le trou noir. Lorsque je reprends conscience, quelque chose me recouvre le corps. Paniquée, je me redresse et me mets à hurler de toutes mes forces. Je sens que ma tête va exploser alors j’arrête. Alerté, mon père lâche le verre de Scotch qu’il serrait entre les doigts et bondit en avant. Avant que la coupe en cristal ne se brise sur le sol de son loft, au 3e étage, il était déjà au rez-de-chaussée, et me tenait par les épaules.

— Willow, calme-toi ! C’est moi ! me répète-t-il.

Je plisse les yeux, lorsqu’il actionne le bouton de l’interrupteur et que la lumière jaillit. Je me sens soulagée, car la présence de mon père signifie que je suis hors de danger. Mais mon réconfort ne dure qu’un court instant. À peine ai-je recouvré mes esprits que je l’entends demander froidement :

— C’était quoi ça ?

— « Ça » quoi ?

Je termine ma phrase par une horrible grimace, à cause de la douleur lancinante qui me martèle le crâne. J’ai du mal à réfléchir. Je me sens tout engourdie et nauséeuse. C’est là que je remarque ses vêtements. Je me lève d’un bond. Je sens la colère m’envahir.

— C’était toi l’ombre ? dis-je d’un ton révolté. Tu m’as suivie !

— Quoi ?

— Tu sais très bien de quoi je parle ! Tu n’as pas le droit de me traquer comme tu l’as fait et de m’assommer en plus.

— Et toi, jeune fille, tu n’as pas l’air de te rendre compte des conséquences de tes actes !

Dans la faible lumière éclairant le living-room, je vois valser mon reflet dans les yeux gris acier de mon père. Les mouvements de ses iris donnent l’impression d’une succession de vagues de forte puissance prêtes à déferler.

— Ce qui vient de se passer est très grave, poursuit-il. Il ne s’agit ni d’un jeu ni d’une scène de film. Tu t’apprêtais à tuer le fils des Anchmacoy !

N’importe quoi ! C’est ce que j’ai immédiatement pensé, en

écoutant mon père.

— Il serait mort si tu t’étais nourrie de lui ! lance-t-il devant mon air incrédule. Non, mais qu’est-ce qui a bien pu te passer par la tête ?

Un frisson glacial parcourt ma colonne vertébrale. Au fond, je sais que j’ai tort, mais je persiste à nier l’évidence.

— Et toi, de quel droit tu m’espionnes ?

— Non mais tu as compris tout ce que je viens de dire ?

hurle mon père en me fixant comme si je venais d’une autre planète.

Son visage est déformé par une expression indéfinissable. Je ne l’ai jamais vu ainsi. Ça ne lui ressemble pas de perdre son sang-froid. Mon père est d’un grand flegme, habituellement, mais je suppose qu’il couve en lui la même étrange inquiétude qu’on trouve chez les parents Mortalem (créatures mortelles). Le nœud que je sens dans mon estomac semble se propager dans ma poitrine. J’entends les palpitations de mon cœur. Mon front se couvre d’une sueur froide. Prise de soudains tremblements, je m’affaisse dans le canapé...

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Extrait ajouté par jessika01 2015-05-12T05:31:57+02:00

Je fonce tout droit vers la poubelle.

- Il y a au moins une chose de bien à etre un fantome, marmonne madame Rosentrauss en me regardant vomir le peu de choses qui me reste dans l'estomac.

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