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Il avait toujours exécré les dîners formels et exécrait l’idée de devoir assister à l’un d’eux ce soir-là. Le fait de connaître quelques-unes des personnes assises autour de la grande table ne changeait pas grand-chose pour Brunetti, et même si le dîner en question avait lieu chez ses beaux-parents, et donc dans l’un des plus beaux palazzi de Venise, son irritation n’en était pas moins vive. Il y avait été contraint et forcé par sa femme et sa belle-mère, qui avaient allégué que sa position au sein de la ville donnerait du prestige à la soirée.

Brunetti avait rétorqué que sa « position » de commissaire de police n’était sûrement pas à même de donner du lustre à un dîner organisé pour des nantis des quatre coins du monde. Mais sa belle-mère, usant de la tactique des yeux doux qu’il avait pu observer chez elle pendant un quart de siècle, le harcela et fit tant et si bien qu’elle finit par obtenir gain de cause. Puis, jouant sur son talon d’Achille, elle avait ajouté : « En outre, Demetriana veut te voir et ce serait me faire une grande faveur que d’accepter de lui parler, Guido. »

Brunetti avait cédé et s’était ainsi retrouvé au dîner de la comtesse Demetriana Lando-Continui, tout à fait à son aise au bout de cette grande table qui n’était pas la sienne. À l’autre extrémité se trouvait sa meilleure amie, la comtesse Donatella Falier, à qui elle avait demandé de bien vouloir accueillir ce dîner chez elle. Comme le tuyau, qui avait éclaté au-dessus de sa salle à manger, avait détruit une bonne partie du plafond et rendu la pièce inutilisable pour les semaines à venir, elle l’avait priée de lui venir en aide. Même si la comtesse Falier n’était pas impliquée dans la fondation au profit de laquelle était organisé ce dîner, elle était heureuse de faire plaisir à son amie et nos deux comtesses se trouvaient donc assises, un peu à la manière de serre-livres, de chaque côté de la table où se tenaient huit autres convives.

La comtesse Lando-Continui était une petite femme qui parlait anglais avec un léger accent et devait forcer la voix pour se faire entendre de toute la tablée, mais ne semblait avoir aucune difficulté à s’exprimer en public. Elle avait pris soin de son apparence : fini ses ternes boucles blondes ; elle s’était fait faire une coupe moderne qui seyait parfaitement à sa fine silhouette. Elle portait une robe vert foncé à longues manches qui attiraient le regard sur ses mains fuselées et dénuées de la moindre tache de vieillesse. Ses yeux étaient pratiquement de la même couleur que sa robe et rehaussaient la teinte de ses cheveux. Brunetti était plus que jamais persuadé qu’elle avait dû avoir un charme fou, un demi-siècle plus tôt.

source : éditions Calmann Levy

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