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Extrait ajouté par bellajessica 2013-04-29T22:23:10+02:00

Malheureusement, ce n'est vraisemblablement pas grâce aux relations publiques que je pourrai réaliser mon rêve : c'est l'une des professions les moins bien payées au monde. Je sais ce que j'aurais dû faire : j'aurais dû me lancer dans les affaires car j'ai obtenu mon diplôme à la fin du boom des années 1980 et j'aurais pu faire fortune mais je n'ai jamais été douée ni pour l'argent, ni pour les chiffres : c'était donc sans espoir. Les relations publiques étaient pour moi l'alternative la plus simple : ça me semblait à la fois prestigieux, et excitant et ça m'évitait de commencer en tant que secrétaire. Quelle horreur : j'aurais détesté les gens qui me demandaient ce que je faisais dans la vie. Dans les relations publiques, je pouvais débuter en tant qu'assistante en relations publiques, ce qui, à l'âge avancé de vingt et un ans, me donnait l'impression d'avoir gagné à la loterie !

J'ai répondu à une annonce dans le Guardian et lorsque je .me suis présentée à l'entretien d'embauche, j'ai compris que si je n'obtenais pas ce boulot, je mourrais. Les bureaux de Joe Cooper RP se trouvaient dans une rue mal famée de Kilburn - ce n'est certes pas l'un des quartiers les plus recommandables - mais si, de l'extérieur, les bureaux ressemblaient à un grand entrepôt, l'intérieur était somptueux. Un immense loft, des planchers en bois, des chaises aux couleurs claires et des coussins en velours, et un brouhaha incessant de conversations téléphoniques des personnes les plus belles que j'avais jamais vues de ma vie.

Et côté look, j'ai eu tout faux. Ils étaient tous en jeans, en T-shirt superbranché et en grosses bottes de motard - c'était le look à la mode à ce moment-là - et moi, me voilà débarquant dans mon petit tailleur crème deux pièces Jigsaw, avec de hauts talons dans le même ton et un porte-documents à la main pour avoir l'air plus professionnelle.

« Merde ! » ai-je pensé en arrivant là-bas, je m'en souviens. Pourquoi, oh pourquoi n'avais-je pas eu l'idée de faire des investigations avant d'y aller? Mais Joe Cooper est arrivé et m'a serré la main. « Vous devez être Libby ! » m'a-t-il dit. Et dès que j'ai fait sa connaissance, j'ai su que je l'aimerais et surtout qu'il m'aimerait. Et ce fut le cas. J'ai commencé la semaine suivante avec un salaire de misère mais j'ai adoré. Mon Dieu, qu'est-ce que j'ai adoré ce boulot !

En un mois, tous mes amis étaient verts de jalousie car j'appelais déjà par leur prénom quelques-unes des plus grandes vedettes de la TV. Je passais mes journées à aider les cadres, à taper des communiqués de presse et occasionnellement à servir de baby-sitter à ces vedettes lors de leurs escapades dans des émissions radio et télé où ils allaient faire la promotion de leur dernier livre, émission ou film. C'était follement excitant! Je rencontrais tellement de monde! J'ai rangé définitivement mon tailleur Jigsaw au fin fond de ma garde-robe pour m'habiller comme les autres et me mettre au diapason. Mes goûts de luxe en herbe se concrétisèrent pleinement chez Joe Cooper RP. Mais, reconnaissons-le, pas vraiment comme je l'avais prévu. Au lieu d'Yves Saint Laurent, je voulais Rifat Ozbeck. Au lieu d'Annabel's, je voulais Quiet Storm. Au lieu de Mortons, je voulais l'Atlantic Bar ou tout ce qui était branché à cette époque, je ne m'en souviens pas très bien. La plupart du temps, je «divertissais» des clients, c'étaient donc des frais professionnels mais quand vous balancez une fille dans ce style de train de vie au boulot, comment voulez-vous qu'elle puisse se contenter de repas à emporter le soir chez elle?

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