Extraits

Ces nombreuses heures de solitude imposée lui avaient permis de commencer à accepter la disparition de Maria. Elle avait notamment commencé à tirer parti de l'une des leçons qu'elle avait apprises à la fac de médecine : la mort faisait partie de la vie,c'était un fait indiscutable, et son inéluctabilité même était une des choses qui donnaient tant de prix à l'existence.

Sa grand-mère ne lui manquerait pas moins, bien sûr, mais son décès ne devait pas la paralyser.

( Début du chapitre 21, p.297 )

Jamais les rythmes de sommeil de Jennifer n'avaient été aussi perturbés. En remontant à sa chambre après avoir dîné avec Lucinda Benfatti, elle était tellement fatiguée qu'elle s'était presque endormie en se brossant les dents. Mais au moment où elle s'était mise au lit et avait éteins les lumières, son cerveau avait décidé de se réveiller. Elle s'était d’abord mise à penser avec enthousiasme à l'arrivée imminente de Laurie et de Jack. Elle s'était alors demandé si elle n'avait pas intérêt à réserver une des voitures de l'hôtel pour aller les chercher à l'aéroport. Apparemment, la plupart des vols internationaux arrivaient entre vingt-deux heures et deux heures du matin. C'était donc le créneau pendant lequel l'hôtel utilisait le plus ses véhicules...