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Extrait

Extrait ajouté par Echco 2017-01-10T18:06:44+01:00

« — Très drôle, dis-je. Je peux y aller, maintenant ? Je suis en retard. Je… il y a des gens qui m’attendent. Ils ne vont pas tarder à venir me chercher, d’ailleurs.

— Des gens ? ironise Darko, en montrant les dents. Comme ton fiancé, peut-être ? Sais-tu seulement quel genre de rat il est ? Quel genre d’animaux ils sont tous ?

Le grand m’attrape par le poignet.

— C’est à cause de vos familles si mes parents n’ont pas d’argent. Si on n’a presque rien à manger. (Il sort de sa chemise un objet fin et argenté.) Tu as déjà eu faim à en avoir « mal aux tripes ? Tu sais à quel point ça peut être douloureux ?

J’essaie de me dégager, mais deux de ses amis viennent l’aider à me tenir. Le grand me retourne le bras lentement. Il fait passer son bout de métal effilé sur la peau tendre qui va du coude au poignet, en laissant traîner la pointe au-dessus d’une veine. Je tremble, à présent.

— Je vous en prie, dis-je.

Il s’humecte les lèvres de sa langue épaisse.

— Quoi ?

— Je vous en prie, ne me faites pas de mal.

Il incline la tête, l’air presque surpris. Puis il m’enfonce profondément le métal dans le bras.

Je pousse un cri, en regardant le sang couler le long de mon bras jusqu’au creux de ma main.

Il retire son arme et l’examine à la lumière. Mon sang paraît noir sur le tranchant.

— Oups ! fait-il en riant. On dirait que j’ai glissé.

Je ferme les yeux, priant pour que la douleur s’estompe. Je vais mourir ici. Je vais mourir à cause de ma stupidité.

Un courant d’air me frappe les joues.

Je rouvre les yeux – et découvre que tout a changé devant moi.

Le garçon qui m’a entaillé le bras s’écroule « cheveux couleur de rouille, qui titube et bascule en arrière sur le trottoir.

Je réalise alors que les deux rayons proviennent d’un garçon. Sans doute s’agit-il d’énergie mystique – ce qui veut dire que le nouveau venu est un Mystique rebelle. Quelqu’un qui a refusé de se déclarer auprès des autorités, et qui a conservé ses pouvoirs en toute illégalité.

Les filles battent en retraite et détalent sans demander leur reste ; je les entends s’éloigner le long du trottoir. Puis le Mystique darde encore ses rayons, si verts qu’ils en sont aveuglants. Il zèbre l’air autour de moi, me protégeant de Darko qui a ramassé le couteau de son ami et frappe dans le vide à l’aveuglette.

— Bats-toi comme un homme, pas comme un monstre ! hurle Darko.

Le Mystique se contente de rire et lève les bras en l’air. Ses rayons se dirigent vers le ciel, partant de chaque doigt pour s’entrelacer et former deux colonnes lumineuses, une dans chaque main, pareilles à deux épées de lumière, épaisses à la base et fines à leur extrémité. La couleur vacillante embrase la nuit, jetant une lueur verdâtre sur Darko, l’autre garçon encore debout et le décor silencieux des immeubles

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