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Tout en jurant de frustration, il entra dans la cuisine du Coquelet puis se rendit à l'étage.

Une lampe brûlait encore sur le manteau de la cheminée, mais le feu s'était éteint. La pièce était glaciale.

- Peste, peste, peste ! marmonna-t-il en se penchant vers le foyer pour y rajouter du bois.

Quand les flammes s'élevèrent, il découvrit Alec endormi sur l'étroit divan derrière lui.

Il était recroquevillé sur lui-même, un bras replié sous sa tête, l'autre pendant jusqu'au sol, et il était livide de froid. Ruetha s'était blottie contre son ventre, sa queue remontant jusque sur son nez.

Mais que fait-il ici ? Seregil fronça les sourcils en les regardant tous les deux, agacé à l'idée qu'Alec avait été trop embarrassé pour se coucher dans un vrai lit. Tandis qu'il se baissait pour recouvrir le garçon de sa cape, il fut surpris de découvrir des traces de larmes séchées sur ses joues.

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Les doigts atrophiés portaient encore des anneaux recouverts de pierres, et les longs ongles décolorés étaient couverts de délicats volutes d'or ; les banales menottes de fer qui entouraient chacun des poignets détonaient avec le reste des ornements. Les anneaux étaient fortement maintenus par une longue pointe qui traversait chaque poignet juste sous la base de la main. Le tout était fixé par un boulon au fond du coffre.

Alec observaient les mains avec un air de répugnance perplexe.

- Mais que diable ...

Juste à ce moment-là, un des doigts parcheminés se dressa puis redescendit, comme pour le gronder de son inutile curiosité.

Seregil l'avait observé attentivement depuis le début. Dès qu'il vit la main bouger, il fit descendre un doigt léger le long de la colonne vertébrale du garçon, le faisant sursauter avec un cri de surprise.

- Bon sang, Seregil ! cria Alec, pivotant sur lui-même.

Les élèves se retournèrent avec des regards interrogateurs. L'apprentie lâcha son stylet, puis se mit à glousser. Les serviteurs échangèrent juste des regards dégoûtés.

Seregil s'appuya sur un coffre, les épaules secouées par un fou rire étouffé.

- Je suis désolé, dit-il enfin, sans l'être le moins du monde.

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- Je n'ai pas besoin de te pardonner, marmonna Alec, embarrasser.

- Moi, je crois bien que si. Bon sang, Alec, tu est autant un mystère pour moi que je ne doit l'être pour toi. J'oublie sans cesse à quel point tu est jeune, à quel point nous sommes différant. Micum et moi avions presque le même âge quand nous nous sommes rencontré. Nous voyons le monde avec les même yeux. Et Nysander! J'ai toujours l’impression qu'il connait mes penser avant moi. Avec toi c'est tellement... tellement différent! Avec tous les impaire que je commets, il semble que je te blesse sans même m'en rendre compte.

- Non, pas tant que ça, bredouilla Alec troublé par cette franchise inattendue. C'est juste que par fois, on dirait que... que tu ne me fais pas confiance.

Seregil éclata d'un rire contrit.

- Ah, Alec! Rei phöril tös tókun meh brithir, vri sh'rut'ya.

- Qu'est-ce que cela veut dire?

Pour commencer, Seregil brandit la garde de son poignard devant Alec.

- "Même si tu brandit un poignard sous mes yeux je ne bougerait pas", traduisit-il. C'est un gage de confiance solennel que je te fais de tout mon cœur. Tu peut essayer de me poignarder pour voir.

- Est-ce que tu les invente, ces expressions?

- Non, c'est authentique, et je peut joindre à ce serment une dizaine d'autre, si nécessaire, pour te convaincre que je suis désolé.

- Que le créateur ait pitié de moi!

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Il avait l’habitude de regarder son adversaire dans les yeux en combattant ; sur son visage basané et balafré, il ne lut aucune peur. Leurs épées produisirent une musique lugubre et régulière tandis que chacun, conscient du manque de stabilité dans la neige, essayait de faire faire un faux pas à l’autre.

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Il remplaça la plume, cadeau d’Erisa, par un morceau de corde tressée. Micum sortit une pomme de pin d’une bourse et l’ajouta à la collection.

— Nous allons avoir besoin d’un objet te représentant, maintenant que tu connais l’endroit, dit-il à Alec. Ce sont les bonnes manières que de faire savoir aux autres que nous sommes venus.

Alec trouva un morceau d’empennage et le plaça avec le reste.

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— Je ne sais pas combien de fois par jour je pourrais supporter de te voir frôler la mort, dit Seregil le souffle encore court.

— Deux fois, c’est ma limite, dit Alec d’une voix rauque en tombant à genoux.

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— A quoi ressemble Rhiminie ? demanda-t-il ensuite.

— C'est la plus belle cité du monde. C'est également pourri par les intrigues. La famille royale a plus de branches qu'un saule et ils sont sans cesse en train de comploter les uns contre les autres pour avoir une meilleure place sur l'arbre. Des complots politiques, de vieux ennemis, des amants secrets et Dieu sait quoi encore.

Et très souvent, quand l'un d'entre eux a besoin d'un document volé ou qu'un signe soit délivré au plus profond de la nuit, c'est notre ami Seregil qui fait le travail. Les gens qui l'emploient ne le voient jamais, penses-tu, mais ceux qui ont besoin de ses services savent comment le contacter.

Tu demandes le « Chat de Rhiminie ». C'est le secret le mieux et le plus mal gardé de la ville.

— C'est tellement difficile à imaginer, dit Alec en secouant la tête d'un air contrit. Il pense que je peux faire ce genre de choses ?

— Je te l'ai dit tout à l'heure, s'il n'était pas certain que tu le puisses, tu ne serais pas ici. Je parie qu'il voit en toi quelque chose que ni toi ni moi ne voyons. Oh, il t'aurait libéré de toute façon, qui que tu sois, mais il doit y avoir autre chose qui l'a fait te garder auprès de lui.

Maintenant, dit Micum après lui avoir fait un clin d'œil, tu as un mystère à résoudre, car je doute fort que Seregil te le révèle un jour. Mais en même temps, ne cherche pas à lui faire plaisir. Garde juste tes yeux grands ouverts et laisse-toi guider.

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— C’est un bon coup ?

— Au-delà de toute description, mon cher garçon ! Et étant donné qu’aucun de nous deux n’a demandé à l’autre plus que ce qu’il était prêt à donner, nous sommes assez satisfaits de cet arrangement. Dans le fond, Ylinestra est une créature vaniteuse dont les goûts sexuels la poussent fréquemment à la conquête de jeunes hommes vierges.

— D’accord, c’est une mangeuse d’hommes. Pourtant, elle est toujours très froide avec moi.

Nysander gloussa ironiquement.

— Toi, je ne pense pas que je te décrirais comme virginal. Je la suspecte également de préférer chez ses amants des goûts moins divers que ceux que suggère ta réputation. C’est sur Alec que je garderais un œil, si j’étais toi. Elle se le ferait bien… Quelle est déjà cette expression haute en couleur qui nous vient de Micum ?

— « Servir dans un plat avec des poireaux bouillis » ? grogna Seregil. Merci pour l’avertissement.

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— C’est vous qui vous occupez de la maison, n’est-ce pas ? interrogea Alec tandis que Runcer se mettait à brosser sa cape.

Il se demanda ce que ce vieil homme tout ridé savait réellement de sa véritable histoire – ou de celle de Seregil, du reste.

— C’est cela même, messire, répondit Runcer sans aucun changement d’expression notable. Le seigneur Seregil a laissé des instructions pour que je veille à ce que vous soyez à votre aise. Le petit déjeuner a été préparé dans la salle à manger et le capitaine Myrhini est attendu d’une minute à l’autre. Dois-je sortir vos vêtements, messire ?

— Je suppose que oui.

Runcer ouvrit un autre coffre pour prendre un pantalon, puis s’arrêta devant l’armoire.

— Et quelle tunique souhaitez-vous pour aujourd’hui, messire ?

N’ayant absolument aucune idée du contenu de l’armoire, Alec lança une réponse au hasard.

— La bleue, s’il vous plaît.

— La bleue, messire.

Le vieux serviteur sortit une tunique outrageusement brodée et sur laquelle des perles d’or avaient été cousues.

— En fin de compte, peut-être pas la bleue, se reprit vivement Alec. Je déciderai plus tard.

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— Je vous présente messire Alec, fils unique et dernier héritier du sieur Gareth de Puitslierre, baron mycenien distingué mais ruiné. Dans l’espoir de donner une chance dans la vie à son rejeton, le sieur Gareth a placé son fils sous la tutelle d’un vieil ami de confiance, le seigneur Seregil de Rhíminie.

— Il n’est pas étonnant qu’il soit mort pauvre, lança Micum ironiquement. Messire Gareth devait être un homme aux opinions discutables.

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