Lynn Flewelling

Toujours un plaisir de retrouver Seregil et Alec. Pas de Beka ni de Klia dans ce tome-ci, encore une fois (ô désespoir), mais fort heureusement, Micum rejoint la fine équipe et notre bon Thero fait quelques apparitions.

Que serait-on sans les Cavish, je vous le demande !

L’alchimie entre les personnages, gros point fort de cette série, est toujours là, et plus le temps passe, plus ils sont attachants .

Ce tome 5 est la suite directe du tome 4, et on retrouve nos personnages… et bien, dans la situation dans laquelle on les avait laissé 😅, avec un nouveau membre pour le moins encombrant.

J’attendais depuis longtemps de découvrir Bôkthersa et ses membres, et ce fut un plaisir, même si ce n’est qu’une petite partie de l’histoire. Mais il n’y a pas que le clan de Seregil que l’on découvre : cet arc narratif nous en apprend plus sur les mystérieux Hazadrielfays dont on entend parler depuis plusieurs tomes déjà. Et comme le laissait entendre la fin de « Le Retour des ombres », non, ils ne sont pas sympathiques. Satisfaite, oui et non sur ce point : j’aurais aimé en apprendre plus sur la famille d’Alec, mais au moins plusieurs zones d’ombres sont éclaircies.

« La Route Blanche » n’est clairement pas mon préféré, les tomes 2 et 3 étant largement au-dessus du lot pour moi, mais ça reste une très bonne lecture.

Comme toujours avec mes deux chouchous, la lecture était agréable et elle est passée vite. Hâte de les retrouver dans la suite. Plus que 2 tomes, déjà…

Connaissant l'auteure, je savais que je ne serai pas déçue malgré quelques lenteurs au début et des événements qui se précipitent un peu dans la dernière partie. J'attends de voir l'évolution de certains points qui me chagrinent un peu mais en règle générale, on a une petite bande de personnages hyper attachants et une intrigue accrocheuse.

"Tu as dit que tu ne pouvais t'imaginer autrement que comme tu étais, mais moi je dis que tu n'as tout simplement jamais eu l'occasion d'essayer."

J'ai senti pendant les premières pages que je tenais dans les mains une série qui allait me plaire avec des personnages de coeur 😊

Ce 1er tome est un tome introductif qui nous explique pas à pas la géographie, l'Histoire des pays, les dieux, la magie et les nombreux personnages de cette série. Le tout nous est expliqué par Seregil un personnage mystérieux qui prend sous son aile Alec, un jeune homme perdu et orphelin.

C'est le genre de lire mené par ses personnages que j'ai adorés 💙 on s'attache très vite à eux.

Alec est un personnage curieux, loyal. On sent tout de suite qu'il a soif d'apprendre, de faire de son mieux. J'aime aussi beaucoup le fait qu'il tire à l'arc et qu'il soit un peu maladroit pendant son apprentissage.

Seregil reste plutôt mystérieux dans ce 1er tome: c'est un maître espion, un voleur, un pro du déguisement et un as à l'épée.

Dans ce 1er tome, ils ont une relation de mentor disciple mais j'ai hâte de voir leur relation évoluer 💙

La magie reste un peu en retrait dans ce tome mais elle m'a fait rire et battre le cœur quand elle était présente 😉

A part quelques longueurs dans les descriptions d'une ville sans carte pour me repérer, j'ai dévoré ce 1er tome 💙 et je n'ai pas tardé à lire le 2e tome, je ne voulais pas quitter cette histoire aussi vite 😊

"Tali" 💙

Dans ce 2e tome, j'ai trouvé lambiance assez différente mais j'ai tout autant aimé.

Alec continue son apprentissage auprès de Seregil. On a tour à tour droit à des combats, des vols mais aussi à l'art subtil de charmer les populations et de réussir quelques manipulations.

Les personnages secondaires sont encore plus présents dans ce 2e tome et ils ne font que confirmer que c'est une histoire de coeur: on a juste envie de prendre son petit déjeuner en compagnie de Nysander, de vivre une journée au milieu de la famille Carvish, de retourner faire quelques larsins pendant la nuit et retrouver la chaleur du Coquelet.

J'ai aussi beaucoup aimé le fait qu'on ait une carte de Rhiminie et que la ville vive: on a droit à son Histoire, ses traditions. Je trouve que ce genre de détails contribuent à l'ambiance d'un livre.

Et puis dans ce tome, on vit aussi plus de suspense, de magie, de combats et d'aventure. Impossible de lâcher mon livre pendant les 100 dernières pages. Les méchants sont tout simplement effrayants 😱

C'est une série que je ne regrette absolument pas d'avoir commencé. J'ai hâte d'en savoir plus, de découvrir ce que vont devenir Seregil et Alec après les événements de ce 2 tome 😉

"Accepte ce que t'envoie le Porteur de Lumière et sois reconnaissant."

3e tome, autre ambiance: nous voilà parti en pays AurenFay 💙 ici la magie est partout, les traditions bien ancrées et les dragons sont sacrés. L'autrice nous plonge dans ce monde avec facilité en nous expliquant à nouveau les choses pas à pas grâce à Seregil. J'ai juste parfois regretté qu'il n'y ait pas de lexique mais on finit par s'habituer au langage aurenfay 😉

La relation entre Alec et Seregil a bien évolué depuis le 1er tome. C'est assez compliqué d'en parler sans spoiler mais disons que j'avais parfois envie de secouer Seregil et en même temps de lui faire un câlin. Alec est d'une patience d'ange, toujours prêt à le soutenir et je l'aime de plus en plus pour ça. Leur scène sont tendres et sans détails, il m'en manque peut être même un peu 😉

Comme avec les 2 premiers tomes, j'ai trouvé l'histoire addictive, je l'ai à nouveau dévorée. Je fais une pause avant de m'attaquer à la suite mais c'est pour mieux les retrouver 😉 Seregil et Alec restent sans un coin de mon esprit depuis que je les ai rencontrés 💙

Relecture de cette saga lu pour la 1ère fois il y a bien des années et je prends toujours autant de plaisir à dévorer les tomes les uns après les autres.

Un deuxième tome qui montre un Alec plus confiant, qui prend sa place aux côtés de Seregil ! Le tout combiné à une intrigue sympathique, des personnages intéressants et une plume agréable, je me souviens avoir dévoré ce livre en un rien de temps !

Encore et toujours une bonne lecture avec cette série que j’affectionne tant.

Et la seule dans laquelle j’ai réussi à me plonger après un mois de juillet sans lecture : Nightrunner c’est ma série doudou.

Ce tome est centré sur Rhiminie et ses intrigues. Pas de voyage périlleux à l’autre bout du monde cette fois-ci, on reste en ville, entre la maison de la rue de la Roue, l’auberge du Cerf et de la Loutre, le palais royal, la maison Oreska, la rue des lanternes, le théâtre… et les quartiers mal famés où les dagues volent et les bourses disparaissent. Et même Eaudouce !

J’ai trouvé que Le Coffre des Âmes était assez différent des tomes précédents : une action répartie différemment, un rythme pas forcément souvent soutenu. Pour ma part, ça ne m’a pas dérangée. Au contraire, j’ai adoré la partie « cancan » 😅

On retrouve un peu tous les personnages rencontrés depuis le début de la série : Thero, Beka et Nyal, Micum Cavish et son clan, Klia et Myrhini, Phoria et Korathan, Valerius, Eirual et Kylith… ça m’a bien plu de revoir tous ces personnages et d’en approfondir certains, qu’on avait à peine aperçus depuis le tome 1. J’avais un peu l’impression de revenir à la maison.

Coup de cœur, toujours, pour Alec et Seregil, le duo principal. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage d’Elani.

Pour moi ce tome 6 est une réussite et un antidote à ma « panne de lecture ».

Encore une fois, un véritable plaisir de lire Nightrunner.

J’ai beaucoup aimé le cadre de l’action pour ce tome : au début ça sentait vraiment les vacances, puis l’excursion en terre inconnue un peu inquiétante, puis la tragédie… que de mystère !

Le fait que ça se déroule en dehors de Skala et Plenimar m’a fait pas mal penser à La Lune des Traitres et Aurenen.

Les personnages m’ont conquise, comme d’habitude, et le petit Mika, qui intègre l’équipe est une superbe addition. Je l’ai trouvé trop mignon (et utile, et supportable, ce qui change parce qu’en général, en fantasy, j’ai du mal avec les enfants). Il ne manquait que Beka et Nyal.

En revanche, ce tome souffre pour moi d’un gros problème par rapport à ses prédécesseurs : la traduction. Des termes auxquels on était habitué depuis 6 tomes changent brusquement : Eaudouce passe à l’anglais, la rue des lanternes change de nom, les cheveux des héros changent de nom, et alors pour moi l’impardonnable : la phrase mythique de la série « la fortune des ombres » devient « la chance dans les ténèbres ».

Certes ça colle plus à la VO « luck in the shadows », mais d’une, on était habitué à la première pendant 6 livres, alors pourquoi changer pour le DERNIER tome, et de deux, c’est aussi quelque chose que je reproche à ce tome : la traduction fait très « anglaise » dans l’arrangement des phrases, comme de la traduction littérale. Ça a donné lieu à des formulations dérangeantes, des phrases que j’ai du relire plusieurs fois parce que je les trouvais bizarrement écrites, un ordre des mots dans phrase qui fait british mais pas français.

Nightrunner c’est ma série doudou : j’ai donc essayé de passer outre ce genre de chose, mais le changement de devise sur la fortune des ombres n’est pas passée. Le travail sur l’histoire et les personnages est un coup de cœur, un 5/5 sans hésiter. Mais pas la traduction. C’est dommage, mais j’ai vraiment eu l’impression qu’elle avait été moins soignée pour ce final. Et pourtant, je n’ai en général pas l’impression d’être particulièrement exigeante sur cet aspect.

Cette série va beaucoup me manquer. J’espère une suite un jour (on peut rêver).

En attendant, il reste le recueil de nouvelles en VO (actuellement il n’est pas traduit) pour prolonger encore un peu le temps passé avec Alec et Seregil.

Et pourquoi pas, un jour, tenter la prequelle sur Le Royaume de Tobin.

Une histoire intéressante cependant elle m’a laissé un gout d’inachevé, beaucoup de sujets sont traités de façon superficiels, du coup le roman a du mal à se départir du style littérature jeunesse.

Dommage mais la suite reste toutefois envisageable.