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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-08T13:22:18+02:00

« Mark Lanegan fut sans doute l’un des artistes les plus proches de Cobain parmi ses contemporains, l’un des rares à avoir été son ami. À la mort de Kurt, il déclarera à Rolling Stone : « C’était un type étonnant, le parfait honnête homme. Un garçon qui avait du cœur. C’était un de ces gars comme tout le monde en a besoin dans la vie, quelqu’un vers qui se tourner quand ça ne va pas trop bien.  »

Extrait de 

Nirvana, une fin de siècle américaine

Stan Cuesta

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-07T21:15:55+02:00

« Voici ce que Lanegan dira en août 1996 à Rolling Stone de la version de Kurt : « Sa version est la version définitive, elle efface la mienne. L’une des choses les plus cool qu’il y avait à traîner avec Kurt, c’était de s’asseoir chez lui et de l’écouter jouer de la guitare et chanter. Pour moi, c’était comme si j’avais été assis avec Skip James ou Lightnin’ Hopkins. C’était si plein d’âme et si réel. Ça me donnait des frissons. »

Extrait de 

Nirvana, une fin de siècle américaine

Stan Cuesta

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-07T21:12:56+02:00

« En 1995, Curt Kirkwood reviendra sur cette expérience avec Mark Kemp, du magazine Options : « À ce moment merdique de ma vie, que Kurt Cobain arrive de nulle part… Je veux dire, je n’avais pas le moindre putain de lien avec ce type, je ne le connaissais absolument pas, et tout d’un coup, boum ! Il était là. Quand tu as été traité comme un chien toute ta vie et que soudain un type décide d’être ton champion… Je ne sais pas quoi dire. »

Extrait de 

Nirvana, une fin de siècle américaine

Stan Cuesta

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-07T15:56:30+02:00

« Nous voulions juste rendre hommage à quelque chose qui nous a aidés à nous donner l’impression que nous avions rampé hors du tas de fumier du conformisme. Rendre hommage, comme un imitateur d’Elvis ou de Jimi Hendrix dans la grande tradition des groupes de bar. »

Extrait de 

Nirvana, une fin de siècle américaine

Stan Cuesta

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-07T15:53:01+02:00

« organisé par Gus Van Zandt, ou que de faire partie d’un des concerts organisés par L7 à L.A. au profit des pro-choice, ou que d’embrasser Chris et Dave au Saturday Night Live juste pour emmerder les homophobes, ou que de rencontrer Iggy Pop, ou que de jouer avec The Breeders, Urge Overkill, The T.V. Personalities, The Jesus Lizard, Hole, Dinosaur Jr., etc.  »

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-07T15:52:27+02:00

« Les notes de pochette d’Incesticide continuent ainsi : « C’était aussi enrichissant que le single “Stinky Puffs” du fils de Jad Fair, ou que de figurer à la même affiche que Greg Sage, à L.A., ou qu’on me demande de produire le nouveau disque des Melvins, ou que d’être sur une compilation en hommage aux Wipers, ou que Thor de T.K. m’offre une édition originale signée du Festin Nu de William Burroughs, ou que de devenir ami avec Stephen Pavlovic – notre promoteur australien qui m’a envoyé un album de Mazzy Star en vinyle, ou que de jouer “The Money Will Roll Right In” avec Mudhoney, ou que d’avoir le pouvoir d’insister pour que Bjorn Again joue au Reading Festival, ou de pouvoir me permettre d’emmener mon ami Ian en tournée juste pour le plaisir, ou de payer Calamity Jane 5 000 dollars pour qu’elles soient grossièrement interrompues par 20 000 machos en Argentine, ou que de demander à mes amis de Fits of Depression de jouer avec nous au Seattle Coliseum, ou que de jouer avec Poison Idea au concert de charité No On Nine à Portland, organisé par Gus Van Zandt.

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-07T15:50:43+02:00

« Depuis cinq ans, je connais Calvin, de Beat Happening, qui a fondé le label K, dédié à la musique du genre de celle de Daniel Johnston. Je connais bien tout ce que font ces groupes et ils constituent ma plus grande influence depuis trois ans : Half Japanese, les Vaselines, les Pastels, Beat Happening. » Lorsqu’on lui demande alors, « Tous ces groupes ont une approche amateur, adolescente de la musique. Est-ce aussi ton cas ? », Kurt répond : « Absolument. Le rock est quelque chose de très adolescent. L’important est de se sentir à son aise, dans son monde. Dès lors, il importe peu que les gens apprécient ou non ce que tu fais, du moment que tu le fais pour toi-même. C’est pour ça que je respecte ces groupes, ils sont imperméables aux éléments extérieurs, ils sont donc plus artistiques que la plupart des autres, en particulier que ceux qui font du rock à guitares. Ce sont eux les vrais punk rockers. »

Extrait de 

Nirvana, une fin de siècle américaine

Stan Cuesta

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-07T15:40:05+02:00

« La suite du texte de Kurt évoque les joies que ces deux dernières années lui ont apportées : tourner avec Shonen Knife (« Voir des gens pratiquement pleurer de joie devant leur honnêteté. Ça a rendu des gens heureux et ça m’a rendu heureux de savoir que j’avais aidé à les faire venir en Angleterre »), jouer avec les Vaselines, faire les premières parties de Sonic Youth sur deux tournées (« Être totalement pris sous leur aile et comprendre ce que le terme “dignité” signifie vraiment »). Chaque phrase commence par : « C’était aussi enrichissant que… », et concerne généralement des collaborations ou des contacts avec d’autres artistes, comme : « C’était aussi enrichissant que les dessins que Daniel Johnston m’a envoyés.  »

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Nirvana, une fin de siècle américaine

Stan Cuesta

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-07T14:09:12+02:00

« Pour la presse musicale anglaise, Nirvana est trop beau pour être vrai. La dynamique en montagnes russes du rock’n’roll a rarement été aussi extrême – des inconnus venus de nulle part atterrissent en haut des charts avec une formule magique musicale incendiaire. Leur originalité fondamentale ? Ils n’ont même pas essayé ! Ils ne veulent pas avoir de succès ! Super. Et maintenant, avec des comptables toujours occupés à louer des bulldozers afin de ramasser l’argent, ils ont commencé à tout foutre en l’air avec la poudre, le truc de crétin par excellence. Passer de l’état d’inconnus à celui de super stars puis d’épaves en l’espace de six mois ? ! Ça doit être une sorte de record »

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Extrait ajouté par Ludo-1 2018-06-06T17:20:29+02:00

« Le rock est présent partout, à la télévision, au cinéma, dans les publicités, à la radio, etc. Mais ce rock mainstream a du coup perdu tout son pouvoir de subversion. Il est devenu un produit de grande consommation. Synthétiseurs et boîtes à rythmes ont remplacé guitares et batteries. Le clip et le look sont rois. Les producteurs et le marketing font la loi. Pire, ce rock qui passe à la télévision est devenu la musique des parents. Des ministres et de futurs présidents de la République (Bill Clinton, Vaclav Havel…) s’en réclament ! Du coup, en réaction à cette vaste récupération, tout un réseau alternatif s’est mis en place : salles de concerts, magasins de disques, fanzines, labels, groupes, etc. Plusieurs formations ont profité de ce réseau pour se faire connaître, en dehors des grandes structures officielles, à l’image de REM, qui à bien des égards sera un modèle pour Nirvana. Les jeunes Américains ont besoin d’une musique bien à eux, à laquelle s’identifier, qui ne plaise pas à leurs parents, qui leur permette de s’affirmer et de se révolter. Ce sera celle de Nirvana. Nevermind marque la fin d’une époque. À bien des égards, cet album enterre les années 1980. »

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