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Une main s’immisça entre l’acier, stoppant la fermeture. Laurel soupira de soulagement puis s’engouffra dans l’ascenseur tout en remerciant la femme qui l’avait aidée. La blonde se sentait mal habillée aux côtés de cette brune élancée aux cheveux noir ébène et au maquillage parfait. Elle était vêtue d’une robe noire dissimulée sous un cardigan beige. Elle était à tomber et Laurel sentit le rouge lui monter aux joues en y songeant. Il avait fallu qu’elle choisît le jean aujourd’hui, évidemment.
Afficher en entierLe froid glacial de New York lui balaya le visage, l’obligeant à se réfugier dans son écharpe, ne laissant que ses yeux verts à la vue de tout le monde. Elle arriva rapidement au café de l’autre côté de la rue, en contrebas. Il était bondé. Il ne fallait pas s’étonner, par un froid pareil, les gens cherchaient la chaleur des bâtiments, et surtout d’un bon chocolat chaud. Laurel salivait déjà en sentant cette magnifique odeur de la boisson chaude. Si sa patronne et sa fille buvaient du café, elle se contenterait d’un excellent chocolat chaud avec un soupçon de cannelle. La queue était si longue que la blonde était collée contre la porte de la boutique. Elle était à l’intérieur à l’abri du froid, mais lorsqu’elle jeta un coup d’œil à sa montre, elle rala. Elle allait être en retard avec tout ce monde devant elle. Laurel savait pertinemment que lorsque sa patronne lui donnait une heure, cela voulait en réalité dire une demi-heure. Elle avait pris déjà dix minutes pour se rendre au café qui se trouvait en bas de la rue.
Afficher en entierLa blonde salua sa patronne d’un signe de tête et s’éclipsa. Elle n’avait pas vraiment à se plaindre. Même si elle était la directrice d’une prestigieuse marque de mode, Madame Marquez était toujours gentille et respectueuse. Jamais un mot au-dessus de l’autre, et elle appréciait son assistante. Certes, elle avait ses moments, notamment dans ses remarques sur les tenues inadéquates de la blonde dans ce milieu, mais Laurel n’y pouvait rien, elle était comme ça. Elle aimait dessiner des tenues pour les autres, mais son style restait simple.
Afficher en entierElle attrapa son petit carnet, un stylo au vol et marcha de petits pas rapides dans le long couloir vide, remontant ses lunettes dans un geste nerveux. Quand elle avait candidaté pour ce poste, elle ne s’attendait pas à cela. Elle était débordée, courait partout, et le soir, elle n’avait plus la force de sortir s’amuser, exténuée de sa journée. Elle n’avait jamais aussi bien dormi que depuis qu’elle faisait ce travail. Être assistante de la directrice d’une compagnie de mode n’était pas de tout repos.
Afficher en entierLunettes sur le nez, les doigts tapant fermement les lettres d’un clavier clairement usé, le téléphone contre son oreille, Laurel travaillait. Elle renseignait un partenaire sur la prochaine réunion pour le défilé de Noël, prévu dans un peu moins d’un mois à présent. Le téléphone ne s’arrêtait jamais de sonner, lui laissant à peine le temps de respirer. Elle était seule à gérer cette demande, jonglant entre le planning de sa patronne, les rendez-vous à noter, les partenaires à renseigner et les différents mails à taper.
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