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- (...) mais les notables portent peu plainte à cause de la honte sociale. Ils doivent camoufler, cacher, supporter sans faire de scandale, alors que les autres, les pauvres, ils se font repérer.

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Le truc avec la violence conjugale, c’est qu’on ne se sent pas concerné. Notre fascination pour la mort nous pousse à compter celles qui ne peuvent plus témoigner – 146 femmes assassinées en 2019, 102 en 2020, 113 en 2021 – mais si on s’intéresse aux chiffres, il existe une autre statistique : 220 000 femmes déclarent chaque année subir des violences conjugales. Prenons l’info dans l’autre sens et on se retrouve avec 220 000 mecs violents. Ça fait du monde. Surtout quand on sait que toutes les victimes ne parlent pas et qu’on ne voit jamais l’iceberg en entier. Mais restons sur ce chiffre. Ces 220 000 mecs violents, ce ne sont pas 220 000 monstres, 220 000 bêtes féroces qui sillonnent nos rues à la recherche d’une proie facile. Ce serait si simple. Un loup, ça se traque, ça se tire, ça s’empaille. Non, dans ces 220 000 hommes, il y a votre père, votre oncle, votre frère, votre meilleur ami, votre voisin, votre patron, votre collègue de bureau, le boulanger du coin de la rue, le fromager sympa qui file du comté gratis à vos gamins, l’entraîneur de tennis de votre fils. Pas des monstres. Des mecs normaux. Et c’est bien le problème.

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La première fois qu'on s'est parlé avec Arnaud, il menaçait d'empêcher la parution d'un article que je venais d'écrire sur la prison. J'avais réussi à le convaincre de laisser couler, et avec le temps il est devenu une source, quelqu'un en qui j'avais confiance, et qui je crois avait confiance en moi. Arnaud travaillait à la direction de l'administration pénitentiaire. Ce jour-là, un matin de septembre, je quittais tout juste le journal qui me publiait depuis six ans, quand j'ai lu son nom sur l'écran de mon téléphone.

"Les violences faites aux femmes, c'est un truc qui t'intéresse ?"

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[...] ils s’installent sous le même toit. Les débuts sont parfaits, mais les débuts n’ont pas d’importance, ils sont toujours parfaits. C’est ce qui arrive juste après, quand on retrouve la vue, qui compte.

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Le truc avec la violence conjugale, c’est qu’on ne se sent pas concerné. Notre fascination pour la mort nous pousse à compter celles qui ne peuvent plus témoigner – 146 femmes assassinées en 2019, 102 en 2020, 113 en 2021 – mais si on s’intéresse aux chiffres, il existe une autre statistique : 220 000 femmes déclarent chaque année subir des violences conjugales. Prenons l’info dans l’autre sens et on se retrouve avec 220 000 mecs violents. Ça fait du monde. Surtout quand on sait que toutes les victimes ne parlent pas et qu’on ne voit jamais l’iceberg en entier. Mais restons sur ce chiffre. Ces 220 000 mecs violents, ce ne sont pas 220 000 monstres, 220 000 bêtes féroces qui sillonnent nos rues à la recherche d’une proie facile. Ce serait si simple. Un loup, ça se traque, ça se tire, ça s’empaille. Non, dans ces 220 000 hommes, il y a votre père, votre oncle, votre frère, votre meilleur ami, votre voisin, votre patron, votre collègue de bureau, le boulanger du coin de la rue, le fromager sympa qui file du comté gratis à vos gamins, l’entraîneur de tennis de votre fils. Pas des monstres. Des mecs normaux. Et c’est bien le problème.

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La violence, m’a-t-on expliqué, suit un rythme cyclique : dans la première phase, un climat de tension s’instaure, l’homme se met en colère, multiplie les reproches envers sa compagne, puis il passe à l’acte et violente sa victime, qui est traumatisée, humiliée, désemparée. Dans la troisième phase, il lui reproche ce qui vient d’arriver. « Tu m’as poussé à bout », « C’est de ta faute, tu vois que je m’énerve et tu continues… », puis dans la quatrième phase, il s’en veut, présente ses excuses, se dévalorise – « Je ne te mérite pas » –, offre des cadeaux et menace, parfois, de se suicider. Cette phase dite de « lune de miel » laisse penser qu’un nouveau départ est possible. Mais le cycle se remet en branle, et avec lui vient la tension, les insultes, les coups, les justifications, les cadeaux… Plus la relation dure, plus les cycles sont courts. Chez certains, on passe des coups à la lune de miel deux fois dans la même journée.

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Ça plait à Anthony, qui raconte qu'à son procès la juge avait présenté à la cour des photos du visage tuméfié de sa femme, lui demandant, selon lui, ce qui avait pu abîmer sa bouche à ce point. ""C'est à force de sucer des bites."

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- Si tu donnes trop de liberté à ta femme, c'est pas bon, insiste Bahia. T'es pas un homme si tu lui laisses tout faire.

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Je me suis mis à poser des questions. Autour de moi, les filles avaient toutes des histoires. Seules dans la nuit, des amies avaient pris l’habitude de serrer entre deux phalanges la clé la plus tranchante de leur trousseau. D’autres avaient senti la pointe d’une lame contre leur gorge. Adèle, ma copine, m’a raconté sur un ton d’une banalité effrayante le nombre incalculable de fois où un type l’a suivie dans Paris. Un soir, le mec a insisté jusque dans les rayons du Franprix, place de la République. Il a fallu qu’elle demande la protection du vigile près de la caisse pour qu’il abandonne et s’en aille en quête d’une autre proie à terroriser. Elle ne comptait plus les regards salaces, les « je te baiserais bien », les mains au cul en remontant les marches du métro. Tout ça l’écœurait, mais elle faisait avec.

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