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Extrait ajouté par everalice 2012-09-26T09:37:51+02:00

Mais elle ne rêvait pas de son travail, des Templiers, des textes anciens ou des bibliothèques, corrigea-t-elle. Non, elle ne rêvait que de Nial. Son imagination lui avait donné un visage, une silhouette, une voix, une présence. Depuis les meurtres, chacun de ses rêves était empli de Nial.

Qu'aurait-il fait à sa place? C'était un guerrier parfaitement entraîné. Aurait-il fui pour se cacher ou aurait-il affronté l'ennemi?

Toujours choisir la tactique la plus efficace pour atteindre son but.

Grace sursauta et releva les yeux. Quelqu'un venait de parler, dans la chambre. Elle fouilla les moindres recoins à la recherche de l'intrus. Personne. Retenant sa respiration, elle scruta la pièce vide, à l'affût du moindre pas, bruit ou souffle d'air trahissant la présence que ses yeux ne pouvaient déceler. Rien

La pièce était parfaitement silencieuse.

Mais elle l'avait entendu, une voix grave, un peu râpeuse, avec un accent appuyé sur les r. Elle frissonna.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-03-01T21:04:41+01:00

— Pour en revenir à ces Templiers, pourquoi ont-ils fini sur le bûcher comme les sorcières, alors qu'ils étaient moines ?

— Pour hérésie, murmura Grace. Le feu était le châtiment pour de nombreux crimes, pas seulement pour la sorcellerie.

— La religion avait beaucoup d'importance, à cette époque, fit Kris en fronçant les sourcils devant la représentation très réaliste de trois hommes attachés à un poteau, les jambes léchées par les flammes. Les trois condamnés portaient des tuniques blanches ornées d'une croix sur la poitrine. Leurs bouches étaient des trous noirs ouverts sur leurs hurlements d'agonie.

— Encore aujourd'hui, on assassine au nom de la religion, dit Grace en frémissant d'horreur. Au Moyen Âge, la religion était au centre de la vie des gens. Tous ceux qui la contestaient constituaient une menace pour les autres. La religion ne leur apportait pas seulement les règles de la vie sociale, elle fournissait aussi une explication, même irrationnelle, à une foule de choses inconnues et inquiétantes. Ils étaient terrifiés par les éclipses, les comètes, la maladie qui frappe et tue sans prévenir... des choses que nous trouvons normales maintenant, mais qu'ils n'avaient aucun moyen de comprendre à l'époque. Imagine ce qu'une appendicite pouvait représenter pour eux, ou une crise cardiaque. Ils ne savaient pas ce qui arrivait, pourquoi ça arrivait et comment l'éviter. La religion leur offrait une sorte de protection contre ces événements effrayants. De toute façon, après la mort, Dieu se chargeait d'eux et les forces maléfiques étaient vaincues. Kris fronça les sourcils, effaré par une telle ignorance.

— La télévision leur aurait fichu une sacrée trouille, pas vrai ? fit-il.

— Surtout Les feux de l'amour, plaisanta-t-elle. C'est ça, l'esprit du mal, aujourd'hui. Kris gloussa, remonta ses lunettes sur son nez et se pencha à nouveau sur l'écran.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-03-01T21:03:53+01:00

La logeuse alluma une longue et fine cigarette et observa Grace à travers le nuage de fumée bleue. Une bague ornait chacun de ses doigts, et Grace se surprit à regarder les mouvements étrangement gracieux de ses grandes mains.

— Ça m'étonnerait, fit soudain la femme. Excuse-moi, chérie. Pour moi, le travail, c'est le trottoir, et tu n'as pas le genre, malgré ta perruque bon marché. Pas de maquillage et une alliance. Tu as quitté ton mari ? Grace baissa les yeux sur ses mains et fit tourner doucement l'anneau en or que Ford fui avait passé au doigt le jour de leur mariage.

—Non, murmura-t-elle.

— Il est mort, hein ? Stupéfaite, Grace releva les yeux.

— Si tu avais divorcé, tu ne porterais pas ton alliance. Un regard vert sagace la jaugea d'un coup d'oeil. — En plus, elle t'est trop grande, continua la logeuse. Et tu flottes dans tes fringues. Tu as perdu quelques kilos, hein? Le malheur coupe l'appétit, c'est connu. Grace se sentait à la fois terrifiée et soulagée. En moins de deux minutes, cette étrange jeune femme l'avait percée à jour, remarquant des détails que personne d'autre n'avait notés.

— Oui, répondit-elle platement. La femme sembla soudain prendre une décision.

— Je m'appelle Harmony, déclara-t-elle en lui tendant la main par-dessus le bureau. Harmony Johnson. Il y a plus de Johnson que de Brown ou de Jones, tu le savais? Grace eut l'impression de serrer une main d'homme.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-03-01T21:03:12+01:00

Lorsqu'elles étaient ensemble, Harmony lui parlait. Grace l'écoutait avec attention. Son amie lui expliquait comment semer un poursuivant, se déplacer sans laisser de trace, trouver un faux permis de conduire et même un faux passeport, si elle ne pouvait s'en procurer légalement. Toutes ces précieuses informations étaient son cadeau à Grace. Le vendredi, elle loua une voiture et conduisit Grace jusqu'à Michigan City, dans l'Indiana, où celle-ci avait prévu de prendre le car. Grace préféra taire sa destination à son amie et Hamony ne lui posa aucune question.

— Fais bien attention, dit Harmony d'une voix bourrue, en serrant Grace contre elle. Et n'oublie pas ce que Mateo et moi avons tenté de t'enfoncer dans le crâne.

—Ne t'inquiète pas, répondit Grace en lui rendant son étreinte. Puis elle rassembla ses affaires et pénétra dans la gare routière. Harmony regarda la frêle silhouette disparaître à l'intérieur. Elle cligna des paupières pour chasser ses larmes et s'éloigna.

— Que Dieu te protège, murmura-t-elle en remontant dans sa voiture.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-03-01T21:02:25+01:00

Chercher à se dissimuler était le meilleur moyen de se faire remarquer. Harmony lui avait appris cette règle : « Marche comme si le trottoir était à toi et les sales types te laisseront tranquille.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-03-01T21:01:27+01:00

Ford. Poussée par le désespoir, Grace s'arracha à l'étreinte de Niall et s'enfuit de l'autre côté de la table. C'était un obstacle bien pitoyable, qu'il pouvait renverser d'un geste de la main, mais elle savait qu'il ne la forcerait pas. Il resta parfaitement immobile, l'observant sous ses paupières baissées. Elle serra les mains, faisant fébrilement tourner son alliance, fragile symbole de sa fidélité et de sa trahison. La bague était devenue si grande qu'elle avait peur de la perdre, et elle avait pris l'habitude de toujours vérifier sa présence à son doigt. Niall attendait.

— Je suis veuve, dit-elle avec effort. Sa gorge se noua et elle déglutit péniblement.

— Mon mari est le seul homme avec qui... Elle se tut, incapable d'en dire plus.

— Tu l'aimes encore ?

— Oui. Sa réponse était presque inaudible. Il fit le tour de la table. Elle aurait voulu courir loin de lui, mais elle était incapable de bouger. Il prit son visage entre ses mains, l'ombre d'un sourire effleurant ses lèvres bien dessinées, son regard noir plein de compréhension.

— Désirer un autre homme est nouveau pour toi. Tu crois le trahir.

— Oui, murmura-t-elle.

— Et pourtant tu es venue, sachant ce qu'il y avait entre nous. Ton corps est prêt, mais ton esprit a besoin d'un peu plus de temps. Il se pencha et déposa un baiser sur son front.

— Je ne te forcerai pas, jeune fille, mais je ne te laisserai pas longtemps seule dans ton lit. Ma bouche et mes mains sauront vaincre tes craintes.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-03-01T21:00:35+01:00

Elle essaya de penser à Ford, mais son image était terriblement lointaine. Une année s'était écoulée, une année où elle n'avait rien possédé qui lui ait appartenu. Elle n'avait eu aucun objet sur lequel pleurer, de lettre, aucune photo qui aurait maintenu son mari présent en elle. Elle s'était interdit de songer à lui trop souvent, de peur d'être anéantie par la souffrance. Et maintenant qu'elle avait besoin de lui, elle était incapable de se souvenir de son visage ou de l'intonation de sa voix.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-03-01T21:00:08+01:00

Parrish avait consulté ses registres et remonté la piste jusqu'à Paris, où les documents étaient conservés. Les Français se montraient parfois si tatillons pour laisser sortir des originaux, même pas très anciens, que Parrish avait envoyé ses hommes sur place pour les dérober. Mais ils étaient rentrés bredouilles : les documents avaient été mystérieusement détruits dans un incendie. Les originaux ainsi que les négatifs des photos étaient partis en fumée. À présent, les seules copies au monde s'étaient évanouies dans la nature avec Grace. S'il se fiait au registre des missions, elle n'avait commencé la traduction que depuis trois jours. Grace était douée, elle était même sa meilleure spécialiste. Il ne pouvait prendre le risque qu'elle en ait déchiffré assez pour comprendre ce qu'elle avait sous les yeux. Elle devait être éliminée, comme tous ceux qui connaissaient l'existence de ces documents.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-03-01T20:58:53+01:00

Il avait du mal à croire que Grace se soit montrée plus coriace que Ford et Brian. Depuis combien de temps travaillait-elle pour lui ? Neuf ans ? Dix ans ? Timide et effacée, un peu ronde, elle était l'archétype parfait de l'intellectuelle sans attraits, avec ses cheveux noués en natte et ses vêtements informes. Son manque complet de style était un affront à sa propre sensibilité. Ne serait-ce que pour cela, il avait plusieurs fois été tenté de la séduire. Les femmes l'ennuyaient. Grace aimait son mari et lui était fidèle. Avec sa morale ridicule de classe moyenne, elle représentait un défi. Elle avait une peau merveilleuse, comme une porcelaine translucide, et la bouche la plus incroyablement sensuelle qu'il eut jamais vue. À l'idée de tout ce qu'il aurait pu exiger de cette bouche si pulpeuse, Parrish sentit le désir monter en lui. Ce pauvre vieux Ford n'en avait certainement pas profité autant qu'il l'aurait pu ! Elle avait dû se trouver aussi démunie qu'une enfant, dans les rues sombres et effrayantes de Minneapolis.

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Extrait ajouté par everalice 2012-09-26T09:32:29+02:00

-Dites-moi, Conrad, fit Parish d'une voix faussement désinvolte, ses doigts pianotant nerveusement sur les accoudoirs en cuir, comment se fait-il que Grace St. John vous échappe depuis une semaine?

Il était de très mauvaise humeur. Conrad piétinait et, malgré un mandat d'amener en bonne et due forme et les recherches intensives de la police, Grace restait introuvable. Une pauvre fille, une minable spécialiste des langues mortes les tenait en échec.

-Ecoutez-moi bien, je me fiche de cette fille, mais elle a mes papiers et je veux les récupérer, Conrad. je les veux.

Le visage de Conrad était impassible.

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